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2,83

sur 222 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Ce roman m'a d'abord attirée par son titre, assez insolite il faut le dire.
Son propos est également assez inhabituel: pendant la guerre, André, fils de boucher à Quimper, est convoité par toutes les clientes malgré un physique un peu ingrat. Il possède en effet un don assez particulier: celui de faire chanter la chair des femmes.
Leurs maris partis au front, ces dames trompent leur ennui avec André, et se
font faire un enfant illégitime. Au retour de leurs hommes, elle apportent les bébés à leur père, qui décide de les garder et de les élever. Prenant son rôle très au sérieux, il choisit d'emmener sa progéniture au loin quand un des maris, furieux d'avoir été trompé, décide de se venger. Commence alors un voyage en bateau, censé emmener le père et ses rejetons en Amérique...

Si l'auteur commence son roman sur une idée originale, voire même surréaliste, il se perd ensuite en cours de route, et c'est bien dommage. Les livres absurdes et farfelus sont suffisamment rares pour être soulignés, mais ce récit qui s'annonçait comme prometteur finit par tourner en rond.

A partir du moment où commence le voyage en bateau, l'histoire perd son sens, et l'on finit par s'y perdre: comme il n'y a aucun repère temporel, difficile de dire s'il s'est écoulé quelques jours ou quelques années. le père, si protecteur envers ses enfants, vieillit, et passe du modèle à suivre à l'adulte dépassé: les bambins ont grandi, et l'image paternelle s'est ternie.
La fin est également décevante, comme si l'auteur avait hâte d'en finir, mais sans savoir comment. le clin d'oeil à une grande enseigne de restauration rapide n'était, à mon sens, pas nécessaire...

Au final, ce qui aurait pu être une petite fable bien sympathique et onirique tourne au récit ennuyeux. J'ai bien failli mettre ce livre de côté, car j'avoue avoir eu de la difficulté à le terminer, et pourtant il n'est pas très long en terme de pages. Comme je n'ai pas vraiment accroché, j'ai l'impression d'être totalement passée à côté de l'histoire...

En bref, si l'idée de départ était très bien trouvée, il est dommage qu'elle ait été mal exploitée...
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Qu'est-ce donc que cet écrit ? Une fable, un conte ? En tout cas un récit qui m'a semblé n'avoir ni queue ni tête et qui est très loin de mes centres d'intérêt.
Pendant la 1ère guerre mondiale, en Bretagne, le fils du boucher, adolescent donc non appelé, fait le délice sensuel des femmes laissées seules à l'arrière.
A l'armistice, 7 couffins seront successivement déposés devant la boucherie, avant le retour des valeureux guerriers.
André les adoptera tous et les emmènera dans un périple complètement absurde.
Le début était drôle et prometteur, ensuite…je ne sais pas…je me suis perdue en route.
Heureusement, la dernière page était la 122ème, j'ai vite retrouvé mon chemin vers des romans qui me correspondent davantage.
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Je vais faire court pour ce livre lu très rapidement qui a de plus de nombreuses critiques... Comme moi, sachez-en le moins possible pour le commencer. C'est un conte plein d'humour, où le fils d'une famille de boucher devient la coqueluche, et davantage encore, de toutes les femmes de Quimper. Il fait « chanter la chair » comme pas un, et toutes, même les végétariennes, craquent pour ses talents cachés. S'ensuivent quelques petits bébés trop encombrants qu'elles laissent devant sa porte. Un mari jaloux l'oblige à fuir et l'aventure se poursuit sur les mers.
Si vous aimez les contes, les histoires qui se poursuivent comme une sorte de jeu d'imagination où le plus loufoque et le moins réaliste s'enchaîneraient, allez-y. J'avoue que pour moi, ça se laisse lire agréablement, mais que je préfère voir les faits plus ancrés dans la réalité. J'ai eu un peu du mal à m'intéresser aux péripéties de la famille Plomeur, même si la fin à laquelle on ne s'attend pas du tout ajoute du sel à l'ensemble... Si vous ne l'avez pas encore lu, c'est que vous n'êtes pas vraiment attirés, aussi je ne vous dirai pas de l'ajouter à la liste de vos lectures indispensables.
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Un joli livre sur la paternité qui commence dans la tendresse et la drôlerie mais qui à la longue par son aspect de conte a fini par me décevoir.
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Un livre assez surprenant qui bascule de la satire sociale au conte métaphorique, sur le thème de l'amour de la chair sublimé dans l'amour paternel. Ce n'est pas déplaisant à lire, plutôt bien écrit mais je n'ai pas vraiment réussi à saisir le sens de tout ça.
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J'ai été très déçu par ce livre : le début est prometteur avec un brin de poésie ou de dérision. Mais cela tombe à plat. La deuxième moitié du livre m'a complètement échappé, je n'ai rien trouvé à lire entre les lignes pour y trouver un quelconque intérêt. L'épilogue n'a pas vraiment éclairé ma lecture.
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André Plomeur est un boucher de talent qui n'a pas son pareil pour faire “chanter la chair”. Mais ce n'est pas uniquement celle du boeuf, du porc ou du mouton qu'il manie avec dextérité puisqu'il est aussi très doué avec les femmes ! En pleine première guerre mondiale, alors que tous les maris sont au front, le jeune André a du succès. Malheureusement, cette période faste ne pouvait pas durer indéfiniment : la guerre touche à sa fin et les maris rentrent au bercail. C'est alors que devant la boucherie Plomeur on découvre un bébé laissé sur le pas de la porte dans son panier, puis un deuxième, puis un troisième… puis finalement sept bébés qui vont évidemment bouleverser la vie d'André.

Le résumé de ce livre m'avait tout de suite attiré, j'aime les romans ayant une tendance comique et de ce côté je n'ai pas été déçu. Les deux premiers tiers du livre sont un vrai régal, Martin Provost nous décrit de façon très amusante la jeunesse d'André Plomeur, et la façon dont il se retrouve du jour au lendemain père de sept enfants. le style est agréable, fluide et drôle, ça se dévore ! Mais pour donner à Bifteck toute sa saveur, il manque je crois une fin un peu plus raffinée, quelques arômes qui viendraient épicer un peu l'histoire. Je m'attendais à une fin toute autre, un peu plus recherchée. Là je suis resté sur ma faim, j'ai eu l'impression que ce récit si bien commencé était un peu bâclé. J'aurais pourtant aimé donner un autre coup de fourchette et reprendre un peu de rab d'une lecture semblable à celle du début du livre au lieu de garder en bouche ce goût d'inachevé. Quelques pages de plus et l'histoire des Plomeur en Amérique auraient fait un bon digestif… Tant pis !
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Un départ qui nous embarque dans la vie d'un autre. Un peu décalé, un peu léger le lecteur demande à lire la suite de ce petit boucher satisfaisant sa clientèle féminine délaissée par les hommes partis en guerre. Pour ma part d'abord séduite j'ai fini déçue. Non pas que ce que le réalisme qui glisse vers la science fiction ne me déplaise au contraire, mais la fin avec petite métaphore et tout..m'a laissée sur ma faim: "ah..tout ça pour ça..bon". Un livre très facile d'accès qui se lit à une vitesse éclaire.
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A Quimper, le jeune André grandit au sein de la boucherie familiale « Chez Plomeur ». le moins que l'on puisse, c'est que dans la famille Plomeur, on n'échappe pas à son destin de boucher. A sept ans, André apprend à compter en tenant la caisse, à huit ans, il égorge son premier mouton, et son éducation littéraire se fait avec la valse des étiquettes : Abats, Bifteck, Côtelettes, Dindon, Epaule….
Mais en cette période de guerre (14-18) où tous les hommes valides sont envoyés au Front, la fine moustache naissante d'André adolescent finit par titiller toutes les femmes du canton, y compris les notables. La réputation de jeune étalon ne tarde pas à sévir, et la boucherie connaît alors son apogée commerciale tant que les ménagères « tous sens aux abois » affluent dans la boutique- et derrière la cathédrale où se tiennent les rendez-vous -!
Mais apparaissent bien vite les limites de la méthode Ogino, seule méthode de contraception de l'époque. .Et à l'heure de l'Armistice, ce ne sont plus les clientes qui affluent sur le devant de porte, mais les couffins déposés anonymement au petit matin. Sept en tout ! Si ses parents finissent par mourir de la honte qui les accablent , André, lui tourneboulé par sa nouvelle paternité, et surtout inquiété par un mari cocu, André prend le large pour un long périple vers l'Amérique avec sa progéniture.

Un drôle d'ouvrage que voilà, ces 124 pages ! Si la première partie est loufoque et burlesque, le voyage initiatique, lui, se poursuit tout en poésie. A la manière d'une fable, il nous parle du fabuleux chamboulement de la paternité dans la vie d'un homme, à l'exemple des tempêtes que l'on peut traverser, porté par l'amour inconditionnel d'un enfant.

Bien entendu, j'ai totalement adhéré aux premières pages car j'aime le déjanté ! Par contre, l'allégorie ne me sied pas toujours… Si bien que je suis passée à côté d'une partie de ce conte, notamment les toutes dernières pages. J'en ai toutefois apprécié la plume à la fois alerte et poétique de Martin Provost.

Je remercie Brize pour ce livre voyageur : elle a trouvé, pour sa part, " l'écriture colorée, charnue, savoureuse " . Clara, elle, a adoré ce roman, Sandrine a comme moi, surtout " apprécié le premier tiers du livre ", et Keisha, malgré "un goût d'inachevé", en a aimé la sensualité.

Bifteck de Martin Provost- Editions Phébus- 124 pages
Lien : http://lectureamoi.blogspot...
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Lorsque Loesha a proposé de me prêter ce petit livre que je voyais beaucoup passer sur la blogosphère, j'ai sauté sur l'occasion. D'autant qu'elle avait eu l'air d'apprécier sa lecture. Comme elle le disait, on est effectivement dans un véritable conte. Ça ne saute pas aux yeux tout de suite : André, jeune homme dans la fleur de l'âge, profite de la Grande guerre pour perdre son pucelage auprès de jeunes femmes abandonnées par leur mari parti au front, et au passage faire fonctionner l'affaire familiale. Tout un champ lexical autour de la viande et du travail de boucher se met très vite en place. C'est un peu facile. Mais ça met l'eau à la bouche et le lecteur attend que quelque chose se produise.
Et puis, très vite, toute la petite famille doit prendre le large. Et on entre dans le conte proprement dit : plus de repères temporels, le temps s'écoule à toute vitesse, les sept petits grandissent à vue d'oeil, apprennent à parler spontanément, et tout le monde vit en autarcie, ne manquant de rien malgré une vie sur un bateau qui jamais n'accoste. Sauf que tout ça, ça ne tient pas. le bateau coule pour le lecteur au fur et à mesure que le bateau de la petite famille vogue. Il ne se passe rien. La métaphore de la viande ne tient plus puisqu'il n'y en a plus de viande justement. le vraisemblable également n'est plus là. Et cela manque de la magie, de la poésie, de l'engouement et de l'attachement qu'a su provoquer Cent ans de solitude. Tous finiront par accoster sur une île improbable et incroyable, au sens propre du terme, puis chacun de partir aux quatre coins vivre leur vie avant de se retrouver autour de la création d'un met que tout le monde connaît.
C'est inégal, comme si l'auteur ne savait quel parti prendre : la viande d'abord, la mer, puis la terre. Un seul thème aurait suffi et aurait moins perdu le lecteur. Pour ma part, je n'ai pas été touchée, ni par ce père, ni par ces enfants, ni par la plume de l'auteur.
Lien : http://nourrituresentoutgenr..
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