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"Tu parles d'une poste ! Tu parles d'un poste !
Quelle espèce d'homme mettrait un malfaiteur notoire à la tête d'un service essentiel de l'état ? En dehors de l'électeur moyen, disons."

En une citation, tout est dit. Terry Pratchett a le chic pour faire de l'humour là où ça démange, et c'est en cela qu'il est le meilleur !
Du bon, du très bon Pratchett !
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Timbré commence de la façon la plus originale qui soit pour un roman. le protagoniste principal est pendu. Si, si, véridique.
Evidemment, le Patricien ne va pas laisser un petit détail comme une corde au cou l'arrêter de recruter une personne qu'il juge un outil intéressant et Moite von Lipwig, après avoir été pendu sous le nom d'Albert Paillon, va se trouver à la tête de la Poste d'Ank-Morpohk, quoique pas vraiment de son plein gré. Moite sera d'ailleurs revu plus tard dans la série, dans le volume Monnayé, et tout de suite, on s'attache à cet escroc, une canaille avec plus de coeur qu'il ne le croit, intelligent, peut-être un peu trop pour son bien, brillant, avec la faculté de penser en dehors des cases et le culot pour mettre ses idées en pratique.

Pratchett a une façon bien à lui de représenter les services postaux, poussant la parodie avec jubilation et offrant aux lecteurs une galerie de personnages comme toujours fascinants, de notre escroc principal aux postiers, en passant par Adora Belle Chercoeur, employée du Comptoir Golem, véritable cheminée et tête de mule comme on en voit peu.
Notons au passage la mise en lumière dans ce volume d'un outil qui sera réutilisé à de nombreuses reprises et jouera un rôle important dans beaucoup de volumes postérieurs: l'Interurbain, version disque-monde du sémaphore, dont la compagnie est sous le contrôle d'un sinistre individu...

Pour apprécier ce roman, mieux vaut avoir lu les autres livres précédents se déroulant à Ank-Morpohk, ou peut-être au moins une partie d'entre eux, afin de pouvoir totalement apprécier ce livre drôle et haletant.
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Déjà le tome 30 (et pas 33 comme le dit le titre sur Babelio) des Annales du Disque-Monde, la fin approche...
Bon, pas la peine de remuer le couteau dans la plaie et penchons nous plutôt vers ce superbe tome !
Nous découvrons ici une nouveau personnage qui surgit au milieu d'Ankh Morpok, d'un coup, propulsé ministre des postes par Vétérini.
Bon, la promotion n'en est peut être pas une, les quatre derniers ministres sont morts étrangement dans le bâtiment délabré de la Poste.
Poste qui fut un jour glorieuse et rayonnante, efficace, une véritable institution. Et puis les Clic-Clac sont arrivés, on a demandé aux employés d'en faire toujours plus en étant toujours moins, les lettres se sont accumulés, le retard aussi et aujourd'hui, toutes les pièces croulent sous les mots, les factures, les lettres d'amour, les bonnes et mauvaises nouvelles...

Et Moite von Lipwig se retrouve à la tête de cela, avec deux employés louches et pour agent de contrôle, un ... Golem !
Avec tout ça, évidemment la compagnie des Clic-Clac essaie de lui mettre des bâtons non conventionnels dans les roues, enfin dans les ailes.

Nouveau personnage, thème bien plus politique, sombre et actuel que dans les autres romans mais toujours la même acuité, la même verve et le même humour génial de Terry Pratchett. On le sentait depuis les derniers titres (depuis la Vérité, dirais-je), les préoccupations de l'auteur sont plus actuelles et les réflexions moins portés sur la blague permanente, plus profondes, plus noires. Les personnages gagnent aussi en profondeur, en tourment, en épaisseur.

Vous l'avez compris, j'ai adoré ce tome, la parodie de la poste est fabuleuse, celle d'un état libéral qui détruit les services publics aussi, et encore plus actuelle celle des hauts financiers qui au dessus de tout, derrière tout, maîtrisent et règnent en dieux incontestés, envers et contre toute moralité.
Mais ceci n'est que mon interprétation d'une fin qui laisse présagé une belle vie littéraire au héros génial Moite von Lipwig !
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Encore un tome de Discworld, cette fois, sur le thème de la Poste, m'avait-on dit. Et effectivement, il y a ça - il y a les détails amusants comme ce que les collectionneurs fous peuvent aimer dans un monde sans timbre, il y a une thématique très Pratchettienne sur l'esprit collectif des lettres non distribuées, il y a le personnage, un escroc plus ou moins repenti, qu'on s'amuse à voir faire des choses énormes niveau manipulation de l'opinion publique, mais pour la bonne cause, cette fois. Comme j'aime les personnages compétents ! Ai-je mentionné que Veterini jouait aussi un beau rôle dans ce tome ?

Ce qu'on ne m'avait pas dit, c'est que la Poste est en concurrence avec l'entreprise qui a acheté les sémaphores, les laisse tomber en ruine pour faire plus de profit et vend de plus en plus cher un service qui marche de moins en moins bien... hum, au cas où vous n'auriez pas une idée claire de ce qui est mentionné, la bande de hackers-de-sémaphores qui s'opposent à eux ont "Gnu" dans leur nom. Pouvais-tu être moins subtil, Pratchett ? Je ne suis pas sûre.

Mais bon, comme souvent, c'est de la non-subtilité qui vas pas tout à fait exactement mais en grande partie dans une direction que j'approuve, et en plus c'est drôle, donc ça marche sur moi à chaque fois.

Je ne savais pas si j'allais aimer Moite. Je n'arrive plus à me rappeler, c'est bien la première fois que Pratchett fait un arc de rédemption aussi détaillé, qui est pratiquement le centre du livre ? Je n'attendais pas ça de lui, bizarrement, et il y réussit plutôt bien. C'est peut-être un peu rapide, mais pas trop rapide. J'aime le moment où le golem lui explique combien il a tué de personnes, _en moyenne_. J'adore les golems pratchettiens en général, d'ailleurs, et c'est une des raisons pour lesquelles j'ai un faible pour Adora Belle aussi.

En bref, je suis très contente de ce tome !
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Moite von Lipwig est expert pour escroquer les gens et est prêt à être pendu haut et court dès le début du roman. Mais Vétérini a finalement un tout autre projet pour lui: diriger La Poste pour que cette entreprise refonctionne à nouveau. Mais pourquoi lui offrir un tel poste? Moite sera accompagné pendant sa mission par Monsieur Lapompe, son agent de probation. Il devra faire preuve d'imagination pour parvenir à réussir sa mission.

Dans ce tome, plusieurs nouveaux personnages: Moite, Monsieur Liard, Yves... tous aussi timbrés les uns que les autres... Impossible de s'ennuyer dans la lecture de ce tome. Les aventures s'enchainent en permanence sans jamais lasser.
Ce tome marque le début du cycle de Moite et je commence déjà à regretter qu'il n'y ait que 3 volumes pour ce cycle. Sur ce, je vous laisse: je dois aller retrouver Moite dans Monnayé.
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Timbré est un livre et bien... un peu timbré (sans vouloir faire de mauvais jeux de mots), un peu fou et exubérant, à l'image de son auteur. L'intrigue est intelligente et on s'y attache rapidement, jubilant de voir les personnages inventer le timbre poste ou l'enveloppe prétimbrée... Les personnages sont tous excentriques à leur manière et l'humour bien dosé (je redoute généralement ce genre d'ouvrage pour la lourdeur des vannes). Bref un agréable moment de lecture qui vous donne la nostalgie des boites aux lettres garnies d'autre chose que de prospectus et autres factures.
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Emballé c'est pesé !

[Lu en anglais]

Sous les conseils avisés de ma copine, je me suis lancé dans le Discworld de Terry Pratchett

C'était une expérience très rafraîchissante.

Je n'avais pas encore lu de livre écrit et pensé dans ce style. Pratchett a une manière de voir et de penser le monde très ingénieuse. Ses descriptions m'ont laissé beaucoup d'impressions, elles étaient fascinantes !

L'histoire est également très agréable à lire, et on a peu de difficultés à rentrer dans ce monde, même si on comprend parfois que nous n'avons pas toutes les subtilités !

Je recommande chaudement !
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Je collectionne les livres lus ici avec le même délice que j'ai eu jeune fille à tenir la collection de timbre de mon frère pendant une année d'atelier philatélie. J'ai bien conscience de ce plaisir un peu fou de la recherche de titre et d'auteurs. de cette folie partagée entre nous d'amoureux de la lecture qui laisse perplexe ceux que la vue d'une page écrite fait frémir d'horreur ou pire encore indiffère. Les collectionner ici freine sans parvenir à le juguler dans des proportions admissibles ma collectionnite de livres papiers et si mes étagères continuent de déborder, elles ne s'écroulent pas et je laisse de nombreux volumes s'échapper et retourner dans les divers boites à livres, chez d'autres lecteurs. Bref je n'ai rien à voir avec Yves, mais rien avoir du tout, d'ailleurs c'est même pas la peine que j'en parle tellement nous avons rien à voir ensemble. Et je bave à peine quand Dame Plume remplis ma liseuse de came... Je fais pas de crise de manque quand elle ne le fait pas, d'ailleurs relire Pratchett auteur prolifique avant de mourir n'aide pas à contenir une terrible crise de manque (puisque je ne suis pas accroc, n'est pas)... Bon au rythme de un livre tout les un ou deux jours j'ai une réserve de X jours avant d'exploser à la face de l'humanité si j'ai rien d'autre à lire... Sachant que si je m'emballe je peux en lire deux par jour et que les nouvelles ne comptent pas.... Arg, ça fait pas suffisamment je vais devoir visiter les bibliothèques bientôt...
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Première incursion dans le disque-monde de Terry Pratchett et j'en reviens ravie ! Etant une adepte de la littérature de l'imaginaire, il était un peu honteux de n'avoir jamais lu un de ses livres. Sous les conseils d'un ami, je me retrouve donc embarquée à Ankh-Morpork en compagnie d'un arnaqueur et imposteur. Moite von Lipwing - prononcé vig et non wig- va être pendu pour l'ensemble de son oeuvre mais c'est sans compter sur le seigneur Vetérini qui grâce à un tour de passe-passe va le mettre face à un dilemme : devenir ministre des postes ou mourir. le choix est vite fait : ça ne doit pas être compliqué de remettre la poste en l'état. Mais il s'avère que ce n'est pas si simple.

J'ai aimé la découverte d'un monde où je n'ai absolument aucun repère (j'imagine que la lecture des autres tomes permette d'assembler toutes les informations tel un puzzle) mais qui est suffisamment détaillé pour donner toute sa saveur au texte. On ne s'y ennuie pas une seule seconde, on se retrouve happée en quelques lignes. le travail d'écriture me semble titanesque et est parfaitement rodé !

C'est complémentent fou et déjanté, j'adore !

Au début, je n'aimais pas notre héros mais au fil des pages, il m'est apparu de plus en plus humain ce qui me donne envie de découvrir la suite avec les mêmes personnages dans Monnayé. Petite mention spéciale pour le personnage de Monsieur Lapompe, golem de son état, que j'ai adoré.

Bravo au traducteur qui a fait un travail remarquable pour retranscrire toutes ces tournures de phrases alambiquées et ces mots inventés.
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Le personnage de Moite von Lipwig tout autant que les membres de son "équipe" sont tous aussi parfaits dans leurs rôles respectifs que possible.
Comme toujours, on retrouve la patte de Sir Terry Pratchett pour mener la danse tambour battant dans cette course à la réussite qui se termine par une course réussie.
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