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Un coup au coeur ! ♥ une merveille !
On a envie de le prendre dans les bras ce Nicolas... cet amoureux de Joséphine, reconnaissant envers son père, tolérant envers sa soeur... Un ami !
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Le premier livre de Nicolas Rey que j'ai lu, avec le recul ce livre aurait pu être la suite directe de " un léger passage à vide"
Toujours écrit avec simplicité, la descente et la survie de l'auteur raconté sans mensonges ni tabous. Nicolas Rey est attachant, dépressif, amoureux, drogué, ancien alcoolique. Il fait ce qu'il peut avec ses démons. C'est comme ça. On aime ou on aime pas, moi j'ai adoré car être humain c'est ne pas être parfait, c'est être un peu Nicolas Rey
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Il y a des livres qui vous procurent un bonheur fulgurant. D'autres qui vous hantent par leur force ou leur désespoir. Et d'autres encore qui vous font regretter d'en avoir légèrement tourné les pages. Dos au mur fait partie de ceux-là qui vous transforment en voyeur, en spectateur des turpitudes et des faiblesses de leurs auteurs, en complice de leurs égarements. Bien sûr, on peut prendre toutes ces confidences à la rigolade, comme la lecture d'un Paris Match qui vous fait patienter dans la salle d'attente du dentiste, mais cela n'explique pas pourquoi vous avez bu le calice jusqu'à la lie. le talent de l'écrivain, me direz-vous. Non. La mise en scène du narrateur est trop avilissante : drogué, menteur à répétition, faussaire d'occasion, velléitaire à temps plein, prostitué à bon compte, immature toujours, la panoplie est complète et frise la complaisance envers soi-même. Allez, c'est de l'autofiction et donc – pour partie – de la fiction. Cependant, quand vous parlez de vos parents, de votre soeur en cure de désintoxication, de votre fils, de votre amoureuse, la fiction est rude.
« Plagiaire, menteur, infidèle, Nicolas Rey, dos au mur, avoue tout. » proclame l'éditeur. La vie est-elle un fonds de commerce ?
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Comme à chaque fois le charme a opéré,même si je ne comprends pas toujours pourquoi. Avec ce livre où il prétend nous dire la vérité et se repentir, il n'en reste pas moins un "vilain garçon" fort attachant, qui se joue de la vérité et de la fiction. Mais je m'en fiche, j'aime toujours son style, même sobre il est inégalable dans mon coeur de lectrice et chaque phrase donne le sentiment que quelque chose de fort va en sortir.
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Nicolas Rey frôle la mort, et décide alors de se mettre à nu. D'avouer. de dire toute la vérité.
« Parce qu'on gagne un temps fou et que l'on se sent beaucoup mieux après. »

Cela fait plusieurs années qu'il se drogue, ne paie pas de pension alimentaire pour son fils, triche, ment.
Ses addictions lui ont coûté son couple, la garde alternée, ses hanches, sa santé, son travail, son interdiction bancaire, et maintenant son toit.
Refusant que son fils Hippolyte se retrouve face à une épave ou une pierre tombale, il refuse de retomber dans la drogue et l'alcool.
Pour sa soeur, ses parents, et son amour, Joséphine.

Si ce livre de près de 300 pages se lit d'une traite, on s'arrête à certains passages tant il est vif et poignant de sincérité.
Il ne faut pas attendre d'avoir (trop vite) tourné la dernière page pour souffrir avec lui, notamment d'avoir perdu l'amour de sa vie, Joséphine.
Comment faire?
Son médecin semble lui avoir trouvé la seule solution pour qu'il puisse la récupérer un jour : rester vivant.
On lui donne tout le courage nécessaire pour tenir bon, et se libérer enfin de ses démons.
En 2019 il sera en tournée accompagné de Mathieu Saikaly, avec « Les Garçons Manqués ».

Et le 10 janvier paraîtra « Lettres à Joséphine », l'ultime roman du chagrin d'amour.


Lien : https://www.lireetsortir.com..
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Cher Nicolas,

Avec ce livre, tu m'as rappelé pourquoi j'aime te lire.

Ton nouveau récit est comme toujours. Il parle de toi, tes réactions face à ta vie qui défile.On a souvent l'impression que tu ne maitrises pas les choses, que tout t'arrive comme cela, que tu restes passif dans ta propre existence.

Mais toujours lorsque tu te racontes, tu ne caches rien de tes fêlures, de tes blessures, de tes regrets, de n'être pas celui que les autres attendent. Cette fois, cependant, tu as décidé d'arrêter les mensonges un peu comme on arrête une addiction. Tu ne veux plus transformer, enjoliver, cacher ce que tu es. Tu n'es plus complaisant envers toi-même. Tu veux tout déballer.

Cela raisonne parfois comme un testament, la nécessité de jouer carte sur table, de montrer ce qui ne devrait pas l'être, une tentative désespérée d'être honnête. Ce déballage de vérité paraît, avant tout, être une volonté d'être pardonné pour tes erreurs, tes mensonges, tes échecs. Tu te dévoiles avec sincérité.

Et en même temps, il y a une forme d'ironie dans cette démonstration de vérité, dans cette auto-fiction où le vrai se mélange avec le faux.

C'est cash, sans faux fuyant, et c'est un hommage à ceux qui comptent pour toi, un témoignage de l'amour que tu leur portes.

Et comme toujours ton écriture nous accroche, tu nous fais passer de l'émotion à l'humour. Ton style est direct, tes mots précis. Avec ce roman, tu nous offres le meilleur de ton talent.
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Dos au mur ou la vie très inintéressante de Nicolas Rey. Il ne boit plus, est amoureux, écrit un peu, ne s'occupe de rien, à peine de son fils, et s'en remet pour presque tout à son père. Il établit lui-même le constat navrant de sa vie.

Les chapitres sont très courts, une page ou deux maximum et c'est tant mieux pour le lecteur.
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J'avais acheté ce roman en sachant que j'allais être écoeurée. Un peu comme après m'être gavée de fraises tagada. C'est bon sur le moment et puis très vite… le dégoût. Nicolas Rey appartient à cette génération de petits cons magnifiques dont Beigbeder est le chef de file. Des losers aux bonnes manières, à qui l'on pardonne leurs beuveries, leurs excès, pourvu qu'ils nous pondent de la bonne littérature ou plutôt des textes émaillées ici et là de quelques phrases géniales. le livre n'en manque pas. On trouve parfois des passages de haute volée (exemple page 155-156). L'auteur n'a rien perdu de son éclat quand il ne se complaît pas à énumérer les meurtrissures de son nombril. Ça donne des choses insipides, révoltantes par leur platitude et leur caractère convenu : « Notre plaisir se fait de plus en plus fort. Nous explosons dans des spasmes indescriptibles. Ensuite elle cale sa tête contre mon épaule et je songe que la vie est une formidable invention ». On le sait, les écrivains d'aujourd'hui ont la fâcheuse tendance à se réfugier dans le récit de leur propre existence par défaut de curiosité et d'imagination (Christine Angot). Ce qui peut s'avérer plaisant si la vie de l'intéressé est palpitante. Or ce n'est pas le cas. Je m'étais préparée à démonter ce livre et son auteur mais j'ai eu pitié de son dénuement, de ce qu'il est devenu : une loque attendrissante, un survivant d'une époque révolue. Sur ce plan, le livre est réussi, le suspense est à son comble. Va-t-il tenir ? Réussira-t-il à finir ce livre qui lui procure l'oxygène dont il a besoin ? J'ai tourné la dernière page avec soulagement, sachant qu'il ne me restera plus rien de ce livre le jour suivant, mécontente d'avoir dilapidé mon précieux temps dans cette tentative poussive de nous faire croire au génie. Parce que je ne suis pas méchante, je souhaite à Nicolas Rey de retrouver la sérénité et l'inspiration, s'il parvient à les relier. Ce garçon, devenu grand, a du talent. Dommage qu'il le gâche à contempler sa propre décadence. Faites comme Rimbaud, mon ami, voyagez (même sans aller très loin), sortez de l'impasse où vous croupissez.
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C'est le premier livre de Nicolas Rey que je lis : je n'aime pas beaucoup l'auto fiction, mais j'en lis malgré tout de temps en temps pour voir si je vais enfin accrocher... Ce ne sera pas encore pour cette fois ! J'ai à peine eu le temps de mettre le livre « en cours » sur Babelio que je l'avais déjà fini… Maximum trois heures de lecture, il est vrai qu'il y a pas mal de redites.
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L'auteur découpe son mal de vivre en 103 brefs chapitres qui racontent son quotidien : portrait de l'auteur en artiste souffrant, en somme. Nicolas Rey ne boit plus, il a considérablement réduit sa consommation de coke, il souffre d'une pancréatite aiguë, il aime Joséphine d'un amour fou, il profite (presque) sans vergogne de la générosité et de l'infinie patience de son père, et il s'inquiète du regard que son fils Hippolyte pose sur lui. En mal d'inspiration et pressé par les délais, il acceptera la proposition d'un ami : intégrer une nouvelle qu'il n'a pas écrite dans son prochain recueil. Ce plagiat et le mensonge sous toutes ses formes sont les axes principaux du roman.
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Faire la part de la réalité et de la fiction ne présente pas ici beaucoup d'intérêt, me semble-t-il : le thème principal du roman étant le mensonge, les pistes seront évidemment brouillées. Bien sûr, on rencontre des personnages connus (Beigbeder, entre autres, auquel le ton du livre fait parfois penser) et sans doute bien d'autres cachés que démasqueront sans peine les habitués des romans de l'auteur ou du milieu qu'il fréquente. Peu importe. le personnage que présente ici Nicolas Rey sous son propre nom a beaucoup de talent pour se faire plaindre. Je me suis sentie manipulée du début à la fin ! Regarde comme je suis malheureux, vois comme c'est facile de replonger quand on souffre, aime-moi quand même ! Bref, une bonne dose d'autocomplaisance. Mais aussi, c'est le côté que j'ai aimé, une bonne dose d'humour et parfois, quand il réussit à s'oublier un peu, une salvatrice autodérision.
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Roman ou pas roman? Présenté comme tel, l'auteur écrit à la première personne du singulier et flirte donc entre réalité et fiction. Quant à nous lecteurs, nous ne savons pas trop où se trouve cette limite. Nicolas Rey dans ce roman avoue tout, il avoue sa vérité mais adepte du mensonge, comme il nous le précise, ses révélations sont-elles vraies ou seulement la trame d'un roman. le centre de l'intrigue est un aveu de plagiat dont il choisit de confesser l'acte avec ce roman, pour faire table rase il avoue toutes ses faiblesses. Fil rouge du roman, pour autant l'auteur met surtout en avant sa passion pour Joséphine, sa peur de la perdre, son rôle de père, de fils, de frère. Dos au mur, il tombe le masque et nous raconte ses addictions passées, son amour ses proches. Il nous raconte sa famille et leurs liens si fort que malgré les erreurs ils sont toujours là les uns pour les autres. Les sentiments ont la part belle dans ce livre et Nicolas Rey les dépeint parfaitement avec toute leur subtilité.

Nous découvrons aussi l'envers du métier avec ses hauts et ses bas, les conséquences des pages blanches, de la solitude pouvant en découler.

Les chapitres sont courts, la plume fluide, cette introspection parfois cynique parfois crue me laisse dubitative. Je n'ai pas eu l'impression de lire un roman ce qui est le but de l'auteur mais je ne suis pas partisane de ce type d'écriture où je n'arrive pas à me positionner sur ce qui est vrai ou non. Pour autant il faut vraiment ne pas oublier que ce n'est qu'un roman et non un récit autobiographique dont le personnage principal n'est autre que l'auteur.
Lien : https://leslecturesdemamanna..
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