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3,95

sur 651 notes
Contrairement à ce que j'ai pu lire à droite et à gauche sur ce thriller, j'ai eu personnellement du mal à me laisser emporter. Certes l'idée n'est pas mauvaise, le style est facile à lire, mais passé les premiers chapitres, je me suis ennuyé jusqu'au dernier tiers du livre. Sans doute que je m'attendais à autre chose suite aux différents éloges qui accompagnaient ce livre. Ou tout simplement, je ne suis pas le bon client pour ce genre de roman.
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Âmes sensibles s'abstenir et roman assurément à ne pas lire une nuit d'orage (ce que j'ai fait, c'est très drôle de découvrir la dernière partie de l'ouvrage avec l'ambiance adéquate)!
Été oblige, les centres commerciaux nous font la promo "deux livres de poches achetés = un offert". C'est comme cela que j'ai découvert "Relic". Je l'ai pris sans grande conviction, juste par curiosité, pensant passer quelques heures avec un roman sympathique...
Je n'ai jamais été aussi loin de la vérité!
Inutile de cacher que j'ai été littéralement happée dès les premières lignes, le style des auteurs est fluide, captivant, incroyablement vivant, leur plume est un piège dans lequel on tombe avec délice... et dont on ne sort pas indemne.
Preston et Child savent distiller une ambiance terriblement malsaine dès le premier chapitre de l'ouvrage; leur manière de décrire les lieux que nous sommes amenés à traverser est tellement précise et imagée que l'on finit par ressentir la moiteur étouffante de la jungle, voir les ombres se mouvoir dans les couloirs du musée, entendre les plus infimes bruits qui l'animent jusqu'à ressentir cette odeur pestilentielle qui annonce qu'il est déjà trop tard. C'est peut-être ce que j'ai le plus apprécié avec ce roman; l'atmosphère devient un personnage à part entière, sur laquelle repose le plaisir de la lecture.
Mais non contents de nous plonger dans une ambiance délétère que l'on prend plaisir à subir en frissonnant, les auteurs nous offrent une galerie de personnages qui ont tous un petit quelque chose qui les rend uniques, attachants (tellement attachants que celui qui avait mes faveurs connait un sort funeste et que un pour lequel j'éprouvais une certaine affection m'a littéralement donné envie de l'écharper à la fin du roman...). En sus, ils se complètent tous parfaitement, ils sont équilibrés, aucun ne prend le pas sur l'autre (même Pendergast d'un charisme éblouissant, cultivé, intuitif, sarcastique est justement "dosé" dans ses apparitions et interventions pour ne pas phagocyter le reste du casting). Ce qui m'a réellement plu, c'est que chaque personnage apporte sa pierre à l'édifice de l'intrigue et de l'enquête, chacun en fonction de sa discipline phare, de son regard sur la situation, de son courage même et dans les moments de crise, certains se révèlent et nous étonnent, tout en restant humains, faillibles. Margo est une héroïne que l'on prend plaisir à suivre entre une vie de famille compliquée, un mémoire chronophage et source de stress et bien entendu une aventure qui la dépasse et dans laquelle elle s'investit pourtant au péril de sa vie. le Professeur Frock, tout en représentant en un sens, le mentor, le guide, n'est pas un personnage qui écrase les autres de sa science, il est ouvert à toutes les hypothèses, accepte le dialogue. le fait qu'il soit coincé dans un fauteuil roulant donne une dimension assez peu commune au personnage, je ne saurait l'expliquer mais ce handicap est à l'origine de certains éclats de courage dans des situations pourtant dramatiques. Smithback le journaliste est à la fois horripilant dans son mélange d'arrogance et de désinvolture et pourtant un des ressorts "comiques" qui permet de dénouer plus d'une fois la tension et un personnage prêt à consentir de gros sacrifices, officiellement pour servir sa cause, en réalité plus par altruisme que par intérêt. D'Agosta, tout en restant l'archétype du lieutenant de police new-yorkais, à ce côté terre-à-terre, pragmatique qui permet encore plus d'ancrer la situation dans le réel. C'est un personnage d'équilibre, non dénué d'humour (ses échanges avec Pendergast sont savoureux) mais qui garde la tête froide, donc rassurant. Quant à Pendergast, c'est un personnage atypique; on sort du cliché de l'agent du FBI bas de front, obtus (Coffey se charge du rôle) et ce qui frappe immédiatement c'est sa grande érudition qui lui donne un charme particulier, en sus des zones d'ombres qui parfois lui donnent un côté inquiétan.. Ca et son ouverture d'esprit...
C'est justement ce point qui m'a énormément séduite dans ce roman.
Généralement dans ce genre d'ouvrage où les héros se retrouvent confrontés à une situation "paranormale" on a toujours droit à un personnage qui y croit dur comme fer et se heurte à tous les autres qui le prennent pour un doux illuminé jusqu'à ce que la vérité leur saute au visage. Et bien là non ! Les personnages ne sont pas tous d'indécrottables sceptiques cartésiens, ils ont plus ou moins réticence vis-à-vis d'explications surnaturelles mais ils admettent tous la probabilité que quelque chose ne soit pas « normale » dans ce qui se trame dans le musée. Dit comme ça ça peut paraitre n'être qu'un détail mais pour le lecteur c'est réellement rafraichissant !
De ce fait, l'intrigue se met très rapidement en place, on ne passe pas els dix premiers chapitres à tourner autour du pot. Pour autant, les auteurs ne négligent pas els retournements de situations. Qui là encore sont un véritable régal ! Non seulement ils sont admirablement plausibles mais en plus ils n'ont rien du prétexte scénaristiques et la révélation finale fait réellement froid dans le dos et laisse un horrible sentiment de malaise, alors que généralement dans ce type de roman on s'attend à ce qu'enfin la situation se tasse et qu'on soit tranquille.
Ce qui permet à « Relic » d'osciller entre différents genres littéraires, depuis le thriller médical, jusqu'au fantastique en passant par l'histoire d'épouvante, tout en gardant une cohésion, une cohérence bienvenues où se mêlent passé et futur, rites primitifs et génétique.
Mais « Relic » est aussi une critique acerbe du pouvoir de l'argent, de ces personnes qui ferment les yeux sur l'horreur (ou pire, l'exploitent sans vergogne) au détriment du bon sens et donc de la sécurité. Wright, Rickmann et Cuthbert en sont la représentation parfaite et l'on peut y ajouter Coffey, servile, flagorneur qui ne cherche qu'à brosser els autorités dans le sens du poil (à ce propos, le Maire de New York pour une fois sorts des sentiers battus et la manière dont il remet en place Coffey est un délice !). Je pense aussi que ce roman peut-être vu comme une critique d'une forme d'« obscurantisme éclairé » : dans un monde où la science explique tout, il y a pourtant des éléments anciens, primitifs, dont elle se rit, auxquels elle ne prête pas assez attention. Si le fantastique est finalement démonté par la rigueur scientifique, il n'en demeure pas moins qu'il était une mise en garde évidente. Quand au twist final qui amorce la suite (que je suis très pressée de lire !) il va sans dire qu'il donne une fois de plus une très mauvaise image de la religion scientifique et de ses rituels qui échappent à tout contrôle. Il y beaucoup de pistes de réflexions intéressantes dans « Relic », depuis le fait que si nous sommes choqués par les profanations de nos cimetières, nous n'avons aucun scrupule à piller ceux des civilisations antérieures jusqu'à la régulation naturelle des espèces, l'apparition de super-prédateurs et le fait que l'humanité n'est pas à l'abri d'une telle menace. En bref, l'ouvrage, tout en étant du divertissement, n'oublie pas de faire réfléchir sur certains points et peut-être le malaise vient-il surtout de cette sensation que nous ne sommes pas loin de voir survenir chez nous un jour ce qui se déroule dans le roman…
Pour conclure, je dirais que « Relic » a été une des meilleures surprises littéraires que j'ai pu expérimenter ces derniers mois ; rythme trépidant, galerie de personnages intéressants, intrigue à tiroir aux multiples rebondissements et écriture splendide. Je recommande vivement cet ouvrage à tous els amateurs d'épouvante, d'enquêtes, d'ambiances malsaines qui vous retournent els tripes et de fanatiques d'occultisme !
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C'est la première fois que je lis des romans de Preston et Child.
Je n'avais donc jamais eu l'occasion de rencontrer l'inspecteur Pendergast.
Tant qu'à faire de commencer, autant commencer par le Tome 1.
Je m'attendais à un roman policier. C'est un tout petit peu surprenant comme histoire. C'est surtout tout à fait "loufoque" cette histoire de monstre qui débarque d'une contrée lointaine et vient se perdre dans un musée new-yorkais.
Inattendu mais pas désagréable non plus. le style est divertissant, agréable à lire.
L'inspecteur Pendergast est sympathique.
Sans faire de la série ma série fétiche, j'ai trouvé que c'était une lecture agréable.
Je ne vais pas me précipiter sur le tome 2 mais je risque bien d'y revenir à un moment ou un autre.
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« La première enquête de l'inspecteur Pendergast » éditée en 1995, et aux Éditions J'AI LU en … août 2010. On découvre l'inspecteur Pendergast, agent du FBI, de passage à New York. Les autres intervenants appelés à être des personnages récurrents : Proctor, le chauffeur de la Rolls-Royce Silver wraight de Pendergast ; Margo Green, jeune étudiante anthropologue, introvertie en stage au Muséum d'histoire naturelle de New York ; son fiancé, Bill Smithback, journaliste , gratte-papier et un peu fouille-m.... au New York Times ; le lieutenant Vincent d'Agosta de la police de New York . 
L'histoire débute au Muséum où deux enfants,échappant à la surveillance de leurs parents sont retrouvés, sauvagement assassinés. Or le musée préparait une exposition particulièrement importante pour sa survie. Les intérêts financiers vont-ils prévaloir sur le reste et notamment sur l'horrible vérité. Il se dit en effet, que les meurtres seraient l'oeuvre d'une « bête sauvage » Une telle chose est-elle vraisemblable à la fin du vingtième siècle ? le FBI, la police de New York, le service de haute sécurité du musée, la direction, les experts, les anthropologues et autres chercheurs du musée, tout le monde est sur le pont mais avec souvent des intérêts divergents, les méthodes de Pendergast étant alors peu appréciées ; bien entendu Pendergast est le plus fort et résoudra l'affaire mais la fin est terrible et inavouable.
J'ai passé un bon moment à la lecture de ce livre
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Si vous voulez vous faire peur, ce livre a tout les ingrédients, c'est une relecture, je connais déjà l' inspecteur Pendesgast, et c'est avec plaisir que j'ai retrouvé ce policier, pas comme les autres, ce livre est sa première enquête, assez flippante, je ne me rappelle plus si les autres le sont aussi, je vais en lire un autre pour rafraichir la mémoire, car j'adore cette ambiance.
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La première enquête de Pendergast se distingue des suivantes, ne serait-ce que parce que l'inspecteur n'y a finalement qu'un rôle secondaire. Nous sommes dans le musée d'Histoire naturelle de New York où se produit une série de meurtres sanglants et inexplicables. Au fil des pages la vérité se fait jour : le responsable s'avère une créature hybride, un mutant tenant à la fois du gecko et du primate, suffisamment intelligent pour hanter les couloirs du musée depuis des années sans être repéré. Classiquement, « façon Dents de la mer » (et surement même avant), les responsables tentent d'étouffer l'affaire sous peine de perturber le lancement d'une ambitieuse exposition consacrée aux superstitions et qui, logiquement, devraient attirer de nombreux curieux.
Le roman se divise grosso modo en deux parties : une mise en place un brin languissante avec présentation des personnages et de leurs problèmes, hypothèses scientifiques et recherches dans le style policier pour découvrir l'auteur des meurtres. le tout additionné de querelles internes et autres luttes de pouvoir. D'abord entre les différents chercheurs qui se tirent dans les pattes, certains estimant, par exemple, la future exposition comme trop sensationnaliste et pas assez sérieuse. Cette première partie est quand même un peu ennuyeuse avec beaucoup de description et des tas de passages scientifiques parfois laborieux. Ensuite l'arrivée de Pendergast génère de nouveaux conflits et même un véritable bras de fer entre ce policier posé du Sud (bref, un plouc pour les savants du musée) et les responsables de l'exposition qui refusent de reporter son inauguration. A partir de là, RELIC commence à se montrer plus nerveux et intéressant.
La seconde partie (qui occupe environ un tiers du roman) donne davantage dans le thriller fantastique légèrement teinté d'horreur à la manière de « Alien » ou, pour reprendre une des accroches d'un « Jurassic Park en plein New York ». le bouquin, jusque-là assez lent, devient davantage un page-turner classique. Peut-être une conséquence de l'écriture à quatre mains, comme si un des auteurs s'intéressait davantage au récit scientifique et à la « vie » d'un musée tandis que l'autre se préoccupait surtout d'action. Dès lors, durant environ 150 pages, la bestiole sème la mort dans le musée et les héros tentent de la supprimer à la manière d'un bon vieux film de monstre. C'est d'ailleurs l'option choisie par l'adaptation cinématographique.
En résumé, un roman sympathique et agréable à lire en dépit d'une mise en place qui eut mérité d'être dégraissée. Mais le dernier acte, efficace et nerveux, rachète en partie ses scories et termine ce RELIC sur une note positive.

Lien : http://hellrick.over-blog.co..
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Magnifique, génial, j'ai adoré. Des descriptions jusqu'à l'enquête ! Les personnages sont bien construits, ils échappent d'eux, un certain charisme avec son lots de héros et de personnages détestables, où l'argent est encore "maître à bord" aux détriment de la vie humaine ! C'est mon 1er livre de ces auteurs et sûrement pas le dernier !
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Indiana Park au musée où quand un monstre légendaire kotoga vient chercher pitance dans un musée ricain prêt pour sa grande première mondaine ... le livre est connu, le film encore plus (attention grosses différences au niveau des personnages entre les deux et aucune trace de Pendergast dans le film) ... l'idée est excellente, la créature M'bwun est effrayante à souhait, les crimes se succèdent même si finalement on s'en moque un peu ... l'enquête dans les souterrains du musée et à l'intérieur de l'expo est une mine de suspense et d'effroi ... quelques personnages un peu caricaturaux ... mais bon, c'était le premier et il reste un modèle en la matière ... attention toutefois au verbiage "scientifique" qui pourrait ennuyer par moments !
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Première enquète le l'inspecteur Pendergast , expert au fbi.
Une exposition sur les sculptures et les croyances mystiques des peuples primitifs. Ramène chez nous l'impensable , une chose plus que monstueuse....
S'en suit une série de meurtres sauvages.
Juste la dose de suspense de mystère et de globulle rouge que j'aime!
Je l'ai dévoré.
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Le premier Pentergast, où on découvre l'un des héros les plus étranges et les plus marquants de la littérature moderne. Moi j'aime bien, à vous de découvrir ..
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