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Ils se sont rencontrés à Mexico et vivent depuis vingt-trois ans à Montréal. Lui est médecin, elle dit s'appeler Nahua Sanchez, être née en France et, orpheline, avoir été élevée par ses oncle et tante au Mexique. Pourtant, lorsque les media annoncent la dissolution de l'ETA en 2018, la digue construite par Oyana pour tenir éloigné son passé rompt brutalement : elle décide enfin d'affronter la culpabilité qui la ronge depuis près d'un quart de siècle, un secret qui la tient éloignée de son pays basque natal sous une fausse identité. Elle va d'abord tenter de s'expliquer, par écrit, à travers un récit à l'intention de son compagnon, avant d'entamer son retour, chez elle, en Euskadi, pour tenter d'y exorciser ses fantômes.


L'histoire que dévoile peu à peu Oyana est l'occasion d'intéressants et parfois étonnants rappels historiques, quasi documentaires, sur le nationalisme basque et le rôle de l'ETA, mais aussi sur les liens entre pays basque et Québec, initiés par une longue tradition de chasse à la baleine qui amena les Basques à s'établir parmi les premiers à Saint-Pierre-et-Miquelon, et entretenus plus tard par une fraternité indépendantiste. C'est tout l'attachement de l'auteur pour son pays natal, le Québec, et pour la région de Bordeaux où il vit maintenant, qui transparaît ici, dans une véritable ode à ces deux coins du monde où il fait voyager le lecteur.


L'installation de ce cadre s'accompagne de la montée d'une tension savamment entretenue, qui finit par rendre la lecture proprement haletante, jusqu'à un dénouement aussi inattendu que magistral. L'on en sort pantelant et admiratif, songeur quant à la violence de l'histoire politique du pays basque, à ce qui fait l'identité d'un peuple, aux différentes formes d'engagement pour faire évoluer une cause, à commencer par la guerre et le terrorisme, et, enfin, à l'impossibilité de réparer certaines erreurs.


Court et intense, ce texte aussi addictif qu'instructif réussit, en cent cinquante pages, à livrer une réflexion sensible et intelligente sur des sujets complexes. Sa mécanique implacable et bien huilée m'a laissée sonnée et éblouie. Coup de coeur.

Lien : https://leslecturesdecanneti..
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La lettre d'une épouse à son mari.
Une lettre en forme de journal intime où notre narratrice admet que tout était faux.

Une vie subie plus que vécue.
Il y a plus de vingt ans, Oyana a été complice de l'horreur. Contre sa volonté mais persuadée d'aller dans le bon sens, elle a participé à commettre l'irréparable.

Aujourd'hui, l' ETA vient d'annoncer sa dissolution et pour Oyana, c'est sa vie en suspens qui peut reprendre.

Faux nom, histoire familiale inventée, mariage d'amour mais de convenance et plus de vingt années qui passent dans un pays qui n'est pas le sien, dans le mensonge et les secrets.
Il est temps de tout avouer, à soi-même et aux autres, il est temps de rentrer et d'affronter son passé.
De ce père inconnu qu'elle a toujours rejeté elle en a finalement copié inconsciemment les erreurs. de ce père adoptif, elle a tiré l'amour de la mer et l'apprentissage de la mort.

Le pays basque, son ocean et ses montagnes, sont à eux seuls un personnage que l'on découvre à travers à travers les yeux d'Oyana durant sa jeunesse.
Un territoire épris d'indépendance, ancré dans ses terres avec ces bergers et pourtant fier de ses marins, de ses découvreurs de nouveaux territoires par delà les mers.

Une ode d'amour à cette terre, douce et tranquille, bariolée et colorée, vivante et puissante où la violence a pourtant régnée durant des décennies.

L'histoire d'une victime qui a commis le pire et qui a subi son exil forcé.
Un format original, une histoire triste et pleine d'ironie.
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En mai 2018, l'ETA, organisation séparatiste basque, annonce sa dissolution et la fin de la lutte armée. Pour Oyana, la nouvelle n'est pas forcément bonne. En tout cas, elle fait remonter d'un coup tout son passé à la surface. Car la vie d'Oyana semble indéfectiblement liée à l'ETA. La jeune femme est née le 20 décembre 1973, le jour où un attentat fracassant envoyait dans les nuages le Premier ministre de Franco, Luis Carrero Blanco. Un attentat dans lequel était impliqué le père d'Oyana. Mais celle-ci grandit insouciante, sans se préoccuper d'engagement politique ou de lutte nationaliste, jusqu'au jour où, à peine adulte, elle se trouve elle-même impliquée, bien malgré elle, dans un autre attentat, qui tua une mère et son jeune enfant. Sommée par l'organisation de disparaître, elle s'exile au Mexique, sous une fausse identité et un faux passé. C'est là qu'elle rencontre Xavier, un Québécois qui l'emmène dans sa Belle Province.
Mais ce soir de 2018, le sentiment de culpabilité d'Oyana resurgit, et avec lui tous les mensonges et les non-dits enfouis depuis 23 ans qu'elle vit avec Xavier à Montréal. Débordée par ses émotions, elle sent qu'elle doit prendre le large, retourner en France. Elle entreprend alors d'écrire une lettre de rupture à son compagnon, dans laquelle elle tente de s'expliquer sur son silence, son passé trop lourd, sa fuite.

"Oyana" adopte donc la forme épistolaire, mais pas uniquement, puisque le roman est entrecoupé de chapitres plus documentaires sur l'histoire de l'ETA. Avec simplicité, il pose des questions insolubles sur la culpabilité, l'engagement, la lâcheté, le hasard qui fait mal les choses, la légitimité de la violence née de l'injustice, le terrorisme séparatiste contre le terrorisme d'Etat, la lutte armée dans laquelle, à la fin, il n'y a que des victimes, des deux côtés.
Des thèmes très intéressants, mais le roman ne m'a pas convaincue pour autant. Je n'ai ressenti que peu d'empathie pour Oyana, et le virage pris vers le thriller dans les derniers chapitres ne m'a pas paru très vraisemblable. Et j'ai eu la drôle d'impression que l'auteur réadaptait à la sauce basque la formule qui avait si bien fonctionné avec "Taqawan" : avec le même type de construction éclatée, on remplace les saumons par les baleines, en y incrustant, non plus des informations et légendes sur le saumon, mais des passages historiques sur l'installation de pêcheurs basques au Québec quelques siècles plus tôt, ce qui permet de tracer un parallèle entre ces deux peuples frères en volonté indépendantiste, en y mêlant un épisode contemporain dramatique.
Intéressant et bien amené, donc, mais pour moi moins prenant et surprenant que "Taqawan".
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Oyana née en décembre 1973 dans le Pays basque pensait son passé derrière elle. Exilée au Canada, mariée avec un médecin depuis de nombreuses années…elle pensait avoir cloisonnée sa vie et pourtant en mai en 2018, tout remonte, elle ne peut plus rien garder, elle veut expliquer à cet homme qu'elle aime qui elle est vraiment et veut revenir à ses origines.
Livre lu dans le cadre du prix des lecteurs sélection 2021 (livre de poche) catégorie polar. Je ne suis pas d'accord avec la classification dans « polar », je dirais plutôt noir car on parler de secret, d'exil, d'ETA, cette organisation armée indépendantiste basque qui réalisait des attentats spectaculaires. L'originalité du livre est dans sa forme, son style, différent de ce que l'on peut voir habituellement. le personnage aurait du me toucher, me faire ressentir plus d'émotion mais j'ai eu une grande distance avec elle, du mal à m'accrocher pourtant le thème est très intéressant. Je ne serais pas vous dire pourquoi,…
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Ce que j'ai ressenti:
Et s'échouer sur la page…
Oyana se livre et se délivre pour écrire une lettre d'adieu à l'homme qui a partagé sa vie pendant plus de 23 ans. Entre roman épistolaire et documentaire , Eric Plamondon nous emmène dans les remous politiques de l'ETA et les eaux troubles du coeur d'une femme. de par sa forme originale, j'ai été surprise par cette proposition de roman, peut être encore plus intime que Taqawan avec cette femme qui cherche à trouver les mots pour raconter ce passé trop lourd, les fautes et les erreurs de jeunesse. Une femme déboussolée qui essaye de se pardonner un peu, sur le papier, afin d'apaiser la culpabilité mordante…

« J'ai simplement besoin de t'écrire, d'écrire, de parler avec quelqu'un. Maintenant que je t'ai quitté, il ne reste plus que toi. »

Vivre en apnée…
Suite à la dissolution de l'ETA, Oyana revient sur ses souvenirs, ses origines et cette partie sombre qui la lie à ce groupe révolutionnaire. Parler de terrorisme et d'idéologies, souffrir d'appartenance et de fuites, ressentir l'exil et les amours perdus…C'est très sensible de par son sujet, et aussi parce que c'est vécu de l'intérieur, par une femme qui s'est noyée dans un océan de remords…En apprenant cette nouvelle, Oyana ressent comme une puissante envie de remonter à la surface, de faire jaillir celle qui s'est cachée trop longtemps dans les profondeurs… Elle brûle d'un besoin de reprendre son souffle, quitte à se mettre à nue sur ses agissements…

« A chacune son séisme. »



Et voir, le cycle de la vie…
Ce qui est extraordinaire avec cet auteur, c'est qu'avec une simplicité étonnante mais une intelligence fine, il nous parle des tourments de la vie, de la douleur du deuil et de la beauté de la nature. J'adore sa manière de présenter ses sujets, avec des chapitres courts et intenses, certains instructifs et d'autres plus romancés. Avec Oyana, Eric Plamondon nous sensibilise sur un phénomène dramatique de l'environnement: la pêche et l'exploitation des cachalots. En faisant un parallèle avec la violence faite à ses animaux et ces actes de terrorismes, c'est toute une vague d'émotions qui viennent nous submerger. Un très joli moment de lecture!

« Il y a des moments dans la vie où la question du choix ne se pose pas. On ne choisit pas: on agit. »

Le petit plus: La couverture est superbe!



Ma note Plaisir de Lecture 9/10
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Livre lu dans le cadre du Prix des Lecteurs du Livre de Poche.

Décidément, les petits romans ne sont pas vraiment ma tasse de thé. le sujet ici est intéressant, c'est bien écrit, mais j'ai l'impression d'avoir eu à peine le temps de connaître les personnages que c'est déjà terminé. Pourtant l'idée ma plaisait bien, l'histoire d'un nouveau départ, d'une vie passée qui nous rattrape. On alterne donc les récits des différentes périodes et on apprend les choses au fur et à mesure.
J'aime ce genre de construction, mais je me sens frustrée parce que j'ai l'impression que ça aurait pu être plus complexe, plus dense. de la même manière, le côté historique, tout autour de l'ETA, m'a laissée un peu sur ma faim. J'aurais vraiment aimé avoir plus de détails, même si j'avoue avoir appris certaines choses.
J'ai tout de même passé un agréable moment de lecture, mais je laisse derrière moi ce petit livre pour retourner à mes pavés.
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Elle s'appelle Oyana et voulait juste descendre au dépanneur, acheter quelques bières pour la soirée. Prendre un truc à manger pour une soirée tranquille à Montréal, à deux pas de la rue Sherbrooke. Une radio qui crépite, flash-info annonçant la dissolution de l'ETA. Un monde qui bascule, le sien. Les souvenirs resurgissent de son passé, d'une grande violence.

C'était il y a bien longtemps, elle prenait des photos de touristes sur la plage entre deux services dans un bar. Un soir, elle devait juste conduire une voiture, parce qu'un ami le lui avait demandé. Et puis la déflagration d'une bombe, une mère et son fils, simple dommage collatéral. Impossible à en supporter plus.

Elle se souvient d'avoir vu, enfant, un cachalot s'échouer sur la plage de Cenitz. Son regard triste, celui de la baleine, d'une grande vacuité, comme s'il n'avait pas compris ce qu'il faisait sur ce banc de sable. Maintenant, elle prend son appareil photo pour capter le regard des baleines à l'embouchure du Saint-Laurent. Un exil qu'elle pensait irréversible, sans ce petit communiqué sur les ondes locales d'un fait de l'autre bout de l'Atlantique.

Comprendre ses choix, passer de l'oubli au souvenir, revenir sur ses traces et revivre l'invivable. Et tout quitter une seconde fois, pour boire un kalimotxo.
Oyana est née le jour où Luis Carrero Blanco, premier président du gouvernement de Franco, tutoya les étoiles orchestrées par l'ETA, opération Ogro. Est-ce une façon de lier son destin à celui de l'ETA, elle qui pendant toute son adolescence ne s'était pas senti concernée par cette cause basque, malgré ses origines ?
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Mai 2018. L'ETA vient d'être dissoute, Ayana se pose la question de retourner au Pays Basque. "Je vais partir. Je vais partir affronter mes démons. L'abandon est le prix de ma survie."

Elle écrit une lettre à son mari Xavier dans laquelle elle confie ses mensonges, sa trahison, la révélation sur ses origines. Elle raconte son enfance dans le pays Basque où l'ETA fait des ravages à coups d'attentats politiques, sa vie avec lui à Montréal pendant 23 ans...On va suivre ses interrogations sur elle, ses parents, son couple, son avenir... et ce, jusqu'en France, là où son histoire a commencé...

Ce livre mélange lettres et documents, des documents sur les diverses actions de l'ETA, ses victimes, ses morts... C'est très intéressant car je n'avais pas pris le temps de m'y intéresser ou très vaguement. (à tort)

Certaines scènes m'ont mise mal à l'aise et d'autres m'ont beaucoup émue. Il y a beaucoup d'émotions dans les mots de cette femme. Peut-on réécrire l'histoire et effacer les erreurs du passé? Même si j'ai préféré "Taqawan'' de cet auteur, ce petit livre de moins de 200 pages ne peut laisser indifférent.(...)

Ma page Facebook Au chapitre d'Elodie
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« My world is gone »
Après le remarqué «Taqawan», Éric Plamondon nous offre un roman aussi court que percutant mettant en scène Oyana, une femme qui a fui son pays basque natal dans les années 90 et qui a choisi d'occulter son passé douloureux.

Oyana éprouve le besoin de prendre l'air. Quand celui qui partage sa vie part son travail, elle va marcher au Parc du Mont Royal, En ce le 5 mai 2018, elle n'imagine pas encore qu'elle effectue là l'une de ses dernières sorties au Québec. La veille au soir, en parcourant un journal qui trainait dans le restaurant japonais où elle dînait, une brève avait retenu son attention: l'ETA a cessé d'exister. Finie la lutte armée.
Cette nouvelle la ramène vingt-trois ans en arrière, au moment où elle prenait la direction du Mexique pour échapper à la police. ETA n'existe plus, mais «que peut-il rester de tout ça? Les traumatismes dans les mémoires? le nombre de cadavres depuis 1953?» À toutes ces questions vient désormais s'ajouter celle qui hante l'esprit d'Oyana: faut-il rentrer et affronter son passé?
Éric Plamondon, avec le sens de la tension dramatique qu'il avait déjà développé à merveille dans Taqawan, son précédent roman, va travailler par cercles concentriques, racontant d'une part la fin des années 90 avec l'arrivée au Mexique, sa rencontre avec Xavier Langlois le Canadien et d'autre part les «années de plomb» au Pays Basque.
Avec elle, on va feuilleter l'album aux souvenirs, l'amour rédempteur, l'installation au Québec après des vacances aux États-Unis. Et cette relation construite sur la légende d'une orpheline grandissant auprès d'un tonton Joxe et d'une tatie Cristina.
«Je n'arrêtais pas de te dire que je ne voulais pas parler du passé mais du futur.» Mais désormais il est temps de revenir à cette fille du Pays basque, née le 20 décembre 1973, le jour d'un attentat de l'ETA.
C'est sous la forme d'une confession, d'une lettre laissée à son compagnon que nous allons découvrir comment elle se retrouvée impliquée dans la mouvance indépendantiste, comment sans le vouloir elle a été impliquée dans la mort d'une mère et de son enfant et pourquoi elle a dû fuir, un nouveau passeport au nom de Nahia Sanchez en poche. Chronique des années d'un combat aussi idéaliste qu'inégal, mais aussi récit d'un engagement et d'une série d'attentats qui ont ensanglanté l'Espagne et la France, cette douloureuse litanie ne va mener qu'à une seule certitude: la peine des proches, des familles, des amis.
En débarquant à Paris, Oyana ne sait ce qui l'attend, si elle va pouvoir retrouver une vie sereine, comment ses parents et amis vont réagir. Une incertitude qu'elle a envie de surmonter pour retrouver ses vraies racines, car «le Territoire est un langage. Si on ne le parle pas dès l'enfance, il manque toujours quelque chose. »
Éric Plamondon pose en creux cette question: tous les terroristes se valent-ils? Ceux de Daech et ceux qui ont lutté pour l'indépendance basque, pour ne prendre que deux exemples. Ce faisant, il nous explique aussi que ces groupuscules ont une capacité d'entrainement, une dynamique qui fait qu'on ne saurait les trahir pour ne pas se retrouver au ban de la communauté, voire même devenir complice. Avec des conséquences dramatiques. Cette fin d'un monde chantée par Otis Taylor.

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C'est à l'occasion d'une rencontre à la librairie TuliTu de Bruxelles que j'ai ouvert le dernier roman d'Eric Plamondon, le premier de lui que je lis. L'auteur a expliqué son parcours d'écrivain, son angoisse d'écrire son premier roman avant 40 ans, la thématique de sa trilogie (des Américains célèbres à l'ascension fulgurante et à la chute un peu brutale), la genèse du roman Taqawan (qui est dans ma PAL) pour arriver à Oyana.

Oyana est un court roman de 147 pages dont le point de départ est la dissolution de l'ETA proclamée officiellement le 3 mai 2018. Une annonce qui fait en quelque sorte imploser Oyana, qui vit en couple au Québec depuis plus de vingt ans. En réalité, elle est originaire du Pays basque et elle a enfoui ses origines au plus secret. La dissolution de l'ETA ouvre les digues d'une longue lettre qu'elle écrit à son compagnon pendant qu'elle prépare et vit son retour en France. Je n'en dirai pas plus, ce serait « divulgâcher ». Sachez que ce roman parle de combats, de violence, de culpabilité mais aussi d'amour. et de liberté J'ai aimé comment Eric Plamondon diversifie les points de vue et mêle à son récit des documents informatifs (extraits de journaux, de discours officiels) bien intéressants (même si l'auteur avoue lui-même qu'on peut contester la validité de certains de ses apports – eh oui, il est romancier avant tout). Je ne savais pas qu'il y avait tant de liens entre le Pays basque et le Québec.

Cette première lecture et la rencontre avec Eric Plamondon ayant été très agréables, je me réjouis de retrouver celui-ci dans Taqawan (et la trilogie me fait e l'oeil aussi…)
Lien : https://desmotsetdesnotes.wo..
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