Manon Lescaut

L'histoire est intéressante mais un peu longue à mon goût. de plus, je ne suis pas fan du style de l'auteur.

Je n'ai pas apprécié cette lecture. Ce qui me reste de ce roman est l'apitoiement constant que Des Grieux porte sur son sort et son destin, certes tragiques. Il recherche tout au long de la narration de son histoire la pitié du premier narrateur Renoncourt. Ainsi même si Manon Lescaut traite des conséquences désastreuses d'un amour fort et partagé, le caractère des personnages et le pathétique omniprésent ont fait que je suis restée insensible à leur histoire et à leur malheur.

J'ai bien aimé le début mais peu à peu, je me suis lassée. Pourquoi ? Je ne sais pas trop. J'avais des difficultés de concentration. Cela veut dire en principe que je m'ennuie. Dommage, j'attendais beaucoup de ce classique.
C'est l'histoire d'un chevalier qui tombe amoureux fou d'une jeune fille. L'amour est réciproque mais Manon, la jeune fille en question a envie de mener un grand train de vie. Hélas, le chevalier des Grieux n'est pas riche, son père attend de lui qu'il finisse ses études et fasse ses preuves avant de s'engager. Manon va faire appel à de riches gentilshommes pour se faire entretenir elle et son amant. le chevalier des Grieux est jaloux, ce qui va provoquer des situations catastrophiques.

Très répétitif
Malgré tout facile à lire pour un livre de cette époque.

J'assume j'ai détesté cette lecture de bout en bout et trouvé que ce livre avait mal vieilli. Si je le relisais aujourd'hui qu'en dirais-je ?

Manon Lescaut est une tragique histoire d'amour, digne d'autres passions amoureuses destructrices comme celle qui lie Roméo et Juliette. Mais on peut être un peu agacé par la naïveté du héros, à qui l'amour fait perdre toute raison, et auquel on s'attache malgré tout; et par la personnalité de Manon, qu'on ne peut pas vraiment cerner. L'écriture est plutôt plaisante, même si je trouve que le texte n'est pas assez aéré (les dialogues sont insérés directement dans le récit par exemple, et il y a deux chapitres seulement, on a donc l'impression parfois de s'essouffler en lisant).

péripécies trop répétitives. En plus de ça, je décrochais toutes les dix pages.. vraiment pas un coup de coeur

J'ai mis longtemps à le finir, pour cause : le trop plein d'émotions. Je m'attendais à ce genre de mièvrerie, mais pas autant, je m'attendais à une naïveté et à un récit centré sur une vertu ambiguë, mais pas autant. Il faut surtout prendre en compte le début 18e siècle, qui est un siècle où étrangement les émotions sont à proscrire et à se méfier, notamment au théâtre. de ce fait, une hypothèse a germé. Manon Lescaut, ne serait-ce pas un roman d'avertissement sur la passion des émotions, notamment de l'amour ? Sûrement.

Tout au long du roman, les conséquences semblent être la cause de Manon, et le narrateur essaye d'attendrir le lecteur sur M.Le Grieux (parce que c'est le personnage lui-même qui raconte son histoire, celui-ci ne va pas faire l'inverse). Celui-ci est trop aveuglé que ça en devient ennuyeux et la redondance de ses erreurs m'a fait souffler plus d'une fois.
Même si une évolution, bien que petite, survient dans le livre sur le caractère du Chevalier, elle est infime et ne représente pas grand chose. La fin triste était prévisible, mais elle reste trop lisse après toutes ses aventures. Cela ne reste que mon avis, à vous lecteur curieux d'en faire le vôtre.

Les événements et les actions à venir sont longues. L'auteur met longtemps pour les préparer et il y a peu d'actions. Il y a trop de descriptions également. le moyen auquel l'auteur a recours pour enrichir son style telle que l'analepse peut nous amener à des confusions entre le récit qui se déroule et le fait. Ce genre de roman m'intéresse peu, voire pas du tout.

Une lecture du lycée, mais très intéressante sur la société du 18e et pour les sentiments