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4,11

sur 2488 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Ce recueil regroupe une vingtaine de nouvelles écrite par Poe tournant autour du fantastique. Je dois avouer, pour être honnête, que j'ai une très nette préférence pour le roman par rapport à la nouvelle. Lorsque je lis des nouvelles je suis souvent frustré de devoir quitter si rapidement une histoire qui me plait. J'aime prendre mon temps. J'aime m'imprégner d'une histoire, des personnages, apprendre à les connaitre. Et ce recueil de nouvelle n'a malheureusement pas dérogé à la règle.

Durant 250 pages, Edgar Allan Poe nous raconte une vingtaine d'histoires qui tournent toutes un peu autour des même thèmes. A chaque fois, Poe part d'une situation très ordinaire et petit à petit vire dans le fantastique. Poe manie l'art du sous entendu, du non dit, de l'ambiguïté. Chacune de ces histoires est l'occasion pour Poe d'explorer les obsessions et les psychoses de ses personnages, de gratter le vernis des apparences et de la respectabilité pour nous montrer le coté noir de l'âme humaine.

Mais, pour moi, le gros problème c'est que toutes ces nouvelles se ressemblent trop. Ça tourne toujours autour des trois ou quatre même thèmes : le double, la culpabilité, l'obsession. Les nouvelles sont souvent construites sur le même modèle. J'ai eu l'impression de lire plusieurs fois la même histoire et j'ai laissé tomber à la moitié du livre. Reste que j'ai beaucoup aimé certaines histoires comme le chat noir ou William Wilson. C'est brillamment écrit. Il faut dire que les textes ont été traduit par Charles Baudelaire. Mais c'est un texte exigeant et le dictionnaire est souvent utile.
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J'ai eu tellement de mal à apprécier cette lecture ! Entre des histoires avec un début à rallonge, des descriptions à s'en perdre alors qu'on ne nous a pas encore présenter l'enjeu, une grande difficulté à comprendre de quoi on parle, voire une proposition de narration désagréable... je n'ai clairement pas réussi à rencontré Edgar Allan Poe. de cette vingtaine de nouvelles, seule une me reste vraiment en tête. Sinon... aucune idée de ce que j'ai lu.
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Cela faisait des années que ce recueil m'attirait, tant pour son titre que pour l'avoir beaucoup rencontré dans des mots fléchés et le savoir présenté comme initiateur du roman policier.

Comme toujours, une critique n'est pas une déclaration de valeur universelle mais bien le reflet d'un ressenti accordé sur la sensibilité du lecteur. C'est évident mais il est parfois nécessaire de le rappeler.

J'ai d'abord pensé que j'en attendais trop mais plus j'avançais dans l'ouvrage plus je me suis rendu compte que cette grande déception venait de l'ouvrage lui-même, sous tous ses aspects.

En ce qui concerne la référence au roman policier, j'avoue ne pas voir où elle se trouve, il doit s'agir d'autres ouvrages comme "Double meurtre dans la rue Morgue". En ce domaine, je trouve Sue bien plus évocateur, sans parler de Conan Doyle (je reconnais que ce dernier affirme avoir été influencé par Poe).
Je trouve d'ailleurs amusant que cette référence au roman policier contribue à construire sa légende d'auteur de référence, alors que pour beaucoup ce genre est encore actuellement considéré comme un sous-genre

Pour la référence au fantastique, je comprends mieux cette analyse mais suis loin de la partager. J'aime le fantastique mais pas dans cette dimension qui me fait davantage penser au fantasy, au gothique voire au gore, genres que j'élimine d'office tant il me déplaît.
On ne peut davantage faire référence à la science fiction à la prospective ou à l'aventure magique.

Reste les personnages !
Ils sont dans la droite ligne du peu que je connais de la littérature américaine. On y rencontre des personnes tourmentées toujours à la recherche d'explications tordues bas"es sur la responsabilité des autres mais surtout par la leur. Des réflexions qui ne font que les enfoncer davantage sans aucunement les aider. Plus on avance, plus c'est sombre et le dénouement... n'en est jamais un. Ces personnages s'apitoient sur leur sort, sont présentés comme étant le centre du monde.
Sans intérêt pour moi.

On devine également, me semble -t- il l'arrivée de la période romantique qui, elle aussi, est loin de faire partie de celles que j'aime, en raison de ces façon de tourner en rond sans jamais avancer, sans jamais comprendre d'où vient ni où va le héros, un héros qui se complaît dans ce questionnement creux et sans fin. Je retrouve cela aussi dans la musique de cette époque.
Et pourtant on croise alors Balzac et Zola qui peignent la société avec un trame romanesque. Gervaise ne s'interroge pas sur le pourquoi de la déformation du deuxième métatarse du troisième orteil de son pied gauche. Elle est dans la vraie vie, elle souffre, elle se bat et on comprend pourquoi.
Elle est dans la vraie vie... faut-il se dire que ces auteurs, totalement déconnectés de la réalité, avaient un véritable potentiel d'homme politique ? C'est bien à ce moment là qu'a vécu Lamartine...

Lorsque je lis, j'aime que l'on me raconte une histoire, j'aime que cette histoire m'interpelle sur des conditions humaines, sur un déroulement historique, sur l'évolution d'une société mais je ne cherche nullement à lire un compte-rendu de consultation psychiatrique de personnes s'enfonçant dans une dépression.
Peut-être faut-il se rappeler le goût de cet auteur pour l'alcool et des drogues diverses et ne voir dans ses lignes que la transcription de ses délires ? Quoiqu'il en soit c'est toujours autant sans intérêt.



En conclusion, au cas où cela ne serait pas évident, je n'ai franchement pas aimé. J'ai déclaré forfait au milieu du livre. Je perdais mon temps et ai préféré aller sur d'autres chemins pour faire des rencontres qui parlent davantage à ma sensibilité.
C'est un ouvrage où je me suis profondément ennuyé, grandement en raison du fond mais peut-être encore plus en raison de la forme. Jamais on n'arrive à se projeter dans l'espace ni le temps et aucune empathie pour un personnage ne se développe pas plus que l'émergence d'un rejet face à ces personnalités qui n'en sont pas. Pour un psychopathe, au moins on éprouve un rejet total. Là, rien que de l'agacement et de l'ennui.

La qualité de l'écriture ? Je ne sais qu'en dire. Soit le manque d'intérêt du sujet rend l'écriture insipide, soit l'écriture trop lourde accentue l'ennui. Je ne sais pas.
Certains pourraient me reprocher de me comporter comme ces personnages en parlant de moi et je comprendrais votre ennui... mais à côté de ces nouvelles, cet ennui ne serait rien.
Je ne sais pas vraiment. Il me reste un sentiment d'écriture recevable mais cela ne peut suffire.

C'est un auteur que je ne rejette pas car il me semble intéressant en tant que témoignage de l'histoire de la littérature et de l'époque mais ce recueil ne figure nullement dans les lectures plaisirs ou humainement enrichissantes.
C'est surchargé, inconfortable et pompeux comme l'était la mode de l'époque, tout comme cela le fut dans les années dites folles. La littérature de cette dernière époque est quand même plus recevable.
Je vais cependant tenter la lecture d'un roman probablement d'un autre genre comme "Double meurtre dans la rue Morgue" mais j'avoue qu'au vu de l'époque et de la nationalité, je pars avec un a priori peu favorable. Par contre, relire un Conan Doyle...

Quelle note donner ?
Pour l'intérêt historique de la littérature ; 3
Pour le plaisir de lecture 0.5
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Je sais que ma critique va me faire attirer les foudres de certain.e.s fans de Poe, mais je n'ai absolument pas aimé ce recueil de nouvelles.

Certes, je découvrais Poe avec cette lecture, sûrement pas la plus conseillée, mais j'ai trouvé son style lourd et illisible.

Quelques nouvelles m'ont beaucoup plues, je dois l'avouer, mais j'avais l'impression que certaines n'avaient ni queue ni tête, ou me semblaient très glauques...

Peut être etait-ce aussi la traduction de Baudelaire qui alourdissait le texte originel. J'ai beau admirer Baudelaire pour la qualité et la justesse de ses oeuvres, je ne pense pas que la traduction soit l'un de ses points forts...
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"Et dans les sillons de sa joue je lus les légendes du chagrin, de la fatigue, du dégoût de l'humanité, et une grande aspiration vers la solitude."

Pour une fois, je débute une chronique par une phrase qui a su me séduire. Je l'ai trouvé vers la fin de ce livre et bizarrement, ces quelques mots résonnent avec mon coeur. J'avais l'impression que l'auteur avait su me résumer à la perfection. Je ne vais pas trop m'attarder sur celle-ci, car chacun interprétera cette citation à sa façon, et me concentrer sur la tâche difficile qui m'attend : rédiger mes ressentis au sujet du livre que je viens tout juste de refermer. Tout d'abord, il est clair que ce n'est pas avec lui que l'exploration des différents univers d'Allan Poe doit se faire. Néanmoins, au sein de ce recueil, j'ai pu y trouver quelques histoires que je connaissais déjà et qui ont su me faire sourire lors de nos retrouvailles. Je ne vais pas cacher leur titre, il s'agit du Chat noir et du Coeur révélateur. Néanmoins, d'autres textes ont su me séduire alors que d'autres… n'avait ni queue ni tête. Peut-être avais-je placé trop d'espoir en cet auteur et c'est aussi pour cette raison que ma déception se fait aussi grande. En tout cas, avec cette chronique, mes listes font leur retour et cette fois, j'ai beaucoup de choses à dire :

Points négatifs :

- Beaucoup d'histoires qui commençaient super bien et à la fin, ben désolé mais ça foire. le texte qui m'a le plus interrogé concernant le but de son existence est l'homme des foules. Se lancer sur les traces d'un individu qui attire toute notre attention, tout au long d'une histoire et ne jamais réussir à mettre la main dessus… Sachant qu'à la fin, ben le protagoniste principal est toujours à ses trousses… voilà quoi. A mes yeux, ce texte n'avait aucune utilité.
- En tournant la dernière page de ce bouquin, j'avais une désagréable sensation d'avoir perdu du temps et ça, ben je n'aime pas. D'ailleurs, je croise les doigts pour que la lecture suivante soit beaucoup plus sympathique car je ne tiens pas à finir mon année littéraire sur de mauvaises notes.
- La présence est un peu trop forte à mes yeux, des religions monothéistes.

Points positifs :

- Tout d'abord, j'ai beaucoup aimé que ce recueil de nouvelles soit également un reflet des moeurs de l'époque. le vin anime très souvent les protagonistes et l'auteur ne se prive pas de parler de la prise d'une drogue très courante : le pavot.
- Un texte a su faire battre mon coeur pour sa légèreté, sa poésie et son univers. D'ailleurs, c'est de ce texte qu'a été tiré la citation que j'ai placé en première ligne de cette chronique : Silence.
- Contrairement à la plupart des lecteurs qui se sont risqués sur ce recueil, ce n'est pas la première moitié des nouvelles qui a su me séduire mais la seconde.
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Un peu trop extraordinaires et portées sur la morale pour moi.... je n'ai pas été adepte de ce recueil.... ou à relire plus tard peut être!
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