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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Moite von Lipwig , un arnaqueur et voleur se voit passer la corde autour du cou . Mais il est sauvé par Vétérini qui lui propose gentiment à la place de devenir ministre des postes avec un golem et de vieux postiers comme assistants. Une poste à l'abandon puisque le clic-clac l'a remplacé. Mais sans compter sur les compétences de Moite et de sa fine équipe, qui va alors concurrencé ce nouveau mode d'expédition.
Même si ce n'est pas le tome le plus drôle, je me suis régalée avec ce tome ! Les personnages secondaires sont extras ! Que ce soit Liard qui se soigne lui-même, Yves le spécialiste des aiguilles ou la vieille institutrice. L'intrigue, même si elle est sans grosse surprise, est intéressante.
Challenge Mauvais genres 2020
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Encore un de ces tomes des annales du disque-monde un peu moins foutraque, plus linéaire, construit de façon plus classique, si on admet que ce terme puisse s'appliquer à l'univers de Pratchett. Certes, j'ai une tendresse particulière pour les volets qui ont un ton bien fouillis, un brin bordélique et il faut bien avouer que ceux-ci ont ma préférence mais il faut bien reconnaitre que même ces tomes plus structurés sont très réussis. Ce « Timbré » est donc habilement construit et propose une intrigue assez linéaire savamment menée. Il n'y a donc pas ce charme lié au bordel qui règne dans certains tomes du disque-monde. Mais ce « timbré » est tout de même très réjouissant.

Tout d'abord, les personnages sont formidables. En premier lieu, Moite von Lipwig, qu'on découvre ici et qui est terriblement attachant. Quel formidable personnage. A la fois bigger than life tout en étant totalement crédible, Moite instaure une connivence immédiate avec le lecteur. Ensuite, comme à son habitude, Pratchett propose une galerie de seconds rôles absolument irrésistible, que ce soient les nouveaux ou les personnages quasi-récurrents (on retrouve avec plaisir les golems, un Igor et l'indéboulonnable Vétérini). Par ailleurs, le thème développé l'est de façon brillante et Pratchett dévoile un talent inouï pour créer du suspense. Il y a une véritable tension dans le roman. Il faut dire qu'on espère tellement que Moite va réussir qu'on suit cette aventure avec une nervosité certaine.

Encore une fois, il faut saluer le talent de traduction de Patrick Couton qui fournit un travail de haute volée. J'ai tout particulièrement été enthousiasmée par les noms propres imaginés par le traducteur de génie.

Pour le moment, cette série ne m'a jamais déçue, Pratchett s'est imposé comme un de mes auteurs favoris et son cycle comme une valeur sûre qui me permet de me remonter le moral à coup sûr. J'ai déjà hâte de lire le prochain.
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Moite von Lipwig est un arnaqueur doué, sous divers pseudos, mais il arnaqué une fois de trop ! Arrêté dans cette bonne ville d'Ankh-Morpork, il est condamné à être pendu.

Le seigneur Vétérini, Tyran de longue date, fait un tour de passe-passe et sieur von Lipwig se retrouve vivant et en charge de remettre en route la Poste et ce sans possibilité de refus !

Cette vénérable institution a périclité pendant plusieurs années, son déclin est achevé depuis l'apparition des Tours de clic-clac ! Plusieurs Receveurs sont morts d'étranges façons repoussant sans cesse le redémarrage.

Encore un bon cru de Terry Pratchett, avec humour à sa sauce, ironie et dérision sans oublier les jeux de mots. Il fait ici une critique acerbe des milieux de la finance et de l'économie avec sa plume aiguisée, pour notre plus grand plaisir !

CHALLENGE MAUVAIS GENRE 2020
CHALLENGE L.C. DISQUE-MONDE ETE 2020
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Moite van Lipwig, imposteur professionnel, a enfin été arrêté et alors qu'il croit sa dernière heure arrivée, on lui propose un poste de ministre des postes. Ce n'est pas rien, le lieu croule sous une quantité incroyable de lettres en retard et les deux agents en poste, Liard et Yves, n'ont pas les ressources pour la remettre en route. Moite n'est pas très motivé par le poste au début mais les idées lui viennent rapidement et il se fait aider par le golem Lapompe 19 dans ce grand chantier qui va permettre de rouvrir la poste.
J'ai beaucoup aimé ce tome et découvrir ce grand escroc de Moite van Lipwip ! Il a peut-être des côtés pas très nets mais il a à coeur de remettre la poste en route. J'adore quand il a des moments d'exaltation suivis d'amnésie temporaires. On a presque une histoire de coeur avec Adora Chercoeur. le seigneur Vétérini fait aussi de brèves apparitions, fidèle à lui-même. Les clic-clacs sont l'image de l'Internet actuel, opposant la lettre à l'information transmise rapidement (bon, ça buggue un peu à l'époque...) avec Jeanlon Sylvère qui manoeuvre pour s'enrichir un peu plus, avec une poignée de riches...
J'ai vu aussi la mini-série avec Richard Coyle et Claire Foy, j'ai trouvé assez sympa même s'il y a quelques changements par rapport au livre (Adora est moins dure, plus sensible par exemple) et je n'ai pas aimé les représentations des golems et de la banshee Graille. Bon choix par contre avec Charles Dance dans le rôle de Vétérini.
J'ai hâte de retrouver Moite van Lipwig, il revient dans Monnayé (juste après Jeu de nains).
(Lu en août-septembre 2023)
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Un tome avec une histoire assez linéaire, mais des personnages hauts en couleur, et très attachants, que ce soit Moite, Liard, LaPompe (sisi, un golem peut être attachant, je vous assure !), ou encore Mlle Chercoeur (je sais pas pourquoi dans ma tête j'avais l'image de "Moiselle Jeanne" de G. Lagaffe quand je l'imaginais, lol).
C'est toujours réjouissant bien que, finalement, le fond de l'affaire soit assez désolant et beaucoup trop réaliste à mon goût !
Mais pour savoir pourquoi, il faut le lire, je ne spoilerai rien, na !
Pratchett, c'est toujours aussi bon, lisez-en !
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Pratchett nous invite une fois de plus dans son univers déjanté. Au programme : un escroc "repenti", Vétérini qui tire les ficelles, une entreprise capitaliste à faire tomber et une flopée de personnages complètement loufoques.
Un bon menu en somme!

Moite von Lipwig est un escroc. Il séduit, il entourloupe, il vole. Sauf qu'il est pris. Que Vétérini lui offre une seconde vie : redresser la Poste d'Ankh-Morpork, laissée à l'abandon depuis près d'un siècle. Pourquoi lui? Parce qu'il ne peut être que de taille à affronter un autre escroc, celui qui est aux commandes des clic-clacs...

Une intrigue bien ficelée, rehaussée par des personnages hauts en couleurs, inédits ou déjà rencontrés. Voilà ce qui fait le sel d'un tome des Annales réussi.
Alors bien sûr, il faut apprécier le caractère complètement barré. Mais pour qui aime, c'est un délice. Il peut se lire indépendamment des autres tomes, d'autant que c'est la première fois qu'apparaît Moite. Pour autant, comme toujours, les petits clins d'oeil aux autres tomes s'apprécient, c'est indéniable et ajoutent un plus indéniable dont on se rend compte en ayant tout lu.

Dans ce monde burlesque, l'auteur nous montre la critique des sociétés capitalistes dont le seul souci est d'apporter de l'argent aux actionnaires, au détriment de sa mission première. du service public de plus en plus confié à ces entreprises privées et aux dérives auxquelles on aboutit.

Vraiment un bon cru!

Challenge Mauvais Genres 2020
Challenge et LC Pratchett
Challenge Séries 2020
Challenge Pavés 2020
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Toujours aussi excellent Terry Pratchett pour pointer nos vices par l'intermédiaire de ces personnages et de sa plume :-)


Ici dans Timbré (Going Postal), on découvre Moite von Lipwig, un grand fraudeur, arnaqueur, receleur, qui va devoir par ses talents jusqu'alors utilisés en mal, faire le bien. Tout cela sous l'oeil du Praticien, et d'un Golem qui sera l'agent de probation de Moite et qui lui donnera une formidable leçon, et à nous en même temps sur les dégâts indirects, des mauvaises actions. Ces actions qui blessent voire tuent ces gens touchés... Mais dont se lavent les mains de ces malfrats, car sentant « innocent ».

Le Praticien, nous rappelle la différence entre une dictature et une démocratie. le sens des responsabilités qu'il y a entre les deux, et que malgré le travail qu'il fait pour son peuple, ici certaines entreprises privées aux mains de mauvaises personnes peuvent saboter le fonctionnement d'une cité toute entière. le Praticien sait faire preuve d'intelligence en réinsérant selon ses compétences propres celles et ceux qui ont été condamné. Car ici, pour battre quelqu'un à son propre jeu, il faut lui donner un adversaire à sa taille. Même si l'argent boost nos capacités, c'est avant tout l'énergie personnelle qui change la donne.


Ce qui domine tout du long de l'histoire, est l'espoir... Ô combien d'humains tu as tiraillés entre les promesses non tenues qu'au final tu les as laissées dans le désespoir. Alors que ces promesses ne sont pas impossibles à tenir, mais au final trop de menteurs s'expriment en nous manipulant, par leur ton autoritaire, et l'uniforme qu'ils portent.
Toujours plus facile de parler que d'agir. de prendre plutôt que de donner... liberté comprise.


Un livre qui fait du bien, car rares sont les fois ou ceux faisant le mal se retrouvent à devoir réparer les pots cassés. Ici, il y a des tas d'idées, pour faire le bien, à retransposer dans notre monde de tous les jours. Car Ankh-Morpork à l'air de mieux savoir faire et appliquer la Justice que chez nous.
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"Tu parles d'une poste ! Tu parles d'un poste !
Quelle espèce d'homme mettrait un malfaiteur notoire à la tête d'un service essentiel de l'état ? En dehors de l'électeur moyen, disons."

En une citation, tout est dit. Terry Pratchett a le chic pour faire de l'humour là où ça démange, et c'est en cela qu'il est le meilleur !
Du bon, du très bon Pratchett !
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Timbré commence de la façon la plus originale qui soit pour un roman. le protagoniste principal est pendu. Si, si, véridique.
Evidemment, le Patricien ne va pas laisser un petit détail comme une corde au cou l'arrêter de recruter une personne qu'il juge un outil intéressant et Moite von Lipwig, après avoir été pendu sous le nom d'Albert Paillon, va se trouver à la tête de la Poste d'Ank-Morpohk, quoique pas vraiment de son plein gré. Moite sera d'ailleurs revu plus tard dans la série, dans le volume Monnayé, et tout de suite, on s'attache à cet escroc, une canaille avec plus de coeur qu'il ne le croit, intelligent, peut-être un peu trop pour son bien, brillant, avec la faculté de penser en dehors des cases et le culot pour mettre ses idées en pratique.

Pratchett a une façon bien à lui de représenter les services postaux, poussant la parodie avec jubilation et offrant aux lecteurs une galerie de personnages comme toujours fascinants, de notre escroc principal aux postiers, en passant par Adora Belle Chercoeur, employée du Comptoir Golem, véritable cheminée et tête de mule comme on en voit peu.
Notons au passage la mise en lumière dans ce volume d'un outil qui sera réutilisé à de nombreuses reprises et jouera un rôle important dans beaucoup de volumes postérieurs: l'Interurbain, version disque-monde du sémaphore, dont la compagnie est sous le contrôle d'un sinistre individu...

Pour apprécier ce roman, mieux vaut avoir lu les autres livres précédents se déroulant à Ank-Morpohk, ou peut-être au moins une partie d'entre eux, afin de pouvoir totalement apprécier ce livre drôle et haletant.
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Déjà le tome 30 (et pas 33 comme le dit le titre sur Babelio) des Annales du Disque-Monde, la fin approche...
Bon, pas la peine de remuer le couteau dans la plaie et penchons nous plutôt vers ce superbe tome !
Nous découvrons ici une nouveau personnage qui surgit au milieu d'Ankh Morpok, d'un coup, propulsé ministre des postes par Vétérini.
Bon, la promotion n'en est peut être pas une, les quatre derniers ministres sont morts étrangement dans le bâtiment délabré de la Poste.
Poste qui fut un jour glorieuse et rayonnante, efficace, une véritable institution. Et puis les Clic-Clac sont arrivés, on a demandé aux employés d'en faire toujours plus en étant toujours moins, les lettres se sont accumulés, le retard aussi et aujourd'hui, toutes les pièces croulent sous les mots, les factures, les lettres d'amour, les bonnes et mauvaises nouvelles...

Et Moite von Lipwig se retrouve à la tête de cela, avec deux employés louches et pour agent de contrôle, un ... Golem !
Avec tout ça, évidemment la compagnie des Clic-Clac essaie de lui mettre des bâtons non conventionnels dans les roues, enfin dans les ailes.

Nouveau personnage, thème bien plus politique, sombre et actuel que dans les autres romans mais toujours la même acuité, la même verve et le même humour génial de Terry Pratchett. On le sentait depuis les derniers titres (depuis la Vérité, dirais-je), les préoccupations de l'auteur sont plus actuelles et les réflexions moins portés sur la blague permanente, plus profondes, plus noires. Les personnages gagnent aussi en profondeur, en tourment, en épaisseur.

Vous l'avez compris, j'ai adoré ce tome, la parodie de la poste est fabuleuse, celle d'un état libéral qui détruit les services publics aussi, et encore plus actuelle celle des hauts financiers qui au dessus de tout, derrière tout, maîtrisent et règnent en dieux incontestés, envers et contre toute moralité.
Mais ceci n'est que mon interprétation d'une fin qui laisse présagé une belle vie littéraire au héros génial Moite von Lipwig !
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