Ce nom même tomba dans une telle horreur que le menu peuple s’en servait comme d’une espèce d’imprécation contre les choses déplaisantes, et il était assez ordinaire d’entendre les charretiers, dans les rues, en frappant leurs chevaux, les traiter de “bougres de Mazarins”.
Cet homme avait une sorte d’éloquence qui lui était particulière : il ne connaissait point d’interjection ; il n’était pas congru dans sa langue ; mais il parlait avec une force qui suppléait à tout cela ; et il était naturellement si hardi, qu’il ne parlait jamais si bien que dans le péril.
D’ordinaire, ces barricades ne servaient que localement dans les occasions où la “canaille” “s’émouvait” dans tel ou tel quartier, pour lui couper le chemin des richesses que ses yeux convoitaient et dont ses mains étaient toujours avides de s’emparer.