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3,24

sur 105 notes
💨 Comment vous parler de ce roman ? Commencé il y a une semaine, voilà que je le termine aujourd'hui.... Enfin, par terminer j'entends : avoir lu maximum vingt pages par jour, et ce, en sautant des jours, et avoir fait une pause pour lire autre chose.... pour me donner du courage, peut-être. Quelle grossière erreur.

💨 C'est très simple, j'ai tout détesté dans ce roman. La quatrième de couverture le présente ainsi : « le premier roman de Marieke Lucas Rijneveld livre un portrait sauvage et beau d'une enfance brutalement flétrie par le deuil ».

💨 J'ai eu beau m'accrocher les cent premières pages (et Dieu sait que j'ai essayé...), je n'ai trouvé ni beauté, ni sublimation, ni quelque trace de deuil dans cette histoire. À la mort de son grand frère, la narratrice (dont j'ai carrément oublié le nom, c'est dire...) se sent coupable, car elle aurait lancé un funeste présage en maudissant son frère de ne l'avoir pas laissée l'accompagner pour faire du patin à glace. Personnellement, j'ai trouvé cet événement très abrupt, qui tombe un peu comme un cheveu sur la soupe et je n'ai rien ressenti. Néant. Je pense que dès cet instant j'aurais du comprendre.

💨 La suite du roman n'en est que plus étrange ; entre expériences sexuelles degueulasses et torture sur des animaux, tout ceci narré aussi crûment que possible (je veux bien que la petite ait dix ans, mais tout de même, « la boîte à caca », on repassera...), j'ai détesté. J'ai sauté 120 pages pour lire les derniers chapitres. Histoire de savoir comment ça finit, tout de même.

💨Bref, pour moi, c'est non, c'est juste un bon gros NON. 🙅🏼‍♀️


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Quel dommage ! le début du livre est très poignant. Marieke Lucas Rijneveld exprime avec beaucoup de force la détresse, le chagrin, la culpabilité du survivant, et le carcan de la rigueur de la religion omniprésente... mais l'accumulation de scènes à la limite du supportable m'a profondément dérangée.
Je sors de ce roman avec une vague impression de nausée.

#QuiSèmeLeVent #MariekeLucasRijneveld #BuchetChastel #RentréeLittéraire2020 #chroniques #lecture #livres #Babelio

Le quatrième de couverture :

Véritable best-seller aux Pays-Bas et dans toute l'Europe, le premier roman de Marieke Lucas Rijneveld livre un portrait sauvage et beau d'une enfance brutalement flétrie par le deuil.
À dix ans, la narratrice de Qui sème le vent vit en rase campagne aux Pays-Bas. Les repas de famille, les travaux de la ferme, les heures passées à observer les crapauds, tout devient par la grâce de son regard un fascinant terrain d'apprentissage. Mais quelques jours avant Noël, après avoir lancé un funeste présage à son grand frère parti patiner sur le lac, son monde va être brusquement bouleversé, tout comme celui de sa famille.
Au fil d'un texte poignant, la voix de la fillette, bouleversante de justesse, dit la violence d'une enfance vécue dans un monde de non-dits.
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Je recopie ici l'intégralité de la 4e de couv du livre :

"À dix ans, la narratrice de Qui sème le vent vit en rase campagne aux Pays-Bas. Les repas de famille, les travaux de la ferme, les heures passées à observer les crapauds, tout devient par la grâce de son regard un fascinant terrain d'apprentissage. Mais quelques jours avant Noël, après avoir lancé un funeste présage à son grand frère parti patiner sur le lac, son monde va être brusquement bouleversé, tout comme celui de sa famille. Au fil d'un texte poignant, la voix de la fillette, bouleversante de justesse, dit la violence d'une enfance vécue dans un monde de non-dits.
Véritable best-seller aux Pays-Bas et dans toute l'Europe, le premier roman de Marieke Lucas Rijneveld livre un portrait sauvage et beau d'une enfance brutalement flétrie par le deuil."

Ce livre m'a été envoyé dans le cadre d'une opération Babelio Masse Critique en partenariat avec les éditions Buchet Chastel.


J'ai DÉTESTÉ ce livre. J'ai failli vomir un nombre incalculable de fois. Mais je vais essayer d'expliquer pourquoi. Ce qui devait être le sujet de ce livre n'apparaît qu'à peine. Cette petite fille, qui vit dans une ferme avec ses parents et ses 2 frères et une petite soeur, dans la pauvreté, sous la houlette omniprésente du Culte Protestant, des pasteurs, diacres, études de la Bible, prières constantes- cette petite fille perd son frère ainé le jour de Noël, il était parti patiner sur un lac gelé... cette gamine vit terriblement mal son deuil, surtout qu'elle avait dit dans ses prières, voyant arriver le moment où son lapin adoré allait être tué par son père et dépecé par sa mère, pour le repas de Noël, elle avait demandé à Dieu de prendre son frère, (qui lui avait interdit de venir patiner avec lui) plutôt que son lapin. Voilà, mais tout est abimé par des descriptions écoeurantes de mamelles de vache au bouillon, tranchées et saupoudrées de sel, du lait et de la peau épaisse qu'elle est obligée d'avaler d'un trait (ces descriptions sont exagérément détaillées, prenant des pages et des pages)...  
Depuis l'annonce de la mort de son frère, elle porte sa parka rouge, jour et nuit, sans la laver, va a l'école avec, etc. Et lorsque le cercueil arrive à la maison, le père, effondré, ne trouve rien d'autre à dire à cette gamine de 10 ans que "tu sais, ils lui ont enfonçé du coton dans l'anus, à cause du caca"... !!! La gamine n'a que 10 ans !!! Bon, sans doute l'auteure pense que "c'est la nature".
 Le coup de "c'est la nature" va s'appliquer tout du long du livre. La petite décide de "se retenir" comme son frère mort, ce qui mène a des scènes minutieusement décrites pour n'épargner aucun détail au lecteur : comment son père lui insère profond des morceaux de savon, (la scène dure des pages et des pages), comment son frère lui montre comment il se masturbe avec son hamster qui finit par en mourir (tout est décrit d'une façon la plus explicite possible), les curiosités pour les cadavres d'animaux écrasés, la façon dont elle s'amuse à presser les verrues des crapauds qu'elle ramasse, tout ce qui peut être pus, déjections, diarrhées, façons d'uriner, l'observation et la description des "biroutes", c'est son mot, répété ad libitum, observations, la façon dont le père lui lèche l'oreille et le cérumen, l'examen des crottes de nez, et la description, le goût, les jeux sexuels exagérément multipliés, les tortures sur animaux, qui vont du papillon aux vaches, et j'arrête là parce que ça me met des haut-le-coeur.
Il s'agit pour les enfants survivant d'empêcher que leurs parents meurent aussi, ou alors qu'eux, "les Rois Mages", arrivent à aller "de l'autre côté", là où est leur frère. "L'autre Côté" est l'unique périphrase employée par l'auteur. Qui préfère mille fois infliger des visions d'horreur au lecteur.

Je pense qu'elle essaie de faire en sorte d'écrire un livre qu'on qualifierait de "âpre", adjectif qui servirait d'étiquette pudique pour ce ramassis de dégueulasseries. Et pourtant j'en ai lu, des trucs. Mais là...... Je vous propose de l'acheter si vous avez besoin d'un vomitif, en cas d'empoisonnement ou d'absorption d'aliments avariés.

Qui sème le vent - Marieke Lucas Rijneveld, ed Buchet Chastel, 285 pages, sortie le 20 août 2020, 20 euros
Lien : https://melieetleslivres.wor..
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J'ai eu du mal à me lancer dans ce roman mais une fois passée les 50 premières pages, je ne l'ai plus lâché. Un vrai plaisir s'est installé malgré la tristesse dégagée par cette histoire de perte. Perte d'un frère, perte des mots, perte de parents dévastés par la douleur, anesthésié, absent. Un livre qui livre une enfance dure et âpre. Je vous le conseille et merci à la Fnac de me l'avoir fait découvrir.
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Nederland,un drame survient,in jeune garçon se noie lors d'une exhibition de patins à glace.Noud suivons cette famille traumatisée,dans un milieu rural ou manquent les noms, grâce à l'une des fillettes et nous suivons son parcours avec ses mots.C'est joliment simple,nostalgique,et émouvant pour les coeurs simples.Le style volontairement rudimentaire,abuse des répétitions.
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Un livre déroutant, surprenant, attachant!

On débute avec un sentiment mitigé. C'est perché, décalé, voir même un peu déstructuré au premier abord.

Le narrateur personnifié par une demoiselle sombre et truculente à la fois nous livre à travers le prisme de son regard et de son coeur d'enfant son histoire et sa manière de la ressentir. Elle nous esquisse les sentiments et les affres des membres de sa famille dans un huis clos rural percuté de plein fouet par la mort du fils ainé, mais aussi comme si cela ne suffisait pas de la perte du troupeau de vaches laitières décimé par une épidémie de fièvre aphteuse.

Cette petite fille pleine de tristesse tentera tout le roman de chercher la solution pour réparer ses pauvres parents en souffrance. Elle tentera à travers ses rituels et ses mythes de supporter la culpabilité de pensées coupables qui la torturent chaque instant.

c'est rude, âpre, noir et pourtant si drôle, tendre et plein de vie.

Pas de place au classicisme pour ce premier roman!
Besoin d'une bonne dose de recul pour assumer dans la société qui est la notre une image et une distance à la mort peu conventionnelle et pourtant si réaliste.
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Ce livre est apparemment un best seller et, en lisant les premières pages, j'ai réellement pensé que j'allais partager l'engouement qu'il suscite... sauf que mon enthousiasme est vite retombé. En réalité, je n'ai pas, mais alors pas du tout aimé. 

Un livre raconté par un enfant a souvent quelque chose de frais, d'émouvant aussi. Nulle fraîcheur ici cependant : ce livre est sombre, très sombre, du début à la fin. Quand à l'émotion, elle est bel et bien présente : en perdant son frère, la petite narratrice et sa famille sombrent dans le chagrin et le sentiment de perte, de deuil impossible à faire, est très bien retranscrit. On ressent cette tristesse tout au long du livre. L'émotion est là, oui, mais il y a aussi autre chose, un côté malsain, étouffant. 

Trop souvent, bien trop souvent, l'autrice insiste sur la cruauté des enfants, leur sexualité naissante qui prend des allures de plus en plus incestueuses et perverses. L'ambiance se fait de plus en plus pesante, c'est glauque, rude, âpre, pessimiste. Les "jeux" sexuels des enfants, la constipation de la petite fille, la cruauté envers les animaux reviennent encore et encore, de manière de plus en plus insoutenables. C'est bien trop cru, bien trop dérangeant. Non, décidément, je n'ai pas aimé ce livre même si je dois lui reconnaître de grandes qualités d'écriture.
Lien : http://tantquilyauradeslivre..
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Qui a autant de mal que moi à lire ce livre? Je rame. Malgré son prix littéraire...
Je n'ai plus quoi dire en 250 caractères bma bla bla bla....bla bla bla bla bla bla bla. Jr m ennuie à en mourrir malgré le fait que l histoire paraît intéressante. Looooooooooooong loooooooong
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Quelques part aux Pays-Bas, une famille de paysans, protestants réformés, éleveurs de vaches. Les parents ont eu quatre enfants. Lors d'une veille de Noël, un triste évènement va arriver; le fils ainé va patiner sur le canal, dont la glace pas assez épaisse cède soudain. C'est le drame. C'est Parka alors, la fillette de dix ans qui racontera la vie qui se poursuit après la disparition de son frère. Restent dans le ménage les parents, souvent taiseux, Parka puis une soeur plus jeune et encore un frère.
Beaucoup de malheurs dans ce roman, de la sexualité aussi, les scènes scatologiques ne manquent pas, la narratrice étant souvent constipée, l'auteure Marieke Lucas Rijneveld l'était-elle aussi pour en parler si souvent et avec autant de détails ?
Cette remarque mise à part, j'ai beaucoup aimé ce premier roman.
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Je serai brève car c'est très compliqué de critiquer ce livre auquel je ne m'attendais pas...
Je pensais que cela serait triste, s'agissant de la vie d'une famille après la mort d'un des enfants...et je m'étais préparée à quelque-chose de dur, déchirant, mais somme toute classique...
Et là, je n'ai pas compris...même si la famille est fragilisée et dévastée, il est surtout mis l'accent sur les jeux interdits des enfants, qu'ils soient d'ordre sexuels ou tortionnaires envers les animaux...sans oublier les attouchements pour palier aux problèmes de constipation de l'héroïne, problèmes qui prennent une place étonnamment importante...Ce n'est pas ce à quoi je m'attendais et ce n'est pas le style que j'aime...
Il faut cependant souligner les qualités littéraires incontestables, d'autant plus qu'il s'agit d'un premier roman.
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