Une maison bourgeoise d'un quartier huppé de Londres a eu de nombreux propriétaires au cours de son existence ; et justement le dernier en date a eu l'idée de soulever la plaque d'égout située au centre de la cour. Quelle ne fut pas sa surprise de découvrir au fond d'une ancienne cave à charbon deux corps féminins et deux corps masculins, certains décédés depuis longtemps !
La police londonienne bute sur cette énigme et décide d'utiliser le talent de déduction de
l'inspecteur Wexford, enfin retraité des forces de l'ordre de Kingsmarkham et résidant ponctuellement dans la capitale.
Bon, c'est un "Wexford" ! Cela signifie que c'est très très lent et rempli de digressions. Celui-là est sûrement le pire de tous. Wexford étant retraité, il a décidé de parcourir Londres à pied et nous avons droit à la description complète et fournie de ses itinéraires ; ce dont l'immense majorité des lecteurs n'en a rien à faire excepté peut-être les londoniens.
Sinon, concernant l'enquête, Wexford, comme d'habitude, à partir de rien, fait des déductions qui se révéleront évidemment justes.
Ruth Rendell a étiré en longueur son intrigue (les cadavres de la cave resteront très longtemps inconnus) et malgré cela, voyant qu'elle atteignait difficilement les 300 pages, elle a dû y insérer un drame touchant la famille Wexford pour épaissir son roman.
Vous avez compris, je vous déconseille "
La cave à charbon" mais, en même temps, je ne vois pas quel "Wexford" serait à conseiller contrairement à d'autres romans de
Ruth Rendell.