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Dans ce très court opuscule, quatre personnages s'adressent successivement à l'un des autres (un couple de quinquagénaires, une psychiatre, un ami), sous la forme d'un monologue. Ces propos à bâtons rompus, qui multiplient donc les changements de point de vue, dressent le portrait moral d'une génération hésitant entre l'abandon dépressif (d'où le titre ?) et un optimisme de façade, absurdement lié à la consommation des objets, valeur suprême de notre civilisation, mais qui ne saurait masquer la marche inéluctable vers la vieillesse et la mort. le texte traduit une sorte de schizophrénie de notre mode de vie, déchiré entre la projection impatiente dans l'avenir et le vide existentiel, la promesse du néant, qui menacent insidieusement notre vacuité.
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La philosophie est un lointain souvenir pour moi … J'aimais cela et, si je me souviens de quelques noms de philosophes, je ne sais plus en revanche à qui attribuer telle ou telle théorie. Pour tenter de comprendre quelque chose à ce livre, je me suis un peu documentée sur les théories évoquées ici : celle de Spinoza qui, pour résumer à l'extrême (je vais me faire taper sur les doigts par les spécialistes), représente la joie et celle de Schopenhauer, le pessimisme.

Le personnage central de ce livre est un philosophe, spécialiste de Spinoza, qui sombre dans une profonde dépression, embarqué « Dans la luge de Schopenhauer » et reniant en quelque sorte son maître à penser. Quatre personnages de l'entourage de cet homme (dont son psychiatre) prennent la parole tour à tour pour nous livrer leur vision de la vie.

Je ne sais que penser de ce court texte que je qualifierai de burlesque. Qu'a voulu faire passer l'auteur comme message : l'absurdité de la vie, peut-être ? On y trouve des réflexions comme celles-ci, qui effectivement donnent matière à réfléchir :

« Beaucoup de choses peuvent avoir du sens et de la pertinence, c'est la vie qui n'en a pas, le tout n'a aucun sens mais chacune des parties en a. »

« La vie conjugale nous a tués, comme elle tue tout le monde, et ce n'est pas la philosophie croyez-moi qui vous donne un coup de main dans la vie conjugale, d'ailleurs je ne vois rien qui puisse vous sortir la tête de cette embarcation maudite, surtout pas la philosophie qui en gros, sous des allures plus ou moins provocantes, s'est toujours attachée à calmer les esprits, à réduire la bête sauvage, notre meilleure part [...]"
Un texte que j'ai lu sans déplaisir, mais qui me laisse perplexe. Je ne suis pas certaine d'avoir tout compris

Lien : http://sylire.over-blog.com/..
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Volontairement élitiste, ce roman regroupe à peu près tout ce que l'on reproche aux philosophes : vocabulaire rarissime, cheminement de pensée alambiqué ... A éviter selon moi.
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De Spinoza à Schopenhauer en passant par Althusser, la dépression et la vieillesse sont passées par là. Je n'ai pas compris grand chose et je n'ai pas l'envie de chercher à comprendre davantage. Tant pis je suis passée à côté. Mes notions de philosophie sont trop loin.
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Aïe Aïe Aïe.... J'adore la philosophie de Schopenhauer, c'est bien pour ça que le titre m'a interpellé. Mais je n'ai été que déçu, les philosophies sont mal maîtrisées d'après mon ancien professeur de philosophie à qui je l'ai fait lire. J'ai appris que l'autrice a mit ce texte en scène, ce qui aurait pu être plus intéressant.
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Quatre personnages, un couple, un ami et un psychiatre.

Découpé en parties plus ou moins longues qui sont à chaque fois un monologue.

Il est question de la dépression du mari Ariel Chipman, il était spécialiste de Spinoza mais là il a fait une glissade vers la façon de penser de Schopenhauer, d'où la luge du titre.

On se rend vite compte des répercussions. On note que le couple avait glissé vers une vie bien rangée loin du grand amour. Nadine jouait le rôle de l'épouse de l'ombre. Mais là elle craque devant le comportement de son mari.

On sent que le fait qu'on soit dans une milieu intellectuel juif a un rôle dans les états d'âmes des personnages.

Leur ami et témoin Serge Othon Weil est dans un autre secteur, autour de l'économie et le finance, un autre état d'esprit. Dans son genre il est aussi monomaniaque.

Et puis il y a le psychiatre qui joue un rôle extérieur.

C'est assez ironique et satirique. J'ai bien ri par moment alors que le sujet de la dépression n'est pas très gai. J'ai pris plaisir à lire quelques passages à haute voix. Ce qui était drôle c'était de voir comment chacun essayait de le faire réagir maladroitement. le monologue sur le fauteuil en décomposition ou de la robe de chambre sont des scènes mémorables.
Lien : https://latelierderamettes.w..
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