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Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Oyana raconte dans une lettre d'adieux adressée à son compagnon canadien les raisons de cette rupture. D'origine basque, vingt trois ans après avoir fui ses terres natales elle s'explique. Elle remonte sa généalogie mais aussi son activitisme à l'ETA, ses erreurs, son sentiment de culpabilité et ses fuites.
Le roman qui s'annonce halletant dès les premières pages devient ennuyeux car le style est très scolaire. On aurait pu imaginer qu'il s'agissait du premier roman d'un très jeune auteur mais non. La chute est convenue, les rebondissements semblent inventés pour prétexter de nouveaux feuillets à noircir. le style ne m'a donc pas plu car il est simple, on est TRÈS loin d'Alexis ou le traité du vain combat de Yourcenar évoqué par la narratrice... et donc l'auteur.
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Un roman qui relate l'histoire d'une jeune femme basque, exilée au canada, qui a caché pendant des années sa véritable identité à son mari ainsi que les raisons de sa fuite. le thème central de ce roman est l'ETA ses combats sa dissolution ainsi que l'histoire du pays basque. Bien documenté, assez bien écrit personnellement je suis passée à côté je n'ai pas été emportée par ce recit
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Elle est née au pays Basque et a vieilli à Montréal. Un soir de mai 2018, son passé refait surface. Elle écrit alors à l'homme qui partage sa vie afin de s'expliquer pour qu'il puisse comprendre. Elle a posé des choix qui ont changé sa vie. Certains, plus définitivement que d'autres. Elle n'a que deux certitudes : elle s'appelle Oyana, et l'ETA n'existe plus.

Euskadi Ta Askatasuna, ou l'ETA, est une organisation basque indépendantiste d'inspiration marxiste-léniniste fondée en 1959 et active jusqu'en 2018. L'organisation a évolué d'un groupe résistant au régime franquiste vers une organisation terroriste. Vous savez que j'aime énormément apprendre en lisant. Malheureusement, les seules infos intéressantes ressortant de ce livre sont celles-là. À vous d'aller plus loin si le sujet vous intéresse…

Pour le reste, il s'agit d'une lettre d'Oyana à son mari. La lettre d'une femme qui se ment à elle-même, la lettre d'une femme hypocrite. le récit est froid, sans âme. Les seuls éléments qui m'ont réellement touchée, sont ceux où l'auteur parle des baleines. Heureusement, pour ma part, qu'il ne comptait que 150 pages. Ça se lit vite mais je n'ai pas su m'attacher à ce personnage principal. Bien que je puisse comprendre les événements, je ne m'explique pas, malgré cette lettre, son attitude, ses faux-semblants.

Je ne sais pas quoi vous en dire davantage. Si ce n'est que je ne comprends pas sa sélection dans la section « polar » du prix des lecteurs du Livre de Poche. Et cela dit, ne vous arrêtez pas à mon avis. D'autres lectures l'ont beaucoup apprécié !
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Oyana est une exilée. Partie de son Pays Basque natal, elle vit désormais au Canada, mariée à un anesthésiste qui la comble à tout point de vue. du moins c'est ce que l'on pourrait croire. Oyana écrit, elle raconte ce qu'elle a sur le coeur depuis près de 20 ans. Comment elle a rencontré son mari, pourquoi elle refuse de quitter le Canada, et en définitive toute l'amertume ressentie. Comme si toute sa vie n'était qu'illusion, elle décide de révéler qui elle est réellement. Et cela remonte à loin, très loin dans le temps.

Encore étudiante, elle ne se soucie pas de la guerre qui l'entoure, ces militants de l'ETA qui veulent l'indépendance à coup d'attentats. Quand la parole ne suffit plus, il faut se battre dans le sang. Mais cela ne l'intéresse pas, elle vit sa jeunesse sans se sentir préoccupée par ça. Elle est Basque mais n'attache pas une grande importance à sa terre, à ses origines. Pourtant lorsque l'un de ses amis décède suite à une bavure policière en lien avec ETA, elle commence à vouloir en savoir plus.

Son ami est mort pour rien, parce que la police attaquait à vue sans réfléchir ni interroger. Commence alors pour Oyana un nouveau monde de mensonges au sein de sa propre famille, de tromperies, de duperies. Un drame l'obligera à choisir son camp. Rester et être active à la cause, ou l'exil définitif. Mais les remords, les vies détruites, la perte de sa terre aurons des effets dévastateurs. Comme un cancer qui s'accroît au fil du temps, le mal-être en elle ne trouvera d'apaisement qu'en revenant, en se confrontant à ces actes, à l'annonce de la dissolution de l'ETA.

Le livre est très bien écrit, se lit agréablement, c'est une bonne lecture. En revanche, je ne saurais l'expliquer, mais j'ai eu l'impression de ne pas m'inclure. Imaginez que vous devez prendre un train, mais il part sans vous. Résultat vous faites le même trajet que lui, mais à côté. C'est bizarre, j'étais là, je suivais cette aventure, mais sans en être partie prenante. Ça n'enlève en rien à la qualité du livre, je le répète, mais vraiment je n'ai pas réussi à m'immerger. Je me sens horrible de dire cela car c'est tout de même un thème et un sujet sensible …
Lien : https://cenquellesalle.wordp..
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L'histoire:
Oyana vit au Québec, mariée à l'homme qu'elle aime. Mais ça, c'était avant d'apprendre la dissolution de l'ETA.
Maintenant, Oyana peut redevenir qui elle est.
Et elle décide de rentrer chez elle, au pays Basque.
Mais pas question de partir sans dévoiler la vérité, toute la vérité à celui qui croyait tant la connaître.

Mon avis:

Il s'agit ici d'un roman qui prend racine dans les actions de l'ETA.
Pour ceux qui ne connaissent pas, comme moi qui en avait vaguement entendu parler, l'ETA était une organisation terroriste revendiquant l'indépendance du Pays Basque. Au prix de nombreuses vies humaines et au travers d'attentats sanglants.

C'est dans ce contexte sanglant et politique que débute la vie d'Oyana.

Je l'ai trouvé très bien documenté, bien écrit et j'ai appris pas mal de choses intéressantes au niveau culture générale sur le Pays Basque.

Par contre, n'étant pas fan de ce genre de textes, je n'ai eu qu'une hâte, ça a été de terminer ma lecture au plus vite.

Heureusement pour moi, il ne fait que 150 pages. Je ne peux pas dire qu'il s'agit d'une déception, car je savais déjà que ce ne serait pas ma tasse de thé.
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