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3,75

sur 890 notes
La Ferme !!!!
Mensonge !!!!!
Héritage impossible !!!!
BRRRRrrrrrrr dans la froidure,
GGRRRRrrr encore un coup dur !
Pour taper dans les mains,Clap cLaP clAp CLAP J'enlève mes moufles,
Je desserre les poings, je les portes à la bouche,
Dans un dernier espoir, je crie je m'essouffle,
Rendez moi MON INSIGNE "Grand Nord" ... c'est ma dernière cartouche !!

oK , je vous l'accorde, j'ai profitez de cette superbe Trilogie familio/norvégienne pour revendiquer une position somme toute très personnelle :-)
A CLASSER dans Pétition, Revendication. merci de votre soutien.

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Retour à la ferme des Neshov dans ce dernier opus de la trilogie d'Anne B. Ragde pour l'héritage impossible.
Nous y retrouvons plus abattue que jamais Torunn qui doit affronter la réalité :
« Elle n'avait rien d'une vraie paysanne, même si elle y avait cru pendant quelques temps. Elle n'avait pas grandi à la ferme  »

Poursuivie par la mort tragique de son père, Tor, et culpabilisant, elle se noie dans le chagrin avec une « colère pure et désespérée » à coups de verres de cognac de plus en plus fréquents.
Le lecteur s'essouffle devant l'asphyxie de la jeune héritière prise dans les charges et les contraintes quotidiennes de la porcherie et son sentiment de solitude grandissant.

Torunn, isolée dans la ferme des Neshov se refuse tout plaisir, même la présence du remplaçant agricole, Kai Roger, qui la soutient et lui fait les yeux doux n'y change rien.
Ramassée sur sa vie, elle s'ouvre peu à peu au vieux, noeud de douleur, dont elle recueille les confidences et le secret et avec qui elle noue une émouvante relation.

La ferme des Neshov personnage central de cet opus cristallise les rêves et les projets de tous les autres membres de la famille qui eux nagent dans l'euphorie alors que Torunn n'en peut plus.
« Elle se coucha en position foetale, recroquevillée, sentit toute la ferme l'enserrer, six générations, lui coller à la peau. »

A la ferme des Neshov, le lecteur assiste alors à des scènes surréalistes, à la hauteur de la débauche d'argent que les membres sont prêts à y investir… pour satisfaire leurs besoins, envies et égo.
Mais une ferme doit être exploitée et l'héritière disparaît.
Face à l'héritage impossible, chaque membre se reconnecte à ses propres réalités alors que Torunn
va peut-être choisir une toute autre vie, une autre histoire.
« Et elle comprit soudain qu'il n'y avait qu'un seul endroit où elle pouvait se rendre maintenant, qu'une seule personne qu'elle pouvait rejoindre, où tout concorderait, où celle qu'elle était devenue désormais se fondrait complètement dans le décor. »

Torunn va -elle décider de donner une nouvelle direction à sa vie.
Trouveras ou retrouveras-t-elle son identité ?
Le lecteur ne peut que lui souhaiter.

Alors je dis au revoir à Torunn, Torunn Breiseth ou Torunn de la ferme des Neshov, cela c'est son histoire.
Adieu à la ferme des Neshov
Et je tire ma révérence à Anne B,Ragde pour m'avoir emporté dans cette saga norvégienne si proche de la vie.
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Ce tome est plombant.
On retrouve les personnages des tomes précédents. le "grand-père" négligé, le frère croque-mort insipide, le jeune frère homosexuel euphorique, et Torunn complètement amorphe.
Ce qui ressort pour moi de cette histoire ? L'alcool (bière, snap, champagne, cognac), les tartines suédoises et une canicule insupportable à 26°C !!
Bof...
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Quand le poids de la culpabilité et la lourdeur du travail manuel pèsent sur les épaules d'une femme, celle-ci finit par craquer. Et c'est ce qui arrive dans ce 3e tome contant les « aventures » de cette famille norvégienne pas comme les autres.

A la suite du suicide de l'ainé, Tor, bouffé par ses cochons, et dont le cadavre est découvert par Torunn, sa fille de 37 ans, les autres frères sont complètement groggys. Margido (celui qui est croque-mort) est débordé par son travail, vu la canicule, et donc se refuse à réfléchir à l'avenir (et rien ne nous est épargné de ce fameux travail...) ; Erlend, l'homosexuel débridé et extraverti, fou amoureux de son compagnon multimillionnaire Krumme, ne pense plus qu'aux enfants que leurs 2 amies lesbiennes sont en train de leur fabriquer ; et puis le frère caché (voir le 1er tome), beaucoup plus âgé, énigmatique et dépressif, traine comme un boulet dans les pieds de Torunn. La dégénérescence de la vieillesse est ici peinte avec un réalisme hors du commun.
Pauvre Torunn ! Sa sensibilité extrême la perdra, si ça continue ainsi ! Pensez qu'elle compatit même en imaginant que les cochons, du fond de leur porcherie, n'ont jamais vu le ciel bleu...Faut dire que c'est après avoir dit à son père qu'elle ne voulait pas reprendre la ferme tout de suite que celui-ci s'est donné la mort.

L'ambiance du roman n'est donc pas, vous l'aurez compris, à la joie. C'est lourd, très lourd...Le couvercle de cette casserole à pression est bien verrouillé, sauf quand Erlend s'en mêle. Et ces passages, je les accueillais à bras ouverts, d'autant plus qu'ils me faisaient éclater de rire. Ah, cet Erlend si ingénu, si naïf, si frais ! Quoiqu'il me déçoit, quand même, et pas un peu, au fur et à mesure que l'histoire avance vers sa fin, car son égoïsme prend le pas sur tout le reste.

Anne Ragde n'a pas son pareil pour dépeindre les petits défauts, les grands travers, les honteuses dérobades et surtout l'écroulement des illusions, l'effondrement total de la personne. J'ai beaucoup aimé suivre l'histoire de cette famille aux individus hauts en couleurs et je les quitte avec regret.

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Où l'on retrouve les membres de la famille Neshov, chacun en prise avec sa conscience et ses difficultés personnelles.

Si chacun des membres de la famille a espéré une réconciliation définitive et un rapprochement, aucun n'est prêt à s'investir vraiment dans ce but. le printemps arrive et Noël est déjà loin mais a laissé des traces, des souffrances. le drame qui a eu lieu au tome 2 bouleverse encore le fragile équilibre quotidien à la ferme.

Dans ce troisième épisode, j'ai beaucoup apprécié les personnages de Torunn et Tormod qui se côtoient et peu à peu créent un lien affectif, apprennent à se comprendre sans trop de paroles. Ils deviennent les laissés-pour-compte et se débattent tant bien que mal pour survivre. Tormod est toujours aussi attendrissant !
En revanche le personnage d'Erlend m'a exaspéré au possible par son égoïsme incommensurable, ses caprices inconcevables et son manque absolu des réalités.
Margido reste en marge, ne prend parti que lorsqu'il y est obligé sans autre choix. Toutefois il fait preuve d'humanité et de respect pour les gens qui l'entourent. Son défaut est simplement de ne pas avoir voulu ouvrir les yeux plus tôt.
Dans cette famille on se voile beaucoup la face, on refuse de se confronter aux problèmes immédiats, on repousse sans cesse, on oublie le dialogue… et lorsque la coupe est pleine : tout explose.

Ce tome est très sombre, presque désespérant. Heureusement que l'écriture lumineuse de l'auteur parvient à distiller de petites notes d'espoir de-ci de-là. Les paysages sont sublimés par ses phrases et créent un contraste profond avec les descriptions sordides de la misère à la ferme.
Encore un tome réussi qui appelle la lecture du suivant !
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Pour ce troisième tome, j'avais tout préparé : le bonnet, l'écharpe, les moufles, Une boisson brûlante pour bien rentrer dans l'hiver glacial de la ferme. Raté…. C'est l'été à la ferme, on a sorti une table et des chaises à l'ombre dans la cour. L'intérieur est toujours crasseux, le papi aussi même si Torunn, l'héritière malgré elle, fait ce qu'elle peut pour s'occuper correctement de lui. Pourtant sa dépression prend toute la place. Depuis la mort de son père elle n'arrive plus à faire face. Ses oncles, qui d'après moi, sont bien contents de ne s'occuper ni de la ferme, ni du papi, vont se rendre compte un peu tard de son état. Trop tard, Torunn est partie sans rien dire. C'est une histoire sur la famille, sur la définition de la famille avec les secrets, l'amour, l'entraide et une formidable désertion qui sonne comme le glas de l'égoïsme. Et comme dans toute les familles, c'est quand la corde qui pourtant menaçait de céder depuis bien longtemps, casse, qu'il y a une prise de conscience. Il faut être né dans une ferme pour pouvoir vivre sans se poser des questions sur le sort des animaux, sur la crasse ambiante, sur le désespoir humain. Une ferme, la campagne, peuvent laisser des traces indélébiles dans une vie même si on fuit.
Lien : http://pyrouette.canalblog.c..
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Troisième tome de la saga norvégienne d' Anne Radge et petite déception comme c'est souvent le cas dans les suites .
A la fin du deuxième livre , on se doutait qu'un événement dramatique était arrivé à la ferme , cet événement m'a paru assez peu crédible , en tout cas , trop rapide , Tor , puisqu'il s'agit de lui était mon personnage préféré et j'aurai préférer une suite non dépourvue de problèmes , mais un développement de sa pychologie plus appronfondi ,j'espèrais qu'il allait se battre , c'est ça qui m'a décue , que l'auteur ne fasse pas de happy end c'est son choix le plus strict , c'est elle qui a le pouvoir sur ses personnages mais qu'il y ait des virages aussi constratés sans aucune explication , alors là je dis non .
Torum aussi passe de la joie de vivre éclatante à la pire dépression ( et la charge de travail n'explique pas tout ) .
Margido se réveille un peu , il prend un peu plus sa vie en mains et qu'il n'y change pas grand chose paraît crédible , il prend soin de son apparence et vit en harmonie avec lui même .
Erlend et son compagnon aussi ont une ' bonne ' évolution par rapport aux deux autre tomes , en tout cas , elle est crédible .
Le personnage du grand -père est émouvant lorqu'il dévoile ' son secret ' , heureusement qu'il est là pour rattraper un peu les choses .
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Torunn se retrouve propulsée héritière de la ferme Neshov après la mort tragique de son père. Elle détient les clés de cette grande maison tout autant que de celle du destin de la famille.

Pourtant, ses deux oncles ne semblent pas s'en rendre compte, laissant à leur nièce tout le fardeau de cet héritage impossible.
Héritage d'une porcherie et d'un corps de ferme qui auraient grandement besoin de renouveau. Mais aussi héritage d'une douleur, celle du grand-père lui délivrant son secret. Cet aveu pèsera fort dans la balance. Torunn perdra l'équilibre. Y aura-t-il quelqu'un pour la soutenir ?

Les comportements des deux oncles m'ont exaspérée, spécialement l'égoïsme et la puérilité à toute épreuve d'Erlend. On dirait un personnage tout droit sorti d'un roman de Gogol, extravagant, dépourvu du moindre bon sens. Le contraste est énorme avec l'ambiance qui règne à la ferme.

Ni l'un ni l'autre n'ont eu le courage de prendre leur destin en main, de faire briller le dernier espoir de voir rejaillir de nouvelles racines, plus joyeuses, sous cette ferme familiale, agitée de sombres secrets.

Que peuvent apporter les cadeaux, les projets fous d'Erlend et de son compagnon face à une aussi grande détresse. Celle de Torunn mais aussi celle plus ancienne du vieux. Il faudrait surtout de l'écoute, une présence vraie, sans fuir la réalité, sans la déguiser.

Pour moi ce tome n'amène pas grand-chose de nouveau. Un peu de lassitude même. Il y avait tellement de possibilités. On pourrait presque dire que l'histoire s'en va en eau de boudin, au sens propre comme au sens figuré.

J'aurais préféré un peu plus de morceaux de nature, comme le court extrait à la fin du tome, dépeignant le fjord, la plage, les galets, plutôt que les morceaux de plats cuisinés par Krumme, le compagnon d'Erlend, arrosés de champagne, pour alléger la morosité qui colle à la peau.

Mais cela n'enlève rien au talent d'écriture de l'auteure qui nous embarque dans ce roman d'une pure noirceur, sans nous épargner les petits détails du quotidien, lorsque l'ombre de la dépression ou de la vieillesse avale les personnages.
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Et un , et deux , et trois Ragde !
C'est pas pour dire du mal mais je trouve que le récit commence vraiment à s'essouffler .

Où l'on retrouve la ferme familiale des Neshov désormais tenue , tant bien que mal , par la petite dernière découverte sur le tard . En effet , Torunn , en mémoire de son paternel , s'est soudainement sentie investie d'une mission divine , la pérennité de ces bâtiments qui partent à veau-l'eau même si les truies y prédominent . LE questionnement existentiel qui servira de fil rouge - ténu le fil - tout au long du bouquin , partira , partira pas ? Ajouter à cela un frémissement de commencement d'embryon d'histoire d'amuuuur qui n'en finit pas de capoter et c'est presque à un épisode Harlequin champion d'L amour auquel l'auteure nous convie . Manque de bol , plutôt que d'ouvrir l'appétit , ça fleure bon la nausée imminente, Jean-Paul acquiesce discrétos dans son coin . Un dénouement convenu et c'est un soupir de force 12 qui vient s'ajouter à un sentiment persistant de fin de course poussive .

Magido , toujours sur le fil du rasoir , fait tourner sa boite de pompes funèbres - youpie , c'est la fête - péniblement et constitue un personnage plus que transparent dans ce dernier volet .

Quant à nos deux tourtereaux et pères en devenir , Erlend et Krumme , ils envisagent leurs futures responsabilités de géniteurs avec la légèreté et la grâce d'un bulldozer . Chambre rose ? Layette bleue ? Vaste sujet de discussion qui peut lasser à la longue .

Gros point positif , ce grand-père énigmatique touchant qui obtient enfin un rôle prépondérant à sa juste mesure .

Sinon , heureux d'avoir découvert et partagé le quotidien de cette famille discordante tentant péniblement de renouer des liens par trop longtemps distendus . Légèrement dépité au sortir d'un ultime volet d'une longueur presque monotone...

L'Héritage impossible : Jim Phelps ! Ya un p'tit boulot pour toi...
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Dernier tome d'une première trilogie dans laquelle je me suis plongée avec un plaisir de lecture non dissimulé !
Des personnages attachants exerçant des professions qui sortent de l'ordinaire.
Margido, entrepreneur de pompes funèbres.
Erlend, homosexuel fantasque, décorateur de vitrines.
Tor, resté à la ferme familiale avec son père et sa mère, exploitant un élevage de porcs.
Torrun, la fille qu'il a eu avec son amour de jeunesse, éducatrice canine dans un hôpital vétérinaire et qui, au décès de son père se verra contrainte de reprendre l'élevage...ou pas.
Et puis, il y a le secret familial, celui qui sème le malaise et qu'on s'efforce d'oublier ou d'ignorer.
C'est agréable à lire, vivant, drôle parfois.
Je ne me suis pas ennuyée une seconde et, bien que les avis soient mitigés sur les trois tomes suivants, je retrouverai les Neshov avec plaisir.
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