Un livre qui remet en question toute la théorie de l'économie qui a démontré à maintes reprises, mais simplement avec la crise de 2008, que l'économie telle qu'elle fonctionne et est enseignée depuis des dizaines d'années, est problématique et ne prend pas tous les ingrédients nécessaires à sa réussite.
Un livre sérieux qui vous pousse à la réflexion et qui essaie d'ouvrir des portes vers de nouvelles méthodologies, encore faut-il que les concernés (mais ne le sommes-nous pas tous?) lisent effectivement ce bouquin et restent attentif par la suite à en appliquer les principes.
En cette crise de Covid, ce livre donne un peu d'espoir vers un futur plus positif que celui que nous connaissons depuis quelques années mais quand on voit ce qui se passe au quotidien (incendies en Amazonie, marée noire à l'île Maurice, surconsommation polluante, ....), je ne suis pas convaincue que tout le monde sortira rassuré de sa lecture....
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L’effort de pédagogie est réel, le vocabulaire rarement technique, et les exemples sont nombreux. Tout lecteur sensible aux questions économiques et écologiques n’aura pas de peine à lire et apprécier La Théorie du donut.
Lire la critique sur le site : NonFiction
Le Donut des limites sociales et planétaires est une visualisation simple des conditions sociales et écologiques qui sous-tendent le bien-être humain.
Nous avons une économie qui a besoin de croître, que cela nous fasse nous épanouir ou non.
Nous avons besoin d'une économie qui nous fasse nous épanouir, qu'elle croisse ou non. (p.358)
"Les marchés ne sont pas de simples mécanismes - ils véhiculent certaines valeurs, les valeurs marchandes évinçant parfois les valeurs non marchandes qui mériteraient d'être sauvegardées" (M. Sandel, Ce que l'argent ne saurait acheter)(p.165)
"Je pense qu'il y a un certain fascisme des institutions financières, dont les horizons sont fort peu imaginatifs. Le profit est la loi des affaires: il faut en tenir compte" (Anita Roddick - The Boddy Shop) (p. 315)
L'efficacité apparait lorsqu'un système simplifie son flux de ressources... La résilience, en revanche, dépend de la diversité et du superflu ... Trop d'efficacité rend le système vulnérable (comme l'ont compris trop tard les régulateurs financiers de la planète en 2008) et trop de résilience fait stagner: la vitalité et la robustesse supposent un équilibre entre ces deux extrêmes. (p.236)
À l?occasion de la parution de son livre "La Théorie du donut", Kate Raworth nous explique en quelques mots en quoi celle-ci consiste.
En savoir plus sur le livre : https://bit.ly/2zesPkH