- Tu n'en réchapperas pas, parjure !
Alors de tous les cotés s'avancèrent vers le lit des pinces : on lui torturait les yeux, on lui serrait le cou. Puis on le pétrit, on le jeta en l'air, jusqu'au plafond.
Pendant ce temps, sur le tout, un long hurlement.
Est-ce de Savva mortellement atteint ou de ses bourreaux en furie?
A ces cris accoururent le capitaine et sa femme.
Barnabé n'est plus là ; Savva git sur le sol, montrant le blanc de ses yeux; il est couché à la renverse, la face noircie, sa langue bouffie prise entre les dents, l'écume à la bouche.
"Possédé du démon! Voilà ce qu'il est!"
"Son mal, c'est le haut mal"
"Tu penses t'en tirer par la repentance. Haha! Vous autres, les hommes, vous les créatures de Dieu ! On pourrait ainsi effacer toutes les "paroles d'honneur", tout abjurer ! Mais voici ce qu'on ne peut pas effacer : le sang.
Or voici Bogène menant de sa propre main dans sa maison : le Destin !