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EAN : 978B006BQSNCO
Grasset (01/01/1977)
3.5/5   2 notes
Résumé :
8 août 1963 : quinze hommes masqués arrêtent en pleine nuit le train postal Glasgow-Londres et dérobent l'équivalent de cinq milliards d'anciens francs. 3 juillet 1978 : quinze ans après, Charlie Wilson est le dernier des auteurs du "hold-up du siècle" à être libéré de prison. Est-ce par nostalgie de se trouver ensemble encore une fois ? Tous tombent d'accord pour raconter ce sensationnel fait divers. Le récit est confié à un écrivain habitué aux "situations-limites... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Le 8 août 1963, vers 3 heures du matin, a eu lieu le casse du siècle (dernier) comme la presse l'a décrété : le vol du train postal de Glasgow à Londres par 15 hommes masqués. Butin : 128 sacs postaux remplis de billets de banque pour un montant total de 2,631 millions de livres sterling de l'époque ou 49 millions actuels, soit à peu près 57 millions d'euros de nos jours.

Sur la préparation de ce coup, la répartition des tâches entre bandits, l'exécution du coup proprement dit et l'après, nous avons un guide en qui nous pouvons avoir toute confiance : Piers Paul Read, qui a fait ses preuves en publiant, en 1974, son best-seller mondial sur "Les survivants" de l'accident d'un avion uruguayen dans la cordillère des Andes et leur initiative de manger leurs camarades morts pour rester en vie.

Moi, en tout cas, j'ai confiance dans cet historien et romancier, né en 1941 à Beaconsfield en Angleterre, de qui j'ai pratiquement tout lu et déjà posté 2 critiques de livres sur Babelio, à savoir : "A Season in the West", le 14 février 2018 et "The Misogynist", le 6 novembre de la même année.

La version de l'ouvrage que je commente aujourd'hui est l'originale en Anglais "The Train Robbers" de 1978, qui compte 255 pages.
Et bien que cela se lise comme un thriller, il s'agit bien entendu d'une histoire véridique. Je trouve qu'on devrait lancer une nouvelle catégorie que l'on pourrait nommer : "THRILLER/RÉALITÉ" ou quelque chose dans ce goût.

Si le cerveau de ce crime spectaculaire s'appelait Bruce Reynolds, né en 1931 à Londres, la "star" de cette fine équipe a sûrement été Ronald "Ronnie" Biggs, également né à Londres deux ans avant. Les 2 bandits, qui ont fait connaissance en prison, sont décédés la même année, en 2013. Dans les tabloïds anglais, c'était tout juste si Ronnie n'est pas comparé au légendaire brigand-bienfaiteur des Highlands, Rob Roy (1671-1734), le robin des bois écossais !

L'auteur, qui comme toujours s'est sérieusement documenté et a eu des entretiens avec plusieurs des brigands, termine son ouvrage par un appendice offrant un tableau de 4 pages précisant où l'argent du vol est finalement allé. La plupart des participants à cette opération d'envergure ignorent ce qui est arrivé à leur argent pendant qu'ils étaient en taule, mais en sortant ils ont constaté qu'il avait disparu. Ce tableau mentionne aussi une vaste série de frais : location de voitures, loyers divers, nourriture et boissons, etc. En ce qui concerne Reynolds et Biggs, Read regrette qu'il ne lui ait pas été possible de déterminer exactement comment ils ont disposé de leurs "gains".

Il ne faut pas en vouloir à l'auteur cependant si certaines informations ont été rendues publiques seulement des années après la parution de son ouvrage. Ce fut le cas notamment de l'identité de l'informateur qui a passé des renseignements aux casseurs sur la pratique du transport ferroviaire de sacs pleins de billets de banque, un personnage que la police a toujours cherché en vain. Ce n'est qu'avant de mourir en Espagne en 2016, qu'un des braqueurs, Gordon Goody, a relevé, dans un documentaire pour la télévision, le nom de cet informateur : un certain Patrick McKenna, qui venait de mourir de toute façon, sans avoir été jamais inquiété par qui que ce soit.

Le plus "pittoresque" du gang fut probablement Ronald "Buster" Edwards, qui après le fameux coup, s'était sauvé au Mexique, mais qui, à cause de la nostalgie de son épouse pour sa patrie, est rentré au Royaume-Uni, en 1966, pour être incarcéré aussitôt pendant 9 ans. Libéré, il avait un stand de fleurs à la sortie de la gare de Waterloo à Londres. En 1994, à l'âge de 62 ans, il s'est pendu dans son garage. Un film a été produit "Buster" dans lequel le chanteur Phil Collins incarnait Edwards à l'écran.

À propos de cinéma, la liste est longue de films et documentaires qui ont été inspirés par cette affaire ou qui y font plus ou moins explicitement allusion. Par exemple, rien qu'en 1968, "Le Pacha" de Georges Lautner et "Faut pas prendre les enfants du bon Dieu pour des canards sauvages" de Michel Audiard, l'évoquent.

Le train ayant fait l'objet du braquage est entretenu par des passionnés des chemins de fer et un des wagons se trouve dans le musée touristique de Peterborough, à 85 kilomètres au nord-est de Londres.
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