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EAN : 9789025470142
363 pages
Atlas Contact (09/11/2020)
3.5/5   1 notes
Résumé :
Marieke Lucas Rijneveld est écrivain néerlandais
Marieke Lucas Rijneveld a remporté, le 26 août, l'International Booker Prize pour son premier roman The Discomfort of Evening (Faber), paru en France le 20 août chez Buchet Chastel sous le titre Qui sème le vent (traduit du néerlandais par Daniel Cunin).

A 29 ans, l'écrivain qui se définit comme "non-binaire" et s'identifie à la fois comme homme et femme, est plus jeune lauréat de l'histoire du ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
En primeur, le nouveau livre de Marieke Lucas Rijneveld « Mijn Lieve gunsteling » (2020, Atlas Contact, 237 p.), bientôt traduit en « Ma chère préférée » ou « My Dear Favorite » va poursuivre l'oeuvre entamée avec « The Discomfort of Evening » traduit par Michele Hutchison (2020, Faber & Faber, 288 p.) ou « Qui sème le Vent », traduit par Daniel Cunin (2020, Buchet-Chastel, 288 p.) qui a été récompensé par le International Booker Prize 2020.
Que les lecteurs du premier roman se rassurent, ils vont retrouver un vétérinaire, Kurt (en hommage à Kurt Cobain) de 49 ans, Minion, une fille de fermier (elle a maintenant 14 ans), qui a des antécédents psychiatriques. Elle a en particulier volé lors de l'attentat contre les tours du World Trade Center « Je suis l'avion, je suis le coupable ». C'était en 2001, donc cela lui fait des années à rallonge. Elle partage aussi sa date anniversaire avec Hitler, le moustachu. Un de ses frères est mort accidentellement, renversé par une voiture. Et sa mère a disparu tandis que le père est absent. Il y aura même l'épisode de la fièvre aphteuse. Toutes choses que l'on trouvait déjà dans « Qui sème le Vent ». A en juger par les relations troubles entre le vétérinaire et la fille, on peut s'attendre à une ré-écriture de « Lolita » de Vladimir Nabokov, traduit par Maurice Couturier (2001, Gallimard Folio 551 p.).

Dès le début du livre, au chapitre 2, il nous raconte qu'il a trouvé un fermier qui s'était pendu lors de l'épidémie de fièvre aphteuse. A part cela, il a, lui aussi des problèmes qui remontent à sa jeunesse. « J'ai soudainement réalisé qu'en tant que petit garçon je n'avais jamais sauté, je suis né adulte et les adultes ne le font pas sauter les enfants ». Peut-être aussi des problèmes d'abus sexuel. Et on aura droit à la scène de rêve avec la soeur mort-née. « Un mort ne peut pas être brisé, un mort est mort, rien de plus. Celui qui reste est cassé. En mille morceaux ».

J'en ai assez dit de l'histoire. Reste l'écriture. J'aime bien ces phrases longues selon lesquelles Kurt raconte son histoire (le problème est que cela dure 42 chapitres). Il utilise pour cela des grands blocs de texte sans paragraphe, sans lignes blanches ni indentation, parfois sans points. Mais cela ne vaut pas le splendide « Zone » de Mathias Enard (2008, Actes Sud, 516 p.).

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Vidéo de Marieke Lucas Rijneveld
20 déc. 2021 Marieke Lucas Rijneveld wrote a poem about a work by David Hockney. Curious about how the British painter inspired the Dutch writer?
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