Il y a de ces surnoms qui marquent l'imaginaire, qui font paraître le personnage comme plus grand que nature, voire même faire oublier l'être derrière la stature. Au Québec, dédé est assurément l'un d'eux. Sans même patronyme qu'on s'fredonne aussitôt notre mélodie préférée, pour plusieurs celle d'la p'tite Julie, pour moi, Pis si ô moins. Mais tout comme derrière une carapace où s'amoncellent les fractures d'un coeur épris, c'est une fois la couverture franchie qu'on se plonge dans un univers bien intime et personnel, soit celui d'André; passionné, vénéré, mal-aimé. « dédé » de
Christian Quesnel, coup d'oeil dans l'intimité de l'être pour tenter
de démystifier le gargantuesque du personnage !