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Cet avis ne va pas être hyper objectif car je suis très très fan de Terry Pratchett.

Timbré, c'est l'histoire d'un malfrat qui se voit offrir une seconde chance, pour essayer de sauver La poste. Mais pourquoi lui ? Et bien quoi de mieux qu'un escroc pour lutter contre d'autres escrocs ?

Ici, Terry Pratchett fait la satire du monde financier et de ses requins.

On y découvre également le choix cornélien que l'on doit faire entre la modernité et les anciennes méthodes.

Et finalement on se rend compte que cet escroc, ben il n'est pas si escroc que ça au final.
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Moite est un malfrat comme on n'en fait plus. le seigneur Vetérini lui offre le choix (cornélien) : ou la pendaison ou bien il devient ministre des postes et doit redresser financièrement et physiquement celle ci.

Terry Pratchet toujours avec humour dresse une satire du monde financier. un monde qui est capable d'écraser tout sur son passage pour plus et encore plus de pognon sans un dépenser un seul en contre partie. Il fait également la part belle entre les entreprises privées et publiques... et également du modernisme
C'est aussi une belle image de la philatélie que l'auteur rend a travers son roman.
Il montre aussi avec brio qu'on peut être un arnaqueur de première mais que parfois le coeur parle et que n'est pas toujours arnaqueur qui veut.

Je me suis une fois de plus régalée lors de cette visite sur le disque monde , avec un nouveau personnage : Moite, qui a un sacré tempéremment et le coeur sur la main.
Je referme ce livre avec un peu de peine parce que je sais que bientôt mes aventures sur le disque monde vont se terminer et que égoistement je n'ai pas envie qu'elles s'arretent.... mais la vie est ainsi faite et que même si les grands auteurs sont éternels d'une certaine façon ils restent mortels
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Pour qui est fan du Disque-Monde, cet ouvrage est tout simplement l'un des meilleurs du cycle. Sir Terry pratchett donne ici toute l'ampleur de son imagination, dans un récit parfaitement structuré qui raconte, à la sauce fantasy, les débuts de la presse et du service postale. Une analyse mordante d'un pan de notre société au passage, ça ne gâche rien.
Les amateurs enchaîneront bien sûr directement sur "Monnayé".
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Encore un tome de Discworld, cette fois, sur le thème de la Poste, m'avait-on dit. Et effectivement, il y a ça - il y a les détails amusants comme ce que les collectionneurs fous peuvent aimer dans un monde sans timbre, il y a une thématique très Pratchettienne sur l'esprit collectif des lettres non distribuées, il y a le personnage, un escroc plus ou moins repenti, qu'on s'amuse à voir faire des choses énormes niveau manipulation de l'opinion publique, mais pour la bonne cause, cette fois. Comme j'aime les personnages compétents ! Ai-je mentionné que Veterini jouait aussi un beau rôle dans ce tome ?

Ce qu'on ne m'avait pas dit, c'est que la Poste est en concurrence avec l'entreprise qui a acheté les sémaphores, les laisse tomber en ruine pour faire plus de profit et vend de plus en plus cher un service qui marche de moins en moins bien... hum, au cas où vous n'auriez pas une idée claire de ce qui est mentionné, la bande de hackers-de-sémaphores qui s'opposent à eux ont "Gnu" dans leur nom. Pouvais-tu être moins subtil, Pratchett ? Je ne suis pas sûre.

Mais bon, comme souvent, c'est de la non-subtilité qui vas pas tout à fait exactement mais en grande partie dans une direction que j'approuve, et en plus c'est drôle, donc ça marche sur moi à chaque fois.

Je ne savais pas si j'allais aimer Moite. Je n'arrive plus à me rappeler, c'est bien la première fois que Pratchett fait un arc de rédemption aussi détaillé, qui est pratiquement le centre du livre ? Je n'attendais pas ça de lui, bizarrement, et il y réussit plutôt bien. C'est peut-être un peu rapide, mais pas trop rapide. J'aime le moment où le golem lui explique combien il a tué de personnes, _en moyenne_. J'adore les golems pratchettiens en général, d'ailleurs, et c'est une des raisons pour lesquelles j'ai un faible pour Adora Belle aussi.

En bref, je suis très contente de ce tome !
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Moite von Lipwig est un escroc accompli : menteur comme un arracheur de dents, spécialiste des faux en écriture, maître dans l'art de faire miroiter aux gens ce qu'ils veulent voir. Paradoxalement, le roman s'ouvre où il devrait se terminer, c'est-à-dire sur sa pendaison. Personne ne prend la peine de l'informer qu'elle sera truquée, pour lui laisser profiter de l'événement : la surprise est la moitié du plaisir.

Une fois « mort », ses talents peuvent être recyclés : on lui propose en échange de la vie sauve la direction du service de Poste de la ville, délaissé depuis des années. La tâche sera ardue, d'autant que les quatre derniers directeurs sont morts dans des circonstances mystérieuses et que la compagnie de télégraphe ne voit pas le retour de la concurrence d'un bon oeil, mais Moite pourra s'appuyer sur de solides alliés : un vieillard qu'on a oublié de licencier, et un gamin collectionneur d'épingles.

Prachett remet (enfin oserais-je dire) un peu de sang neuf avec ce nouveau personnage assez réussi : fort en gueule et maître en fourberie, c'est le profil idéal pour nous parler d'économie et de mondialisation.
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Timbré est un livre et bien... un peu timbré (sans vouloir faire de mauvais jeux de mots), un peu fou et exubérant, à l'image de son auteur. L'intrigue est intelligente et on s'y attache rapidement, jubilant de voir les personnages inventer le timbre poste ou l'enveloppe prétimbrée... Les personnages sont tous excentriques à leur manière et l'humour bien dosé (je redoute généralement ce genre d'ouvrage pour la lourdeur des vannes). Bref un agréable moment de lecture qui vous donne la nostalgie des boites aux lettres garnies d'autre chose que de prospectus et autres factures.
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En grande fan de Terry Pratchett, je ne pouvais pas manquer la parution de « Timbré » en poche (pour la petite histoire, j'ai commencé la collection des Disque-monde en poche lorsque je n'étais qu'une étudiante fauchée, vu que je ne pouvais pas m'offrir le grand format Atalante).

C'est toujours un grand plaisir de retrouver l'univers de Pratchett, Ankh-Morpok et ses guildes, son patricien, son guet, ses golems, ses magouilles en tout genre. A ce titre, Timbré ne propose rien de vraiment nouveau, juste un approfondissement de certains éléments déjà amorcés dans les livres précédents (Le Disque-Monde, les Clics-clacs, les golems,…). le plus puristes pourront le regretter, moi ça ne m'a pas gêné outre mesure.

Côté personnage par contre, si on retrouve des figures connues (Ridculle, Vétérini…), le livre introduits des petits nouveaux : Moite von lipwig, escroc patenté, et Adora Belle Chercoeur, fumeuse invétérée au joli minois mais au caractère bien trempé.

Je dois avouer que j'ai eu un peu de mal avec l'intrigue de « Timbré », je me demandais où Pratchett voulait en venir exactement, je trouve que contrairement à ses autres romans, les différentes pièces peinent à se mettre en place et que le rythme est moins maîtrisé.
Mais même si l'intrigue ne m'a pas entièrement convaincue, j'ai été séduite par les personnages. Comme toujours chez Pratchett, ils sont riches et complexes. Moite est un escroc, un manipulateur. Ça pourrait le rendre antipathique, ce n'est pas le cas, car l'auteur parvient à nous faire entrer dans sa tête, il nous permet de partager ses émotions, ses doutes, ses peurs. Et puis, il faut l'avouer, Moite est génial (crazy awesome, comme dirait nos amis anglais).
J'admire aussi le travail de Pratchett sur les personnages secondaires, cette capacité en quelques lignes à faire exister un personnage, au travers d'une description, de ses manies, d'un dialogue. Encore une fois, je tire mon chapeau au maître.

Bon, et puis, il faut l'avouer, un livre de Pratchett, c'est toujours un bon moment de rigolade en perspective, autant ne pas bouder son plaisir (mention spéciale aux talons d'Adora Belle, et à la technique de Ridculle pour traiter les importuns voulant poursuivre en justice l'Université de l'Invisible).

En conclusion
Pas le meilleur roman du Disque-Monde, à mon humble avis, mais une lecture plaisante néanmoins. Je retrouverai avec plaisir Moite dans ses nouvelles aventures.
Lien : http://catherine-loiseau.fr/..
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Après avoir lu tous les ouvrages précédents du Disque-Monde, celui-là est le dernier dans lequel je me lance.
Si on y retrouve la structure habituelle des oeuvres de Pratchett, il en manque désormais le talent. Est-ce toujours lui qui écrit ? J'en doute ! On ne retrouve plus l'humour décalé, les dialogues tordants et cette petite part de philosophie surréaliste que seul Pratchett savait nous offrir entre deux rigolades.
En soit, ça n'est pas un mauvais livre, mais c'est tellement en deçà de ce que cet univers a pu nous offrir par le passé ! Déjà les quelques ouvrages précédents m'avaient déçus. Comme Pratchett a toujours été inégal, j'étais prête à pardonner en attendant le suivant. Mais c'est bel et bien fini.
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Timbré commence de la façon la plus originale qui soit pour un roman. le protagoniste principal est pendu. Si, si, véridique.
Evidemment, le Patricien ne va pas laisser un petit détail comme une corde au cou l'arrêter de recruter une personne qu'il juge un outil intéressant et Moite von Lipwig, après avoir été pendu sous le nom d'Albert Paillon, va se trouver à la tête de la Poste d'Ank-Morpohk, quoique pas vraiment de son plein gré. Moite sera d'ailleurs revu plus tard dans la série, dans le volume Monnayé, et tout de suite, on s'attache à cet escroc, une canaille avec plus de coeur qu'il ne le croit, intelligent, peut-être un peu trop pour son bien, brillant, avec la faculté de penser en dehors des cases et le culot pour mettre ses idées en pratique.

Pratchett a une façon bien à lui de représenter les services postaux, poussant la parodie avec jubilation et offrant aux lecteurs une galerie de personnages comme toujours fascinants, de notre escroc principal aux postiers, en passant par Adora Belle Chercoeur, employée du Comptoir Golem, véritable cheminée et tête de mule comme on en voit peu.
Notons au passage la mise en lumière dans ce volume d'un outil qui sera réutilisé à de nombreuses reprises et jouera un rôle important dans beaucoup de volumes postérieurs: l'Interurbain, version disque-monde du sémaphore, dont la compagnie est sous le contrôle d'un sinistre individu...

Pour apprécier ce roman, mieux vaut avoir lu les autres livres précédents se déroulant à Ank-Morpohk, ou peut-être au moins une partie d'entre eux, afin de pouvoir totalement apprécier ce livre drôle et haletant.
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Du Pratchett. Surement pas le meilleur du Disque-monde, mais toujours plaisant à lire.
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