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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
De 1992 à 2000, ce roman nous permet de suivre la trajectoire d'enfants, orphelins, abandonnés ou tout simplement mis à l'abri, en tout cas réunis dans un exil commun.
Omar, Nada, Ivo, Danilo, Cotcot, Sen, … tous ont un parcours différent dans cette Yougoslavie déchirée entre ethnies, religions et haine entre anciens voisins et pourtant ils vont se retrouver avec leurs douleurs et leurs peurs propulsés vers l'Italie.
Un roman très touchant sur la difficulté à se construire sans racine ni modèle stable qui souffre pourtant de quelques longueurs.
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Dans ce roman historique, l'autrice italienne ROSELLA POSTORINO – celle de la goûteuse d'Hitler, très grand succès littéraire notamment en France- nous emmène au coeur du conflit de Sarajevo, auprès de Nada, Omar, Sen et Danilo.

Ces enfants à qui la guerre a tout pris, ces enfants que la guerre chassera de leur pays, pour qu'ils soient accueillis en Italie.Ils vont vivre le périple de l'exode en bus de Sarajevo en Italie, pour ensuite connaître l'orphelinat et les familles d'accueil.

Mais le déracinement laissera des traces indélébiles. Chacun de ses petits de la guerre portera à tout jamais la trace de la guerre, de la perte et de la douleur.

Quelle belle histoire que celle de Omar, Nadal et Danilo... Structuré en quatre parties, sur une vingtaine d'années, le roman resserre les liens entre eux trois malgré les épreuves et l'éloignement.

Les sujets sont forts: la guerre, le déracinement, les traumatismes, la séparation brutale avec la famille, l'amitié et la fraternité. Inspiré de témoignages d'enfants de l'époque, ce roman raconte l'intensité du lien originel, le placement, les dégâts psychologiques de tels événements et la résilience incroyable de ceux qui s'en sont sortis.

Une histoire où l'espérance garde une part importante. En dépit des destins broyés. Et ces liens indéfectibles au pays, aux racines et aussi celles du sang que l'on n'oublie pas.
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Sarajevo 1992. La guerre des Balkans. La guerre en Europe. L'éclatement de la Yougoslavie. Il y a 30 ans.
Le siège de Sarajevo a fait 12 000 victimes dont plus de 1 500 enfants.
C'est lors de siège que Rosella Postorino démarre son roman.
Omar, 10 ans marche avec sa mère quand une explosion survient.
Cours, cours lui dit elle. Et Omar court. Seul. Sa mère a disparu.
Il se retrouve à l'orphelinat avec son frère Senadin. Au fond de lui la certitude que sa mère est toujours vivante.
A l'orphelinat il rencontrera Nada, qui arrivera à l'apaiser. Nada a un frère, Ivo qui est à la guerre.
Omar rencontrera aussi Danilo.
Omar, Nada, Danilo se promettront des jours d'avenir heureux.
Quelque temps plus tard un bus humanitaire emmènera tous les enfants de l'orphelinat vers l'Italie. Une protection loin de la guerre , mais aussi des séparations et des exils. Des instituts, des familles d'accueil, voire des adoptions.
On retrouve dans ce roman la talent évocateur et l'empathie que porte l'auteure à ces personnages comme dans son roman précédent La goûteuse d'Hitler.
Nous allons suivre Omar, Nada, Senadin, Danilo, Ivo sur une vingtaine d'années. Chacun avec son désespoir, ses espoirs. Rejet, intégration ou besoin de retour.
L'auteure ne prend pas partie, ne juge pas. Elle pose le constat.
Comment grandir sans racines ? Peut -on perdre un amour originel ?
Une saine réflexion teintée de beaucoup d'émotion sur le départ, l'exil, l'abandon, la perte, la renaissance, la résilience.
Blessures et espoirs.
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Me voilà plongée dans cette guerre un peu oubliée de la littérature, selon moi.
Guerre que je ne connaissais que trop peu il y a quelques années et c'est grâce à un passage en Bosnie que j'ai pu apprendre les tenants et aboutissants de ce conflit.

Dans cette lecture, je rencontre donc Sen, Omar, Nada et Danilo que j'ai plaisir à voir évoluer meme si j'ai eu le coeur serré à plusieurs reprises.

C'est un récit bouleversant et touchant qui s'étale de 1992 à 2000. Si au départ, j'ai été un peu désarçonnée par la construction du roman, je me suis vite habituée et j'ai appris à apprécier.

Je suis séduite par ce récit poignant et intense qui parle d'amour, d'amitié, de résilience mais pas que.

C'est une pépite de la rentrée littéraire, je vous conseille cette lecture.
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