L'année brouillard

«L'année brouillard»correspond à l'année pendant laquelle Abby, la narratrice, recherche sa future belle-fille Emma, six ans, disparue alors qu'elle se promenait avec elle sur une plage de San Francisco. Quelques secondes d'inattention ont suffi et le cauchemar a eu lieu.
Ce roman commence comme un polar mais on se penche assez vite sur les conséquences psychologiques de cette disparition: la culpabilité obsédante, la résignation graduelle du père et la détérioration progressive des rapports entre ce dernier et son «ex future femme», la travail de la narratrice sur son passé et sa mémoire. Abby est photographe de profession et elle va se repasser en boucle les dernières minutes avant la disparition d'Emma, cherchant dans ces images le détail qui pourrait mener à une piste éventuelle.
La plus grande partie du roman se déroule à San Francisco mais la seconde partie a pour décor le Costa Rica.
J'ai la chance de connaitre (un peu) cette ville et ce pays d'Amérique centrale et je dois dire que ça m'a permis de surmonter un certain ennui. En effet, malgré un sujet touchant, le récit comporte beaucoup de répétitions et quelques longueurs.
Certains personnages secondaires sont assez improbables comme le beau chevalier servant (à la profession mystérieuse-peut-être un agent secret-, beau, riche et spirituel... ) qui fait son apparition lorsque les relations entre Abby et le père d'Emma commencent à se dégrader...
C'est dommage, «L'année brouillard» a failli être un très bon livre mais je pense qu'il a souffert d'un manque de relecture.

Un livre à la fois intéressant et un peu ennuyeux. Intéressant par le sujet, mais ennuyeux parce que la recherche qui s'écoule longuement au fil des 500 pages tarde trop à décoller, trop longtemps fastidieuse et répétitive, tout comme les aller-retours dans les souvenirs de la narratrice. Même si on comprend bien que cela reflète justement son désarroi, pendant de longues pages il ne se passe rien, si ce n'est sur la fin. Des chapitres entiers s'étirent sur des banalités, et la tentation est grande d'accélérer la lecture et de survoler les parties inutiles. Les digressions sur la mémoire qui parsèment le texte ne m'ont pas non plus vraiment intéressé. Une fois arrivé au bout, je ne conserve pas une mauvaise image de ce livre survolé, mais je l'aurai préféré plus court pour ne pas rester sur ce décollage si lent et si tardif.

L'année brouillard, c'est celle au cours de laquelle Abby va rechercher Emma, la petite fille de son fiancé disparue alors qu'elles se promenaient toutes les 2 sur la plage.
Qui n'a pas déjà connu cette angoisse? Perdre son enfant des yeux un instant et ne plus le retrouver? Donc pas besoin de vous dire qu'il s'agit d'un thriller psychologique angoissant qu'on ne peut pas lâcher une fois qu'on l'a commencé.
Le fait qu'Abby soit photographe et se serve de sa mémoire et de sa sensibilité particulière pour retrouver Emma rajoute également un plus à l'histoire.
Un très bon livre, mais évitez absolument de le lire en vacances sur la plage!

En juillet, sur un plage de San Francisco nappée d'un épais brouillard, une petite fille de six ans, Emma, et la fiancée de son père, Abby, marchent en cherchant des coquillages. Abby, photographe professionnelle, détourne un instant son regard d'Emma pour fixer de son objectif un phoque éventré. Quand elle relève la tête, la petite fille a disparu. le pire vient de se produire. L'angoisse et la panique s'installent ; où est Emma ? Emportée par les vagues rugissantes du Pacifique ? Ou par cette camionnette blanche entrevue sur le parking voisin ? Ou encore par le flot ininterrompu de voitures sur cette route de Californie ?...

L'enquête piétine. La police est sur le point de classer l'affaire. Jake, le papa, se décourage tout en s'éloignant de sa fiancée qu'il accuse en silence.

Abby prend alors les choses en main. Armée des larmes du désespoir et de l'énergie née de sa culpabilité, fouillant tous les recoins de sa mémoire à la recherche d'un détail crucial, elle nous emmène à des kilomètres de là vers une découverte stupéfiante...

Mon avis :

un roman sur la mémoire : comment fonctionne-t-elle, pourquoi oublions-nous, pourquoi nous souvenons-nous de certains détails et en inventons-nous d'autres.

Une écriture fluide et un hymne à la ville de San Francisco qu'Abby parcourt sans fin.

Je me suis laissée porter par ce brouillard de la mémoire à la recherche d'une petite fille perdue.


Lien : http://motamots.canalblog.co..

très beau suspens qui se lit bien, ou le destin de cette petite fille qui disparait brutalement sur cette plage noyé de brouillard.
l'espace d'un instant Abby quitte des yeux Emma pour saisir une photo et là tout le drame se déroule;
Arriveras telle a la retrouver ? Que va telle dire a Jake ? va t-il lui pardonner ?
jusqu'à la dernière page l'auteur nous tient en haleine et nous taraude de questions.

Emma, fillette de 6 ans disparaît sur la plage d'Océan Beach à San Francisco. Des recherches sont lancées en vain…
Un livre sur la mémoire, l'oubli, une écriture qui tend le récit au fur et à mesure que l'on approche de la fin du livre.

Un roman terrifiant sur la disparition d'un enfant, avec des pages qui m'ont été parfois insoutenables tellement j'oubliais qu'il s'agissait d'une fiction !
Cela démontre le talent de l'auteure pour la psychologie de ses personnages, et pour nous tenir en haleine jusqu'à la dernière ligne !

Le cauchemar de tous parents de perdre un jour un de ses enfants se réalise dans ce livre, sauf que Abby n'est pas la mère de la petite Emma mais sa future belle-mère! Au drame d'avoir perdu la fillette confiée à ses soins par son papa, elle va devoir affronter l'éloignement de l'homme qu'elle aime et qui n'arrive pas à lui pardonner la disparation de sa fille...
Lien : http://jazz-crime.over-blog...

Voilà comment, par un maudit matin de Juillet, sur une plage de San Francisco plongée dans le brouillard, Abby perd la trace de la fille de l'homme qu'elle aime. La suite : l'affolement, le désespoir, la culpabilité, l'intolérable incertitude... Très vite, l'enquête piétine, et il faut peut-être se résigner au pire. Mais Abby ne renoncera pas. Ce n'est pas un roman policier, plutôt à teneur psychologique : ainsi, 3 bons quart du livre sont consacrés aux tourments d'Abby qui cherche dans tous les recoins de sa mémoire le moindre indice, la moindre piste, jusqu'à l'obsession, ressasse encore et toujours les instants qui ont précédé la disparition. L'héroine tourne en rond, et le livre aussi, sur la fin (c'est son gros défaut, il est vraiment long), mais impossible à lâcher.

Lien : http://anyuka.canalblog.com/..

Lorsque l'on commence ce livre, on ne le lâche plus. Obstination de l'héroîne à rechercher la fillette dont elle avait la garde, disparue un jour de brouillard. Suspense jusqu'au bout,