Un seul mot, la déception.
Ayant beaucoup apprécié
L'empathie (malgré de fortes craintes liées à la thématique du viol), je me suis jetée sur ce nouvel opus d'
Antoine Renand très confiante, ne doutant pas un instant que je serai à nouveau surprise et conquise par ce jeune auteur.
Il est vrai que la lecture de la 4eme couverture m'a quelque peu étonnée, de par son intrigue très convenue, mais je m'attendais, comme pour
L'empathie, à une certaine originalité dans les personnages et à un twist surprenant.
J'ai attendu, et même si le premier chapitre laisse présager une suite sombre, le reste est très convenu.
L'ennui a pointé son nez très vite, autour de 80 pages, ce moment où je me suis dit que je commençais à trouver ça long et que la suite allait être pénible...
Et sans grande surprise, je me suis bel et bien ennuyée.
Le roman n'est pas mauvais en soi, il est presque insipide, sans originalité par rapport aux titres du genre.
Les personnages sont assez caricaturaux : l'avocate wonder woman / miss monde, le flic torturé alcoolique, le tueur en série qui ne se fait jamais attrapé mais idiot comme une barrique, l'écrivain traumatisé, le marginal coupable idéal. Et bien sur tout ce petit monde vit des péripéties à la fois ennuyeuses et improbables.
Une fin un peu précipitée qui laisse des questions sans réponse, là où
L'empathie était très complet.
Ma critique est peut-être un peu dure mais proportionnelle à la déception perçue.
J'espère que le prochain opus d'
Antoine Renand retrouvera la qualité de
l'Empathie.