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Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Le duo Preston & Child est surtout connu pour son long cycle consacré à Pendergast, une série de romans policiers teintés de surnaturel. Ils ont également livré quelques bouquins indépendants dont ce ICE LIMIT qui, après un début prometteur, s'embourbe…
L'intrigue, au départ, s'annonce pourtant intéressante: un collectionneur ultra-riche (ça aide!) décide de récupérer une gigantesque météorite tombée sur une ile au sud du Chili. Mais la masse du corps céleste nécessite une organisation sans faille et une fine équipe se propose d'effectuer le rapatriement contre une énorme somme d'argent. C'est le début d'une aventure maritime d'abord plaisante, dans un mélange d'action et de thriller saupoudré d'une touche de science-fiction et d'extrapolations scientifiques. ICE LIMIT évoque ainsi les premiers livres de Clive Cussler avec un défi apparemment impossible (style RENFLOUEZ LE TITANIC!) et un navire hyper sophistiqué camouflé en vieux raffiot (comme dans la saga de l'Oregon).
Malheureusement, tout ça ne tient pas la distance, d'autant que le duo cède à la mode si actuelle du délayage…500 pages pour une aventure assez simple qui eut été nettement plus palpitante en 300. le rythme se montre donc défaillant ce qui, dans un bouquin estampillé "thriller d'action", s'avère problématique. Il n'est pas question ici de regretter de privilégier l'ambiance ou un climat posé, simplement de pointer un manque de péripéties rédhibitoire associé à des protagonistes souvent clichés. On n'échappe même pas à la capitaine de navire dont l'alcoolisme a ruiné la carrière mais qui cherche la rédemption. C'est toutefois la protagoniste la plus "humaine", les autres étant trop schématiques même si certains sont sympathiques ou intéressants, notamment le capitaine chilien érigé en grand méchant et qui, finalement, cherche seulement à défendre son pays contre les Américains très envahissants. Les romances inévitables permettent en outre de tirer davantage à la ligne et n'apportent pas grand-chose au récit. Ce-dernier se conclut par une (trop) longue bataille navale façon blockbuster hollywoodien mais sans réussir à maintenir l'intérêt. de plus, les termes maritimes et techniques alourdissent ce bouquin trop partagé entre une volonté "savante" et "instructive", voire didactique, façon techno-thriller et le pur divertissement d'aventures. Là encore, neuf romans sur dix de Clive Cussler (ou ses collaborateurs / nègres) se montrent plus convaincants.
Les dernières pages, elles, tentent d'élever le propos avec un petit côté philosophico-scientifique qui révèle la véritable nature de la météorite. Les auteurs annoncent ainsi la suite, A COMME APOCALYPSE qu'on espère plus palpitant. En résumé voici un roman décevant dont on pourra survoler quelques passages rébarbatifs pour en connaitre l'issue, plus intéressante mais un peu trop "ouverte" pour ne pas laisser, là aussi, une impression mitigée. Dommage car le début laissait espérer un bouquin plus palpitant et intéressant. Un coup dans l'eau.

Lien : http://hellrick.over-blog.co..
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Ce livre est loin d'être une des meilleures collaborations de Preston & Child. A de rares exceptions près, il manque de rythme et les personnages ne sont pas attachants.
Résultat: j'ai eu beaucoup de mal à entrer dans l'histoire
La suite "A comme Apocalypse" est heureusement bien meilleure et peut se lire indépendamment :)
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Bienvenue à bord du Rolvaag ! Non, nous ne partons pas en croisière mais en expédition aux confins du monde, là où l'air est plus froid que la mort. “Pour faire quoi ?” me demandez-vous en enfilant votre doudoune. Pour trouver ce qui serait la plus grosse météorite jamais tombée sur Terre et en faire la pièce maîtresse du musée d'un millionnaire un brin égocentrique.

Pour réaliser cette tâche, le millionnaire signe un contrat avec EES, une entreprise spécialisée dans la réalisation de tâches qui semblent impossibles. C'est simple: EES n'a jamais échoué. Cela grâce, notamment, à Eli Glinn, tête pensante d'EES et ancien militaire, obsédé par la peur de l'échec.

Vous vous en doutez, l'existence de la météorite s'ébruite, et EES devra faire face à quelques difficultés.
Ça a l'air bien non ? Et pourtant...qu'est-ce qu'on se fait chier !

Ce que je viens de vous résumer dans le paragraphe ci-dessus, ce sont les 300 premières pages. Je n'exagère pas. Oui, un livre ce n'est pas qu'une intrigue, un scénario, c'est un ensemble. Bien. Regardons donc les autres points: les personnages et leurs développements, et le rythme par exemple.

Catastrophique.
On le sait: un livre de Preston & Child possède toujours un rythme assez lent (série de Gideon Crew mise à part). Prendre le temps de poser l'intrigue, nous présenter les personnages, de nous emmener en aventure en douceur et d'instaurer une ambiance. Ça ne me dérange pas, Preston & Child est mon duo d'auteurs préféré. Je sais à quoi m'attendre. Mais ici, c'est mou. Une partie de petits chevaux chez mamie le dimanche à 15h a plus de rythme que ce roman.

Attendez-vous également à des termes nautiques toutes les 15 lignes. Oui c'est un livre sur un bateau. Mais c'est trop, ça casse le rythme qui a déjà du mal à trouver son point de patinage pour démarrer: avec ces ajouts superflus le livre ne fait que caler. Mais en tout cas ça a du positif: vous serez un plus grand marin que le capitaine Haddock lui-même à la fin de ce bouquin !

Parlons rapidement des personnages: ils sont bons sans être transcendant. Mais il faut admettre qu'hormis Eli Glinn (qu'on retrouve dans la série Gideon Crew), éventuellement Palmer Loyd -le millionnaire-, et Sally Britton -la capitaine-, j'ai déjà oublié les autres personnages depuis longtemps. Petit point bonus (c'est ironique) pour les pseudos romances clichées au possible, amenées avec la délicatesse d'un éléphant dans un magasin de porcelaine. Ce n'était vraiment pas nécessaire.
Bien que le développement des personnages soit correct, je n'ai pas réussi à émotionnellement embarquer avec eux.
On notera tout de même qu'Eli Glinn sauve le roman à lui tout seul.

Une petite citation hors contexte avant de passer à la conclusion ? “Gardez votre or, señor, et mettez le dans le coño de la putain qui vous sert de mère”

CONCLUSION:
C'est douloureux de devoir dire du mal d'auteurs que j'adore. J'ai essayé d'apprécier ce roman en passant outre le manque d'informations supplémentaires sur Eli Glinn: c'était ma raison de lire ce livre. J'ai essayé d'aimer ce livre pour ce qu'il était et non pour le prequel de la série Gideon Crew pour lequel je le prenais. Mais il n'y avait rien à faire. Il fallait se rendre à l'évidence: le bateau prenait l'eau, je devais lâcher ce livre le plus vite possible.

J'ai mis plus de trois semaines à lire ce livre -dont deux à repousser la lecture-, plus d'un mois à réaliser cette critique -dont trois semaines à repousser l'écriture car je savais que ce serait négatif et je ne voulais pas être trop méchant. Quand on termine un livre et qu'on a l'impression d'être libéré d'un poids ce n'est pas normal.

Cependant, tout n'est pas sombre: c'était un bon roman d'aventure, mais sans rien de plus. Sans aucun des petits plus que je retrouve habituellement chez Preston & Child.

Ce livre c'est comme être happé par un film en zappant un samedi après-midi de pluie: on regarde jusqu'à la fin par respect et pour savoir si ça va devenir intéressant à un moment tout en s'endormant à moitié devant. Et finalement -comme le dit Palmer Loyd page 497 -le film se termine et on se fait remarquer dans un élan de lucidité tardive: “M'en fous”.
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les ingrédients pour un bon p'tit roman d'aventure sont là, mais les cuistots n'en tirent qu'une bouillie insipide proche des horreurs industrielles. C'est mou, fade, approximatif et superficiel.
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Preston & Child, un duo d'écrivain aussi talentueux qu'en solo.
Histoire passionnante, épilogue stupéfiant, suspense insoutenable. J'adore.
A recommander aux néophytes.Sans le savoir, j'avais lu la suite et j'ai mieux compris, pourquoi gleen était infirme, mais dans la barrière de glace, on reste un peu sur sa faim!Onsiat que Garza est sauvé,mais rien sur le sauvetage de Gleen ?dommage! Je mp'y perd un peu !!!
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Aussi excentrique que milliardaire, Lloyd crée le musée de science naturelle le plus monumental du monde. Quand il soupçonne la découverte d'une météorite gigantesque au Cap Horn, peu importent les risques, il veut s'en emparer par tous les moyens. Il fait appelle à ESS la société d'Eli Glinn (présent dans la saga des Pendergast) car la récupérer sur l'ile Desolacion représente un challenge hors du commun. Seul, Glinn et son souci du détail et de l'organisation peut la rapatrier. Mais la météorite présente des risques. Si sa taille et son poids sont hors du commun, elle tue. Elle réduit à l'état de cendres tous ceux qui l'approchent de trop près.

Douglas Preston et Lincoln Child forment le duo d'auteurs de thrillers scientifiques. Je m'attendais à un techno thriller explosif. J'y ai trouvé un bon roman d'aventure avec de multiples rebondissements bien amenés. Mais le style est assez fade et le roman ponctué parfois de descriptions un peu longues. Heureusement les personnages sont soignés. Parlons des femmes, Sally Britton, le capitaine du super pétrolier est splendide, hautaine et réservée mais avec une véritable passion pour son métier. Rachel, aussi physicienne que fine psychologue, est bien campée. Quant aux autres protagonistes, que cela soit Eli, dont le charisme supporte toute l'histoire, le géologue Sam Mc Farlane humain et bourré d'ambiguïtés, et même le « méchant » de l'histoire, la capitaine chilien voulant à tout prix les couler pour venger la mort de son fils, tous font preuve d'une psychologie particulière et bien dessinée. Ils sont humains, englués dans leurs contradictions.

Dernier bémol à mon sens, la course maritime opposant le Rolvaag et le bâtiment chilien dans l'archipel du Cap Horn, entre vents, courants, récifs et tornades manque de fraicheur et de puissance. C'est dommage. Car Preston & Child livrent des romans de qualité qui offrent une belle alternative à un Cussler par exemple.
Lien : https://nigrafoliablog.wordp..
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