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J'adhère totalement à cette interprétation moderne de Cendrillon.
Les personnages allient à merveille modernité et caractéristiques classiques du conte : la très jeune fille culpabilisante, les soeurs fainéantes et accros à leur portable, la belle-mère obsédée par la jeunesse, le père craignant la solitude. La façon de s'exprimer m'a également plu, mélange de modernité, préciosité et vulgarité. le décor aussi : la maison de verre, froide et moderne. L'appropriation des éléments du conte : l'heure/la montre, la chaussure, la robe, la fée... Je l'aime bien celle-là d'ailleurs, la fée! Complètement à côté de la plaque et s'obstinant à faire de la magie humaine, de la magie fausse qui foire à chaque fois.
Je suis ravie d'aller prochainement voir la pièce!
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Imaginez une scène de théâtre sur laquelle est jouée – Cendrillon -, la pièce de Joël Pommerat.
Dites-vous ensuite que vous avez affaire à un dramaturge qui a pour credo :
" Je n'écris pas des pièces, j'écris des spectacles. le texte c'est ce qui vient après, c'est ce qui reste après le théâtre. le théâtre se voit, s'entend, Ça bouge, ça fait du bruit. le théâtre c'est la représentation."
Et pour mettre en pratique cette profession de foi, Joël Pommerat " métamorphose le plateau " faisant appel à des jeux de lumière nombreux, changeants, stroboscopiques, un bruitage où les voix sont relayées par des micros HF, à la musique, au chant, à la danse.
Des images s'invitent par l'intermédiaire de la vidéo pour "faire fusionner tous les arts de la représentation afin de susciter l'émerveillement soutenu par le rythme du spectacle et sa beauté plastique."

Dites-vous ensuite que Pommerat écrit conjointement texte et mise en scène.
Explication : " Pommerat a développé un processus d'écriture dont la première étape est la scène. Il n'écrit pas le texte avant les répétitions. Il écrit avec la scène " instant par instant ", c'est-à-dire en partant de la présence des acteurs en interaction avec l'espace, la lumière et le son, qui sont simultanément élaborés pour atteindre la plus grande justesse possible.
Les premières notes de - Cendrillon – datent de mai 2010. le processus de création s'est ensuite étalé de mai à octobre 2011. En mai a eu lieu à Bruxelles un stage-casting afin de choisir la distribution. Pendant ce stage, certains membres de l'équipe artistique ( vidéo, musique ) ont aussi commencé à explorer avec Pommerat, dont ils avaient lu les notes, quelques éléments spectaculaires. Mais l'entrée en écriture s'est vraiment concrétisée lors d'une deuxième étape de travail en juillet avec les acteurs et l'équipe. La recherche a continué pendant une troisième session de répétitions au Théâtre national de Bruxelles en septembre et jusqu'à la première. Ainsi, Pommerat écrit texte et spectacle conjointement. Dans les jours qui suivent la première, il continue d'ailleurs à les modifier à l'épreuve des représentations et du public."

C'est dire si lorsque vous avez le texte entre les mains vous réalisez qu'il vous manque tout ou partie de l'essentiel, et ce même si l'on rassure le lecteur que vous êtes par une phrase du genre " le texte possède cependant une valeur propre qui rend possible sa lecture et son analyse..."

Soit, on n'a pas le choix... place à la découverte du texte.
Pommerat écrit ou réécrit des contes.
Parce que le conte " relève d'une tradition orale et communautaire "
"Un conte, c'est une durée, celle d'un récit, et c'est un état d'être ensemble. Pour être ensemble, si je veux intéresser le spectateur et être avec lui, je vais travailler sur ses représentations. C'est une forme de stratégie. Je suis un conteur, je vais agir avec son imaginaire."
Et chaque spectateur apporte sa part d'imaginaire.
Contrairement aux idées reçues, le conte ne s'adressait pas originellement aux enfants.
Et si Pommerat les a "expérimentés" avec ses propres filles, il a très vite compris que " ces histoires ont imprégné son caractère et influencé des choix importants de son existence."
Ses contes lui permettent de " jouer à retrouver ce que c'est, vraiment, souffrir, éprouver sans subir...Il invite les spectateurs à expérimenter ce qui dans la vie les terrasserait : la peur, le mal, la mort etc."

L'histoire est contée à partir d'un narrateur ; le narrateur étant un guide qui nous invite à entrer dans l'histoire, un accompagnateur éclairé et bienveillant qui aiguise nos appétits et tempère nos tempêtes.

Dans cette version de - Cendrillon – revisitée par Pommerat, le narrateur est une narratrice, dont la voix off est dotée d'un accent italien ( précisé dans les notes ).
Cette version est plus proche de celle des frères Grimm que de celle de Perrault en ce sens que tout part de la mort de la mère de Cendrillon et de ce qui résulte de dette mort.
Cendrillon alias Sandra dite Cendrier ( surnom donné par ses soeurs car Sandra empeste le tabac ; son père fume en cachette de sa future femme et " compromet " sa fille, de même que la fée qui n'arrive pas à se déprendre de cette addiction ) perd sa mère et va être soudain confrontée à la mort et au deuil impossible.
Avant de mourir sa mère lui a murmuré à l'oreille des mots que la " très jeune fille " ( ainsi désignée dans la pièce ) a mal interprétés :
-"Ma petite fille , quand je ne serai plus là il ne faudra jamais que tu cesses de penser à moi. Tant que tu penseras à moi tout le temps sans jamais m'oublier... je resterai en vie quelque part."
Ce à quoi Sandra répond :
-" Maman, je te promets que je penserai à toi à chaque instant. J'ai très bien compris que c'est grâce à ça que tu mourras pas en vrai et que tu resteras en vie dans un endroit secret invisible tenu par des oiseaux.
J'ai très bien compris que si je laissais passer plus de cinq minutes sans penser à toi ça te ferait mourir en vrai. Ne t'inquiète pas maman, je ne te laisserai pas mourir en vrai, tu peux compter sur moi. Tous les jours, à chaque minute et pendant toute ma vie, tu seras dans mes pensées...N'aie pas peur."
Dès lors Sandra s'enferme dans ce processus de deuil impossible que beaucoup connaissent... Lorsque j'ai perdu ma fille aînée et que je courais un semi-marathon, je demandais que le speaker prononce au franchissement de la ligne d'arrivée le nom de ma fille défunte, j'ai pas mal de bouquins qui ont été dédicacés par André Velter, Atiq Rahimi, Chahdortt Djavann etc au nom de ma fille, tous les 1ers décembre moi l'agnostique je faisais dire une messe pour elle qui était athée afin que le prêtre dise son nom... je ne voulais pas la laisser vraiment mourir... et comme la Cendrillon-Sandra de Pommerat, j'aurais très bien pu acquérir une montre qui sonne toutes les cinq minutes nuit et jour pour être sûr de ne pas cesser de penser à elle.
Sandra vit donc son deuil impossible dans la dépréciation d'elle-même et dans la culpabilité, n'étant pas forcément à la hauteur de sa promesse.
Vient très vite le jour où son père lui annonce qu'il veut refaire sa vie.
Tous deux partent vivre dans la maison de verre de celle qui va être la future épouse et la belle-mère, laquelle a deux filles, " soeur la grande " et " soeur la petite ".
On loge Sandra au sous-sol dans une pièce délabrée, sans fenêtre, avec pour tout mobilier un vieux lit, une armoire et une chaise.
On lui confie toutes les tâches domestiques les plus ingrates qu'elle accueille avec la gratitude des pénitentes.
Le temps passe... un beau matin la famille reçoit une invitation du Palais royal pour une réception en l'honneur du " très jeune prince ".
Alors que la belle-mère et les deux soeurs ne se sentent plus de joie, Sandra fait la connaissance de sa fée. Une fée blasée qui, bien qu'immortelle, meurt d'ennui depuis 300 ans et pimente sa vie de fée en troquant la magie magique contre la magie amateur ; l'échec de ses tours de magie pimente sa vie...

Tous les éléments du conte ( la souffrance de Cendrillon, le bal, la rencontre avec le prince, le soulier ) sont là mais repris ou redistribués à la façon Pommerat.
J'ai précédemment évoqué sa vision très personnelle de la fée, le prince n'est pas un prince charmant mais un enfant grassouillet prisonnier lui aussi d'un deuil impossible... Il y a des trouvailles qui mettent en scène la chirurgie esthétique, une vision des oiseaux très " verrière " etc... le tout ponctué par des dialogues écrits dans une langue contemporaine, parfois vulgaire, presque toujours " orale ", mais enlevée, alerte et percutante.
Bien évidemment les interprétations possibles sont multiples et on ne peut manquer de se référer à Freud, à la psychanalyse, à Bettelheim...

J'ai pris beaucoup de plaisir à lire cette pièce, qui m'a touché et fait sourire tout autant.
Ce conte est revisité avec verve, émotion, talent et vous rappelle que les bons contes gardent leurs amis.
Compte tenu de ce que j'ai repris dans ma longue introduction, c'est plus que beaucoup d'autres une pièce à voir sur scène.



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S'imaginer une maison, une prison
de Verre où s'écrasent des cadavres d'oiseaux morts.

Descendre des cendres de sa mère
Morte
Recueillir les cendres de la cigarette - de son père
Qui se consume

Accomplir sa liste de tâches :

Sortir les poubelles
Décrasser le four,
Déboucher les chiottes
etc.

C'est la vie
de merde
de Sandra-Cendrier-Cendrillon.
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"A peine sortie de l'enfance, une jeune fille s'est tenue au chevet de sa mère gravement malade. Quelques mots prononcés à mi-voix par la mourante et peut-être mal entendus par sa fille et voilà celle-ci liée à la mort, tenue à un rôle, penser à sa mère jusqu'à la fin des temps, sans quoi celle-ci mourra pour de bon. La petite s'inflige les pires fardeaux pour se punir d'oublis ponctuels, elle nettoie tout ce qu'elle peut nettoyer, elle range tout ce qu'elle peut ranger, elle devient la bonne à tout faire de la maisonnée, assouvissant une pulsion masochiste qui consiste à faire tout ce que sa mère faisait et même au-delà. C'est à ce prix qu'elle ne l'oubliera pas, sinon sa mère mourra une seconde fois.

« C'est peut-être parce que comme enfant j'aurais aimé qu'on me parle de la mort, déclare l'auteur » que le projet de ce spectacle est né. Les enfants, infans, ceux qui ne parlent pas, sont victimes des mots des adultes « elle est morte ta mère, lui assène sa belle-mère, on ne parle plus de ta mère ici », tout ça ce sont des histoires de gosses pense le père de Sandra, la cendrillon de ce conte moderne, lui qui veut refaire sa vie comme on dit. Il faut tourner la page, aller de l'avant, arrêter les rêvasseries et entrer dans la réalité ; mais justement le passé ne passe pas. Dans les rêves, véhicule de notre mémoire profonde, le temps n'existe pas, les malentendus ont la vie dure. Comment parler de la mort aux enfants ? que veut dire « le travail de deuil », est-il possible ? Dans cette histoire revisitée par Joël Pommerat tout le monde ment, le jeune prince du conte a lui aussi perdu sa mère très jeune. Son père, le roi, entretient l'illusion du retour de son épouse auprès de son fils et lui promet un appel téléphonique qui, bien évidemment n'arrive jamais. Voilà comment la vie de ces deux jeunes gens s'est arrêtée.(...)"
Sylvie Boursier dans Double Marge (Extrait)
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Cendrillon, on connait tous. Au moins la version édulcorée de Disney, peut-être A tout jamais (de Andy Tennant avec Drew Barrymore et Anjelica Huston) et parfois la vraie version, quelque peu violente sur la fin.
Là Pommerat fait table rase, ne gardant que les éléments essentiels : Cendrillon, la belle-mère, les soeurs, le père, le roi, le prince et la fée bien entendu ; ainsi que les symboles : la montre et la chaussure.Mais pas de manière classique, pas comme on s'y attend. Pas de citrouille ou de magie. Un langage tout à fait contemporain.
Et pourtant c'est Cendrillon, le conte. Les histoires de famille, l'amour, le mépris, le mensonge. La découverte de l'autre, la solitude. le deuil de la mère, la haine de la belle-mère.
Un spectacle que j'espère voir mis en scène, par Pommerat ou un(e) autre.
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La fée dans le Cendrillon de Joel Pommerat :

Elle arrive en se cassant la figure. Visiblement, elle n'a pas la tête d'une fée. Mais elle se présente comme telle. Elle fume dans cette chambre sans fenêtre. Elle se ratatine sur le lit de Cendrillon.
Mais alors qu'a-t-elle de fée cette rigolote ? Maladroite comme elle est.
Elle vient bousculer Cendrillon et lui amener ce simple et important conseil : vis vis.
N'oublies pas le deuil de ta mère mais vis. Amuse-toi. le deuil ne doit pas te priver d'une vie normale ; d'une vie joyeuse. Ne t'enfermes pas dans le passé. Ne passes pas à côté de belles opportunités.
Peu importe si cette fée s'en mêle avec ses pouvoirs et rate ses tours de magie des jeux de carte. Elle dit ne pas vouloir utiliser ses pouvoirs mais réussir en apprenant, en s'entraînant.
Cette fée ne change pas la vie de Cendrillon avec une baguette magique mais avec une philosophie de la vie. La beauté de la vie vient de ses surprises, de ses découvertes, de sa curiosité assoiffée et titillée.
On est riche de ses victoires sur ses difficultés, de ses forces fleuris sur les sillons de ses blessures, de nos plaisirs, du temps qu'on prend à s'écouter, à profiter des joies et des fêtes. Carpe Diem

J'ai adoré ce personnage et j'ai trouve que c'est une belle création originale de Joel Pommerat.
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Une narratrice très âgée raconte l'histoire d'une jeune fille, peut-être elle-même. C'est l'histoire de Sandra, qui toute jeune, a perdu sa maman de maladie.
La maman affaiblie n'a qu'un murmure pour s'adresser à sa fille qui comprend de travers ce que sa mère lui dit juste avant de mourir. Sandra croit qu'elle arrivera à garder sa mère en vie si elle pense continuellement à elle.

Elle demande alors à son père de lui offrir une montre pour ne pas perdre de vue sa mission. La peur d'oublier de penser à sa mère la rend angoissée. Elle en perd sa joie de vivre.

Le père rencontre une femme qui a 2 filles (la marâtre et les 2 harpies). Elles habitent dans une maison de verre. Il envisage sa vie avec elles.

L'installation se fait sur le mode agressif envers le père et Sandra. Sandra montre l'album photo de ses parents. Tout le monde s'énerve et Sandra est installée dans une cave. Ce sera sa chambre.

Le ton est au dénigrement. le père est embarrassé, mais il veut refaire sa vie. La marâtre n'accepte pas le comportement de Sandra et la robe fétiche de sa mère. Elle la lui enlève, ce qui rend sa vie supportable.

Alors, Sandra se réfugie dans son monde et finit par en oublier de penser à sa mère et se dit qu'elle mérite d'être punie. La punition va venir des soeurs et de la belle-mère. Celle-ci décide que les filles seront de corvée de ménage. Mais Sandra pour se punir elle-même accepte l'infamie.

Entre en scène une fée, décalée, mais soucieuse de Sandra. L'entrée en scène de la fée est rock'n'roll ! Pièce moderne oblige ! C'est très drôle et rude à la fois dans les dialogues. Elles se critiquent l'une l'autre, c'est savoureux, une vraie joute verbale. Sandra finit par virer la fée de sa chambre.

Plus tard, la famille est tirée au sort pour la fête d'anniversaire du Prince. Branle-bas de combat pour la belle-mère qui se voit en représentation au top de ses atours ! Seulement voilà, elles sont en total décalage et vont à la fête en costume, période LOUIS XIV.

La fée réapparaît et pousse Sandra à aller à la fête pour s'amuser et l'aide dans ce sens. Sauf que ses pouvoirs sont aléatoires !

La suite ? le prince croit que sa mère est en voyage alors qu'elle est décédée. Son père l'a persuadé de se montrer à cette fête d'anniversaire pour voir du monde.

Deux êtres en souffrance, en manque de leur mère, une rencontre d'adolescents... Sandra et le Prince se croisent et discutent. Mais il ne sait pas qui elle est.
La belle-mère va tenter de faire croire que le prince a été séduit par elle. Elle tente de le persuader directement. Personne n'est dupe !

Une seconde soirée est organisée et c'est la fée qui va sauver la mise, ou la vie, de Sandra. La seconde rencontre entre Sandra et le prince va être le début d'un chemin de résilience pour eux. Dans un dialogue sans détour, ils vont s'aider à faire le premier pas vers l'acceptation.

Pièce très moderne, axée sur la psychologie des personnages et leur côté obscur. C'est aussi une pièce sur le thème de la résilience.





















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Cendrillon revu et corrigé ! On est au théâtre une pièce moderne, un langage et des personnages au goût du jour. Une belle mère odieuse , un père incapable de prendre une décision, les soeurs de vraies pestes .... Et une Cendrillon dite Cendrier loin de faire rêver ! Étonnamment elle aime faire le ménage et n'aime pas faire la fête ! Conte obligé elle finira par rencontrer son prince. Cendrillon une anti héroïne ... Un peu à l'image de Shrek.
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Une pièce extrêmement intéressante d'un point de vue littéraire mais que j'ai moins appréciée dans une optique de divertissement. Toutes ces métaphores sont très intelligentes et apprennent beaucoup sur le deuil et la mort d'un être cher (tout comme sur le problème des malentendus).
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Voici une réécriture moderne et originale du conte de Cendrillon, sous une forme théâtrale.
L'héroïne, surnommée La très jeune fille, ou Cendrier, vit dans une maison en verre avec sa belle-mère et ses deux demi-soeurs. le pere est présent mais meprise.
Elle a une montre qui sonne toutes les 5 m' pour lui rappeler de penser à sa mère.
Le très jeune Prince, lui, de son côté, attend un appel téléphonique de sa mère depuis 10 ans...
Les éléments du conte, comme la fee ou la chaussure, sont presents mais détournés de leur fonction originelle.
La pièce, construite en deux PARTIES, est plaisante à lire.
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Cendrillon (pièce de théâtre de Joël Pommerat)

Dans quel type de maison habitent la belle-mère de Sandra et ses deux filles ?

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Thème : Cendrillon de Joël PommeratCréer un quiz sur ce livre

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