D'aucun d'entre-nous peuvent se poser cette judicieuse question – Relire ce conte de fée hyper connu. Où est donc l'intérêt ? Celui que là, il s'agit d'une version théâtrale signée
Joël Pommerat et qu'il s'est déjà essayé, avec talent, à ce genre d'adaptation (
le petit chaperon rouge,
Pinocchio).
Voilà donc une version complètement décalée. Tous les personnages : la belle-mère et ses deux têtes à claques de filles, le mari et sa fille, la
Cendrillon de la maison, le roi, le jeune prince et bien sûr le bal. J'allais oublier la fée… Imaginez tout ça version
Luc Besson.
Résultat : Nous plongeons avec enthousiasme dans ce
Cendrillon du XXIe siècle avec un regret, si il y a lieu, ne pas l'avoir vu sur scène.
Il y a le monde du théâtre et le monde de Pommerat et ce n'est pas du « boulevard » mais qu'est-ce-que c'est bon bon.
Mais il y a tout de même des moments très drôles. Par exemple : l'arrivée du mari, de la belle-mère et les deux pestes, au bal donné par le roi, habillés en costumes époque Louis le quatorzième. Où encore le personnage de la fée qui conduit
Cendrillon en bagnole après avoir raté tous ses tours de cartes… On retrouve aussi celle qui perd sa godasse.
PS :
Ils ne se marièrent pas et n'eurent pas d'enfants ensemble