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Jessica Blandy tome 16 sur 24
EAN : 9782800128511
48 pages
Dupuis (19/05/1999)
3.5/5   13 notes
Résumé :

" Il y a des routes qui mènent au cœur de la musique, au cœur du mystère. Le paysage qui s'offre à vous alors n'est qu'un reflet. Le reflet de ce que vous voulez découvrir, de ce qui est inscrit en vous. Un pays vaincu, une légende fracassée, des ruines, des colonnes. Des colonnes seules. Et le blues, baby, le blues... "

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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
Ce tome fait suite à Jessica Blandy, tome 15 : Ginny d'avant (1998) qu'il vaut mieux avoir lu avant. Cette histoire a été publiée pour la première fois en 1999, écrite par Jean Dufaux, dessinée, encrée par Renaud (Renaud Denauw), et mise en couleurs par Béatrice Monnoyer. Elle compte 46 planches. Elle a été rééditée dans Jessica Blandy - Intégrale 05 qui contient les tomes 14 à 17.

Jessica Blandy conduit sa voiture au soleil couchant, sur une route déserte longeant une grande étendue d'eau dans un état du Sud. La radio diffuse du blues, celui de l'artiste appelé Buzzard, avec des paroles évoquant le fait que la paysage n'est qu'un reflet de ce que l'on souhaite découvrir, de ce qui est déjà inscrit dans le voyageur. Sur le porche d'une maison en bois, une vieille femme afro-américaine chante un blues, pendant que son compagnon l'accompagne au banjo. Jessica arrive à sa destination, descend de voiture et se rend dans le bar de la ville. Elle demande où elle peut trouver la maison d'Earl Memphis, dit le Buzzard. le barman lui répond, mais les clients la regardent bizarrement. À la nuit tombante, Benny et Dan Calder sont descendus de leur voiture en laissant le conducteur attendre à l'intérieur. Ils sont tous les deux armés d'un fusil et décident de se séparer pour retrouver Bud Busky. Dan entend le hennissement d'un cheval et s'avance prudemment, prêt à faire feu. Il découvre un magnifique cheval blanc dans une clairière, qui se remet à hennir. Soudain, il entend un coup de feu : il se met à courir dans cette direction pour savoir sur quoi Benny a tiré. Il le retrouve mort, pendu à un arbre. Il entend alors le klaxon de leur voiture en continu. Il y court et découvre le conducteur mort, affalé sur le volant et sur l'avertisseur sonore.

Alors que le ciel est toujours chargé d'orage, Jessica Blandy a atteint la demeure d'Earl Memphis, s'est garée devant et lit la note sur la porte. Earl Memphis en a eu assez d'attendre et il est parti à un rendez-vous. Jessica Blandy peut aller demander la clé en frappant à la porte de la grange et Peck lui donnera en la glissant sous la porte, ce qu'elle fait. Elle rentre dans la maison et se couche dans le lit de la chambre des invités pour la nuit, nue comme à son habitude. Elle est réveillée le lendemain par Earl Memphis habillé, avec un fusil dans a main, et en train d'admirer son corps. Elle le prend à parti mais sans l'émouvoir, sans obtenir d'excuse. Elle va prendre un bain dans la pièce d'eau, et cette fois-ci elle est interrompue par M'am Lizzy, elle non plus pas gênée par sa nudité. Lizzy ajoute même que Jessica va plaire au vieux, en parlant d'Earl Memphis. Enfin, Jessica va prendre son petit-déjeuner avec Earl Memphis et lui explique qu'elle est venue pour l'interviewer, mais aussi pour savoir d'où lui est venue l'inspiration pour parler de Razza dans une de ses chansons.

Dans le tome précédent, Jessica Blandy arrivait dans une petite ville à l'invitation d'une ancienne amie, inquiète du fait de la survenance de plusieurs décès violents sans explication. L'histoire évoquait l'existence d'un mystérieux personnage appelé Razza à l'influence maléfique, une sorte d'individu à l'aura surnaturelle très floue. Lorsque Jessica indique qu'elle souhaite en savoir plus sur Razza, le lecteur comprend que cette histoire contient elle aussi une touche surnaturelle. En fonction de sa sensibilité, il peut s'en offusquer parce que le scénariste va mettre à profit cet élément non rationnel pour s'affranchir pour partie des contraintes de logique et de cohérence, ou il peut l'accepter en l'état en sachant que cela autorisera des situations angoissantes peu probables. D'une certaine manière, l'existence de ce personnage libère Dufaux de devoir tout expliquer. Un exemple : qui a pendu Benny à un arbre dans la forêt, comment ? Peu importe : l'important est dans la mise en scène macabre. D'ailleurs qu'est-ce que ce canasson vient faire là ? Peu importe : c'est un symbole, une allégorie de la folie galopante, hurlante à chaque fois qu'un personnage est confronté à une manifestation de violence hors de contrôle. Sous réserve d'accepter de passer en mode métaphorique, ou de savourer les choses comme elles sont, le lecteur ressent ces moments irrationnels comme étant l'expression de l'irrationalité de l'être humain, que ce soit ses émotions qui prennent le dessus, ou une réaction primaire dictée par son cerveau reptilien, ou encore une manifestation de son inconscient, ou encore le diktat d'un archétype de l'inconscient collectif. Avec un de ces principes en tête, le lecteur retrouve la touche de folie qui était présente dans les premiers tomes, celle qui anime l'être humain à son insu, qui rend un comportement horrible par son anormalité.

De fait, l'intrigue recèle plusieurs sorties de la normalité. Certaines sont évidentes : la manifestation du cheval, le frère fou d'Earl Memphis, la voyante, le suicide pendant l'interrogatoire, les individus entendant ou voyant Razza. D'autres sont plus subtiles : le décalage entre ce que Jessica considère comme normal et ce qu'Earl Memphis considère comme normal (la regarder nue comme étant un droit), la puissance d'évocation du blues, la dette que Stella est persuadée qu'elle doit payer. L'intrigue entraîne le lecteur dans un microcosme plausible et réaliste : le musicien qui essaye d'emballer tout ce qui passe à sa portée comme un vieux beau, la méfiance entre les différentes communautés, la défiance vis-à-vis d'un ancien détenu, l'hostilité envers les forces de l'ordre. le scénariste ne force rien de tout ça, restant dans les antagonismes ordinaires. du coup, la composante surnaturelle s'apparente encore plus à une métaphore qu'à des conventions du genre horrifique à prendre au premier degré, ou à des facilités pour scénariste paresseux. Comme d'habitude, les dessins de Renaud sont au diapason du récit. le lecteur est direct plongé dans cette région des États-Unis avec la première page : la teinte orangée du ciel, se reflétant sur l'étendue d'eau, les arbres décharnés sans feuille, la maison de maître abandonnée. Bienvenu dans le Sud.

Par la suite, le lecteur retrouve l'urbanisme très aéré des villes américaines quand Jessica Blandy va demander son chemin dans le bar. En planche 3 et suivantes, l'artiste prend soin de représenter une végétation qui correspond aux essences présentes dans cette région du monde. La mise en couleurs a conservé les nuances évidentes dans le tome précédent. Elle complète les dessins, nourrit les contours des formes délimités par le trait encré très fin, sans entrer en compétition avec, sans alourdir les cases. Dans le même temps, le lecteur imagine ce que serait une planche avant la mise en couleurs et perçoit bien ce qu'elle apporte. Les dessins présentent plusieurs aperçus de la maison d'Earl Memphis et de sa grange, permettant de se faire une bonne idée de l'extérieur comme de l'intérieur de la propriété. le lecteur regarde quelques ouvriers travailler aux champs. Il se tient devant les mobil homes de la population défavorisée. Il regarde le cyclone se déplacer et tout détruire sur son passage. Comme à son habitude, Renaud met en oeuvre une direction d'acteurs de type naturaliste, l'état d'esprit des personnages pouvant se voir dans leurs postures et leur visage. le lecteur ressent bien l'hostilité passive des clients du bar regardant Jessica Blandy, le début de gêne de Jessica se trouvant nue devant M'am Lizzy alors qu'elle n'est pas pudique, la méfiance d'une mère et d'une fille afro-américaine en voyant un conducteur les observer depuis sa voiture en passant, l'effroi qui gagne progressivement le détenu interrogé par la police, la résignation de la mère de Bud Busky alors que son interlocuteur commence à user de la violence pour l'intimider.

En 3 pages, le lecteur est déjà immergé dans le récit : le trajet en voiture de Jessica, son premier contact avec la population locale, la mort bizarre de Benny. Il constate que comme la plupart du temps, Jessica Blandy n'exerce pas son métier d'écrivaine, et que l'interview pour un article n'est qu'un prétexte. Il note également que cette fois-ci elle est proactive dans le sens où elle a pris l'initiative de contacter Earl Memphis pour en savoir plus sur Razza plutôt que de juste se retrouver au mauvais endroit au mauvais moment. Pour autant, elle reste un personnage parmi d'autres qui ne résout rien à elle toute seule, qui n'incarne pas un héros salvateur. Au-delà des comportements violents ou excessifs et de l'agressivité banale et ordinaire, la dynamique du récit repose sur un amour malencontreux, un crime banal, une volonté de vengeance. D'une certaine manière, il s'agit d'un fait divers, d'une histoire qui tourne mal parce que l'être humain est soumis à la survenance du mal (l'influence de Razza) contre lequel il n'a pas de défense. Il ne s'agit pas du poids d'une condition sociale, d'un milieu défavorable, mais plus d'une fatalité implacable, celle qui hante le blues.

La narration visuelle de Renaud est toujours aussi impeccable, sans affèterie ni effets de manche, emmenant le lecteur dans des lieux réalistes et consistants, le faisant côtoyer des personnages plausibles et humains. Jean Dufaux continue d'utiliser un personnage qui ne se fait sentir que par sa présence, amenant une touche de surnaturel. S'il ne se braque pas sur ce dispositif narratif, le lecteur se rend compte qu'il concourt à ramener la folie destructrice qui hantait les criminels des premiers tomes, ramenant paradoxalement plus de réalisme dans les événements et les comportements.
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Une nouvelle aventure de Jessica Blandy, dans la continuité de la précédente, dans la continuité du fantastique et du paranormal.

Une Jessica Blandy qui prend les commandes au lieu de se laisser guider par les autres, et qui part à la recherche de Razza, mystérieux personnage qui sème la mort depuis le tome précédent.

Mais, contrairement au tome précédent, tous les éléments sont cette fois-ci présents afin de crédibiliser le fantastique et le surnaturel qui entourent ce nouveau récit. Des personnages typés, un endroit éloigné, une tempête qui approche, une vieille femme noire qui lit les cartes, mais surtout le blues baby.

De la musique qui a plus d'une fois réussi à mettre cette série dans l'ambiance adéquate et qui crée ici une atmosphère propice au surnaturel ... car quand le blues appelle, le Diable n'est jamais loin et la mort omniprésente.
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Jessica Blandy débarque dans une petite ville du fin fond de la Louisiane où elle est venue rencontrer Earl Memphis, dit « Le Buzzard », un ancien bluesman qui a eu son heure de gloire et qui est maintenant assez oublié. Plusieurs faits inquiétants se produisent dans le pays : un cheval blanc comme neige apparaît et disparaît; un homme est retrouvé pendu, un autre égorgé dans sa voiture à l'arrêt; Ta Bepo, une vieille femme noire diseuse de bonne aventure, est assassinée, une caravane explose... Et ce n'est que le tout début d'une longue suite de catastrophes...
Ce 16ème tome des aventures de Jessica Blandy se distingue par une ambiance très « Deep south » particulièrement bien rendue autant par les vignettes magnifiquement soignées que par l'intrigue pleine de mystère, de sorcellerie, de vaudou et d'éléments hostiles (bayous impénétrables, cyclones dévastateurs). le lecteur a même droit à une tornade en direct ! Mais, une fois de plus, l'histoire se termine dans la confusion : réapparition furtive du fameux Razza (déjà présent quoique invisible dans le tome précédent). Il s'agit bien sûr de maintenir le suspens et l'intérêt, mais la ficelle est un peu grosse. Cela mis à part, une belle réussite à savourer avec de vieux blues de Sam Cooke, Muddy Waters ou Lightning Hopkins en fond sonore...
Lien : http://www.etpourquoidonc.fr/
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Citations et extraits (7) Voir plus Ajouter une citation
Le blues, c'est aussi la colère du diable, baby. Parfois, il trouve qu'on ne s'occupe pas assez de lui. Alors il vient voir. Il aime mettre son nez dans votre vie, et il respire l'odeur de votre peur, la sueur des mots, les respects inutiles. Au matin viendra le salut, non pas de la multitude, elle est comme vous, elle subit, mais d'un homme seul qui a copris le blues. Il l'a chanté jusqu'à la folie, jusqu'à la mort. Car il y a des routes qui mènent au cœur de la musique, au cœur du musique. Le paysage qui s'offre à vous alors n'est qu'un reflet, le reflet de ce que vous voulez découvrir, de ce qui est déjà inscrit en vous.
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C'est une de vos chansons qui m'a interpellée. Celle où vous parlez d'un homme au soir de sa vie. Un homme aux cheveux longs, qui porte un petit singe sur l'épaule. L'homme est triste parce qu'il doit abattre son compagnon, un cheval blanc qui hennit au milieu d'une clairière. Le cheval est vieux, très vieux. L'homme tire. Le cheval s'écroule, la bouche en sang. L'homme se recule. Il est blême. Il avait donné son nom au cheval. Razza.
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Il y a des routes qui mènent au cœur de la musique, au cœur du mystère. Le paysage s'offre à vous alors n'est qu'un reflet, le reflet de ce que vous voulez découvrir, de ce qui est inscrit en vous. Un pays vaincu, une légende fracassée. Des ruines, des colonnes. Des colonnes seules, et le blues, baby… Le blues… L'honneur est sauf. Reste à t'inscrire dans la légende, ton nom comme le point noir d'une note, sur une portée qui ne t'appartiendra jamais !
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Elle te plaît ? Tu as pu te déplacer? ... Elle en vaut la peine, non?... Ne bouge pas... continue à mater... Tu les veux toutes, hein?... Ca a dû te manquer, en prison...
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J'ai déjà couché avec un vieux comme vous dîtes, et c'était bon. Mais vous, non.
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Videos de Jean Dufaux (66) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Jean Dufaux
Murena est une série de bande dessinée historique belge écrite par Jean Dufaux et dessinée par Philippe Delaby puis Theo. La narration décrit le règne de l'empereur Néron dans la Rome antique de 54 à 68 et, en parallèle, l'évolution du héros éponyme, Lucius Murena. La série est éditée par Dargaud depuis 1997. L'histoire se déroule dans la Rome antique, au Ier siècle, sous le règne des empereurs Claude puis Néron. Claude exprime des remords d'avoir négligé son fils biologique Britannicus au profit de son fils adoptif, Néron. de plus, il regrette d'avoir épousé Agrippine et il envisage de la répudier, car il souhaite se marier avec son amante Lollia Paulina. Devant cette double menace, l'impératrice intrigue pour assassiner sa rivale, avec l'accord passif de Néron. Or, Néron est ami avec Lucius Murena, fils de Lollia Paulina et héros éponyme de la série. Agrippine, par ailleurs, sollicite Locuste pour empoisonner Claude et installer Néron sur le trône. le récit met en parallèle l'évolution de Néron et celle de Lucius Murena, qui basculent progressivement dans la folie.
À la suite de l'assassinat de Claude, Néron monte sur le trône. Britannicus meurt à son tour dans des circonstances troubles et la rumeur attribue ce nouveau décès à Néron ; ce dernier devient la proie d'une folie, réelle ou supposée, qui le consume. À travers ces épisodes, nous voyons comment Néron sombre dans la cruauté, par un concours de circonstances, un jeu de manipulation et de vengeance…

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