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Claude est une quadragénaire en perte de motivations. Lorsqu'elle découvre une annonce qui propose d'acheter un hameau déserté, elle ose penser que c'était ce qu'elle attendait. D'autres femmes décident de la rejoindre. Mais les béguinages et leurs béguines ont depuis longtemps disparus de nos villages ! Et il semblerait bien que les mentalités- et la place des femmes dans nos sociétés- n'aient pas tant évolué qu'on pourrait le souhaiter. L'auteure nous ménage cependant un épilogue "moins pire" qu'imaginé.
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S'il était possible de mettre 6 étoiles / 5 à cet ouvrage, j'en mettrais sûrement 7. Un immense coup de coeur. Une histoire qui sonne juste, qui sonne vraie, des femmes attachantes et fortes en convictions, j'ai été ébranlée et n'ai pas réussi à quitter les pages des yeux. J'ai aimé les teintes de ces femmes, toutes incarnant la lutte et le courage, à leur manière. C'est un beau moyen de parler de la diversité des parcours et des âmes qui peuvent se rejoindre dans des valeurs et des utopies communes. Et, surtout, j'ai aimé cette histoire de la colère, et toutes les questions politiques qui en découlent. Comment peut-on en vouloir aux femmes violentes, avec ce compteur des féminicides qui ne baisse jamais, année après année ?! Après le traitement politique et sociétal qui en est fait ? Bref. Un récit poignant, qui fait réfléchir, qui remue, qui donne envie de rire, de hurler, de pleurer et, par-dessus tout... Qui fait rêver d'indépendance !
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C'est le deuxième roman que je découvre de Sophie Pointurier après avoir fortement aimé La femme périphérique. Encore une fois c'est une belle réussite !

C'est simple, ce roman m'a tenu en haleine jusqu'à la fin. Un roman féministe qui se lit comme un thriller explorant la violence des femmes.

Le roman est construit sur deux temporalités. L'arrestation de Claude et son interrogatoire. En alternance avec son parcours jusqu'à ce geste fatidique.

L'écriture de Sophie Pointurier est brute et porte avec panache les thèmes de la place des femmes dans notre société, l'emprise des hommes sur elles. C'est intelligent, documenté donnant une force incroyable au récit.

À travers le portrait de ces quatres personnages féminins, c'est les liens entre les femmes qui est exploré. de prendre conscience de la force qu'elles possèdent. J'ai adoré Claude pour son engagement, sa détermination et son courage qu'elle va partager avec ces autres femmes.

Femme portant un fusil est une ode à l'amitié, un livre inspirant qui se dévore. Un roman coup de poing que je vous invite à découvrir !
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Claude, est une femme de 40 ans, payée au SMIC et mère d'un garçon de 16 ans. Depuis quelque temps, elle traverse une période de crise, sombre très souvent dans une routine pénible et se laisse vivre. Jusqu'au jour où elle repère sur une annonce sur internet : un hameau entier et à l'abandon est à vendre dans le Tarn. Grâce à cet “amas de maisons”, sa petite flamme longtemps éteinte se ravive : elle souhaite créer une communauté de femmes. Inspirée du mouvement des béguines, et au gré des rencontres, le lieu se construit. A l'arrivée, quatre femmes, de tous âges, de tous horizons, unies par un même projet, cohabitent. Ensemble, elles rêvent de paix, d'un jardin, d'un potager, d'élever des moutons… jusqu'au jour où un drame se produit.

A travers ce roman, Sophie Pointurier questionne ses lecteurs et dresse le portrait de femmes décidées à se construire un espace à elles. L'idée ? S'épanouir, se regrouper et vivre loin des hommes, en toute liberté et sécurité. de son écriture vive et précise, l'autrice nous embarque en terre rurale française dans le quotidien de ces femmes, isolées de tout prêtent à tout pour se défendre ensemble. Un beau roman autour de la solidarité, de l'amitié et d'un simple désir, celle d'une vie simple.
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UN ROMAN ENGAGÉ 🧨

Elles étaient quatre. Claude, Harriet, Élie, Anna. Grâce à elles, un hameau à vendre, loin de tout au coeur du Tarn est devenu un lieu privilégié pour les femmes. Mais aujourd'hui, Claude doit répondre du meurtre d'un homme.
Alors face aux gendarmes, hop on rembobine... pour comprendre comment elles sont passées de la vie apaisée à la révolte.

Avec ce roman à la construction très intéressante, Sophie Pointurier dissèque la diversité des liens qui peuvent unir les femmes. Quatre femmes victimes de la violence des hommes qui nous représentent toutes. Quatre femmes qui nous livrent une sublime ôde à l'amitié et à la liberté. Mais leur utopie rêvée va bien trop vite se changer en drame quand l'une d'elles va prendre les armes...

" Je ne les déteste pas, moi, les hommes. Je m'en passe c'est tout. Depuis que jai décidé de vivre en
dehors de leur société, de leurs regards, ma vie a changé, le quotidien s'est apaisé et mon corps tout entier a enfin commencé à respirer."

Ce roman est inspiré de faits réels, de ces béguines qui ont décidé de s'affranchir de tout et de vivre en communauté d'entraide. Et si le questionnement autour de la condition féminine est passionnant, il m'a manqué de la chaleur, j'aurais aimé que ça bouillonne et que ça fasse des étincelles. Je regrette cet ensemble un peu fade, manquant d'émotions, de nuances et de profondeur.

Vous l'aurez compris, c'est un avis un peu mitigé que je vous livre aujourd'hui. Malgré tout je ne retiens que le positif, le message et l'engagement de ce roman et je relirais cette autrice si j'en ai l'occasion !

& vous, qu'en avez-vous pensé? Vous connaissez cette autrice? 🥰
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C'est grâce à ma participation en tant que juré du prix du Roman Fnac que j'ai découvert ce roman féministe de Sophie Pointurier. "Femme portant un fusil", tout est dit dans le titre ! Attention, vous allez avoir affaire à des femmes guerrières...

Claude a besoin de changer d'air car elle commence à tourner en rond. En attendant que les choses bougent, elle rêve devant l'annonce d'un petit hameau à vendre, loin de tout. C'est lors de la tentative de suicide d'une inconnue qu'elle va rencontrer Elie. Celle-ci va l'accompagner dans ses rêves et passer une petite annonce pour trouver d'autres femmes partantes pour acheter collectivement ce hameau. Harriet, britannique passionnée de Kate Bush, va ainsi les rejoindre. le seul hic dans cette histoire, c'est que le hameau est traversé par un chemin sur lequel leur unique voisin a un droit de passage. Ce voisin, qui souhaitait également acheter le hameau, va vite devenir envahissant face à cette communauté de femmes.

J'ai appris énormément de choses avec ce roman qui m'a plongé dans un univers dans lequel les femmes sont puissantes : je ne connaissais pas l'Oregon Women's Land Trust ni la danse de Kate Bush, et j'en ai appris un peu plus sur les béguines que j'avais déjà découvertes en Belgique. L'histoire est palpitante et bien construite, à base de flashbacks chaque deux chapitres. Ces femmes fortes qui vont s'unir dans la violence pour défendre une cause juste sont inspirantes, bien que je ne cautionne pas la violence. Je crois encore au dialogue. J'ai grandement apprécié cette lecture instructive et passionnante qui va sans nul doute faire polémique !


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C'est un roman de femmes que nous propose l'autrice en s'inspirant du béguinage, ces femmes qui vivaient sans aucun homme, mouvement né au XIIe siècle.
Ici, 4 femmes investissent un hameau pour vivre entre elles, proposant de créer une communauté pour toutes les femmes qui le souhaitent.
Mais la violence fait aussi partie de leurs histoires et elle est très présente dans ce hameau.
Une histoire intéressante qui a bien éveillé mon intérêt.
Une histoire courte mais incisive. A lire d'une traite. Il aurait pu être encore plus fort dans la démonstration de la violence. C'est peut être le seul bémol.
En tout cas c'est un livre qui m'a plu. C'est pas juste une histoire de femmes. C'est sans jugements.
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J'ai lu avec plaisir ce 2ème roman de S. Pointurier, on y sent le même intérêt pour défendre la cause féminine et une certaine montée en puissance sur le sujet. J'avais apprécié La femme périphérique, son premier roman, et j'ai retrouvé un style fluide et noté une construction plus alerte. La narration de Femme portant un fusil, est assez intrigante grâce aux courts chapitres alternant enquête et récit des faits antérieurs. On se laisse aisément mener vers la résolution du mystère du premier chapitre.

Le résumé :
Une rencontre fortuite avec Elie, un coup de coeur pour un hameau de 5 maisons à vendre et Claude se lance vers l'inconnu : elle change de vie pour retrouver le goût de vivre à l'aube de la cinquantaine. Claude, Elie, Harriet et Anna, ces 4 femmes seules, s'investissent dans la mise en valeur de ce lieu situé près d'Albi et créent l'asile dont elles rêvent depuis plus ou moins longtemps.
Pour en faire partie, il suffira de signer la charte de cette paisible communauté où chacune prend part aux tâches. C'est sans compter le regard des autres, à commencer par leur gentil voisin Michel. Que sont venues faire ces femmes qui n'y connaissent rien à la ferme ? Pourquoi n'y a-t-il aucun homme parmi elles ? Sur les réseaux, cette communauté a l'air bien trop militante pour être honnête ...Et puis pourquoi une femme porterait-elle un fusil ?
Roman inspiré du travail de F.Flamant Women's Lands, USA, 1970-2010

Je remercie les éditions Harper Collins Traversée qui m'ont fait profiter de cette lecture agréable et instructive dans le cadre d'une masse critique Babelio. »

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Percutant ! Bien montée cette histoire qui nous parle de la cause des femmes et des tentatives collectives de résistance face à des règles sociales qui tendent à les soumettre. Il y a Claude, désabusée et désireuse de changer de vie, son fils Lennie ado un brin déjanté et les autres héroïnes toutes recherchant une vie collective à l'instar des béguinages ou de trusts de femmes aux Etas unis. Leur démarche est à la fois protestation vis à vis d'une société violente à l'égard des femmes et volonté de construire un cadre solidaire et rassurant. Tout ne fonctionnera pas comme prévu, quoi de plus prévisible. le livre balance entre humour, polar et roman plus sérieux.
Comme dans son précédent roman, Sophie Pointurier plaide la cause féminine d'un point de vue original , saisissant une situation particulière exemplaire . C'est à la fois bien documenté mais avec suffisamment de distance et de d'humour pour que le moment de lecture soit distrayant et agréable. Une autrice à suivre...
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J'ai trouvé écho chez cette femme quadragénaire, Claude, qui a perdu ses illusions sur le monde et qui, à la moitié de sa vie, comprend qu'elle ne pourra rien changer. Mais elle a un déclic : un hameau à vendre, l'histoire des béguines, tout ça tourne dans sa tête et elle décide, avec des femmes rencontrées au hasard ou pas, de créer une communauté de femme dans ce hameau. Mais voilà le voisin machiste et patriarcal a un droit de passage sur leurs terres.
On commence donc le roman par la fin : un homme est mort, tué d'un coup de fusil et Claude se retrouve en garde à vue. Les gendarmes l'interrogent et veulent savoir ce qu'il s'est passé, alors Claude leur raconte l'histoire depuis le début : cette petite annonce pour un hameau à vendre...
Et on apprend ainsi toutes les circonstances, les hasards, les décisions, les rencontres, etc. qui ont mené Claude à porter un fusil et à se retrouver au commissariat.
C'est un roman féministe qui se lit comme un thriller ; malheureusement inspiré de faits réels (les femmes battues, maltraitées, tuées par leurs conjoints,...) et des communautés de femmes existant réellement les béguines, Oregon Women's Land Trust,...
Très bien construit, on veut savoir comment on en est arrivé là ce qui rend la lecture fluide et attractive.
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