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4,13

sur 1104 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
«Fermer les yeux» d'Antoine Renand multiplie les poncifs, manque de style et sonne faux.
Il se place loin derrière «L'empathie», le premier thriller de l'auteur.
Ceci n'est que mon avis, bien sûr.

L'intrigue, dont je ne révélerai évidemment rien, est relatée sans grande originalité. La chute éclaire les deux seules petites questions que l'on se pose en cours de lecture, mais la révélation tombe, comme un deus ex machina: un événement d'importance avait été caché au lecteur. Trop facile ça!

Les personnages sont convenus. Vues et archi-vues, leurs motivations, comme leur psychologie, relèvent du roman de gare :

- un vieux briscard en recherche de rédemption, alcoolique repenti, qui dans sa vie d'avant a tué sa fille dans un accident de voiture. Il enquête en solitaire et sollicite l'aide d'
- un célèbre écrivain, expert en serial killers, dont l'enfance fut marquée par un drame traumatisant. Ce jeune premier nouera, pendant l'enquête, une idylle avec
- une très belle avocate, très douée, et très motivée par la défense d'
- un pauvre innocent qui croupit en prison, victime d'une erreur judiciaire.

Ajoutez pour leur mettre des bâtons dans les roues :
- un capitaine de gendarmerie, plus incompétent, plus obtus et plus lourd encore que le sergent Garcia...

Et vous obtenez une histoire peu crédible...
… parsemée en outre d'anomalies et d'incohérences tellement grossières, que leur récit me faisait pousser par chapelets, de gros soupirs navrés.

En voici deux exemples :
- Tassi, le vieux briscard, prend connaissance des détails des sévices subis par une victime en regardant les infos (p.77).
Non, sérieux... vous imaginez le journaliste-présentateur du JT détaillant des tortures sexuelles obsènes? (et non confirmées en plus, car il s'avérera par la suite que leur connaissance découle d'une fuite).
- l'écrivain, qui découvre le lieu de résidence du tueur (jusque-là insaisissable, et qu'il sait cruel, pervers et rusé), se rend franco chez ce dernier, tout seul, le nez en l'air. Et c'est à peine s'il ne parade pas ; il va jusqu'à questionner le fils du prédateur (le gamin est en train de jouer dans le jardin, sous les fenêtres).
Non, sérieux... vous pouvez imaginer comportement plus stupide? Eh bien ce benêt, auquel le Club des Cinq pourrait en remontrer, est un «spécialiste» des tueurs en série!

En bref, une lecture qui ne m'a pas emballée, mais pour laquelle je remercie pourtant les Editions Robert Laffont et la Masse Critique Babelio.
Mon enthousiasme reste intact! Et hop... au suivant!
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Fermer les yeux
Regarder sa vie basculer.
Voir la mort en face.
Plonger dans les souvenirs.
Se noyer dans les regrets.
Se couper du monde.

Fermer les yeux
A jamais.
Dans la douleur.
Par la cruauté.
Persecuté.

Fermer les yeux
Cacher la vérité.
Falsifier les faits.
Refuser la réalité.
Refuser sa réalité.

Fermer les yeux
Sur le passé.
Sur un passé.
Ne pas se retourner.
Toujours avancer.

Fermer les yeux
Voguer sur la fluidité du style
Suivre la dynamique du récit.
Tourner les pages furieusement.


Fermer les yeux
Avoir une impression de déjà-vu.
Sur une intrigue lue et relue
Sur des dialogues vus et revus
Sur un récit connu et reconnu

Fermer les yeux
Sur des personnages effleurés
Sur une intrigue téléphonée
Sur une écriture dépouillée.

Fermer les yeux.

Merci à babelio et aux éditions Robert Laffont pour cette découverte
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J'ai reçu ce livre dans le cadre d'une masse critique, pour laquelle je remercie beaucoup Babelio et les éditions Robert Laffont. Je suis fan de thriller, et au vu des notes sur Babelio, j'étais certaine de tenir une pépite. Un tueur en série, une belle couverture ; j'en salivais d'avance. Hélas, j'ai été déçue.
J'ai trouvé quelques bons moments, certes, notamment les passages les plus durs ou les plus tragiques, quand il y a un peu d'adrénaline. Mais globalement l'histoire est bâclée, elle manque de ressorts et de subtilités, les personnages manquent d'épaisseur et sont stéréotypés. Comme @Christels, j'ai trouvé des incohérences. Un ancien alcoolique, même s'il est sobre depuis 2 ans, avec un ulcère à l'estomac qui tourne au cancer, ne peut pas courser et rattraper un autre homme. Tout est trop facile.
Mais ce qui m'a le plus dérangé, c'est l'écriture : plate, sans personnalité. Des phrases et des dialogues « bateau » avec quelques mots de vocabulaire trop soutenu, ça ne colle pas. Des descriptions insipides, sans conviction, insuffisantes pour créer une ambiance.
Je pense que je lirais tout de même l'Empathie, grâce à l'avis de Gérard Collard.
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Antoine Renaud a mis la barre tres haute avec L'Empathie. Trop haute peut etre ?
Apres la merveilleuse surprise de son premier roman j'en attendais beaucoup de ce "Fermer les yeux".

Malheureusement l'essai n'est pas transformé.
Attention nous avons la un bon polar avec une intrigue et des rebondissements.
Mais d'une banalité !!!

Le vieux flic rongé par ses vieux démons, la belle avocate et le bel expert en criminologie.

Tellement banal et tellement prévisible que tu sais des l'apparition de ces deux personnages qu ils vont tomber amoureux et coucher ensemble.

Dans L''Empathie Antoine Renand a donné naissance a un vrai méchant, insaisissable et malin.
Il a donné naissance également avec le flic Rausch a un personnage ambigu et complexe.
Ou est passée cette originalité dans " Fermer les yeux"?

J' y ai presque cru sur la fin car ca sentait bon le superbe retournement de situation.
Le genre de fin ou tu te dis " ah ouais en fait il est trop fort ce mec !!"
Et bien non c est raté aussi..
On ne saura meme pas quels etaient véritablement les vrais méchants de l' histoire.
Comme l'impression que Renand a bâclé tout ca.

Pour conclure, un polar tres moyen sans aucune originalité.

Tres déçu car j'en attendais beaucoup de Renand depuis l''Empathie.

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"Plaire à tout le monde,c'est plaire à n'importe qui"
Ce sera mon cadeau pour Antoine Renand car lui et moi,ça ne matche vraiment pas.
Encore un bouquin où je ne suis pas allée au bout parce que j'y croyais pas, je m'ennuyais,je devais relire plusieurs fois certains passages,signe d'un manque d attention dû au manque d'intérêt que me procurais le livre sans doute.
Je n'aime pas écrire de mauvaise critique mais en même temps,c'est comme ça qu'on apprend.
De toute façon,Antoine a beaucoup d'adeptes,je pense que mon manque d'enthousiasme ne lui fera pas défaut 😜
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Un seul mot, la déception.
Ayant beaucoup apprécié L'empathie (malgré de fortes craintes liées à la thématique du viol), je me suis jetée sur ce nouvel opus d'Antoine Renand très confiante, ne doutant pas un instant que je serai à nouveau surprise et conquise par ce jeune auteur.
Il est vrai que la lecture de la 4eme couverture m'a quelque peu étonnée, de par son intrigue très convenue, mais je m'attendais, comme pour L'empathie, à une certaine originalité dans les personnages et à un twist surprenant.
J'ai attendu, et même si le premier chapitre laisse présager une suite sombre, le reste est très convenu.
L'ennui a pointé son nez très vite, autour de 80 pages, ce moment où je me suis dit que je commençais à trouver ça long et que la suite allait être pénible...
Et sans grande surprise, je me suis bel et bien ennuyée.
Le roman n'est pas mauvais en soi, il est presque insipide, sans originalité par rapport aux titres du genre.
Les personnages sont assez caricaturaux : l'avocate wonder woman / miss monde, le flic torturé alcoolique, le tueur en série qui ne se fait jamais attrapé mais idiot comme une barrique, l'écrivain traumatisé, le marginal coupable idéal. Et bien sur tout ce petit monde vit des péripéties à la fois ennuyeuses et improbables.
Une fin un peu précipitée qui laisse des questions sans réponse, là où L'empathie était très complet.
Ma critique est peut-être un peu dure mais proportionnelle à la déception perçue.
J'espère que le prochain opus d'Antoine Renand retrouvera la qualité de l'Empathie.
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Pour l'Empathie premier roman de l'auteur , j'avais été à l'encontre des critiques élogieuses des lecteurs.
Donc je voulais lui laisser une 2 éme chance avec ce thriller.
Un gendarme en retraite qui ne se remet pas de l'enquête qu'il a mené hâtivement de nombreuses années auparavant lorsque sa femme l'avait quitter et qu'il sombrait dans l'alcool .
Il était sauvé par ces collègues (tu y crois ?)
Un livre qui se lit assez bien par contre il faut admettre que les mauvais sont pourris que les bons sont mauvais et que la poursuite peut se faire même blessé et malade.
Au final la même déception un bon départ puis ça part en gore en complot .
J'y crois pas donc j'accroche pas de nouveau
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J'avais lu «  l'empathie » et beaucoup aimé le rythme, l'écriture vive et les personnages.
Pour ce second livre , qui en fait a été écrit avant l'empathie (ceci explique peut être cela ..), je me suis beaucoup ennuyée. Je n'ai pas tellement apprécié les personnages surtout l'enquêteur à la retraite Dominique Tassi dont je n'ai pas compris au final les motivations. J'ai trouvé le personnage spécialiste des serial killers un peu mieux écrit ...
Résumé rapide : Un policier responsable du décès de sa fille dans un accident de voiture est le principal témoin qui accuse Gabin Lepage dans une histoire d'enlèvement et meurtre d'une petite fille . 15 ans plus tard, alors que des meurtres avec le même mode opératoire ont encore lieu , un nouveau procès s'ouvre et le policier, entouré de l'avocate de Gabin et du spécialiste en serial Killer Nathan Rey dont le passé est plutôt traumatisant vont enquêter.
On connaît le meurtrier assez rapidement donc il n'y a aucun suspense et la façon dont les personnages arrivent à lui relève, pour moi, du pur hasard..
Je n'ai pas non plus aimé le twist final qui n'explique pas tout ..
Bref, je voulais le lire depuis longtemps, c'est fait. Si je retournerai vers un livre de ce même auteur, je pense que oui mais déçue par ce livre !
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Tassi, adjudant gendarme, tue sa fille dans un accident , par sa faute car fatigué il avait aussi un peu bu. A la suite de ça, évidemment sa vie bascule, il divorce et sombre dans l'alcoolisme à fond.
2 Ans plus tard, une fillette disparait, c'est Tassi qui la découvre, elle a été violée, torturée et tuée. Un homme est arrêté sur place, un marginal que tout accuse et les gendarmes vont tout faire pour le faire craquer.
Ans plus tard, Tassi a changé, il ne boit plus, il a pris sa retraite et en entendant une affaire similaire à celle de l'époque il reprend l'enquête.
Il rencontre Nathan, écrivain criminologue, et Emma , avocate qui défend Gabin Lepage, celui qui a été accusé.
Les gendarmes en exercice refusent de les prendre au sérieux quand ils découvrent que plusieurs disparitions de jeunes filles sont similaires.
Quand ils découvriront les corps de 7 filles dans le marais, enfin les recherches s'activent mais Nathan a été attrapé par le tueur qui le torture, heureusement Tassi va le délivrer mais Tassi n'est pas aussi blanc que ça….
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