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3,23

sur 104 notes

Critiques filtrées sur 1 étoiles  
Comme c'est compliqué de parler d'un roman que vous n'avez pas su apprécier. Pourtant j'ai choisi de le lire, le sujet m'interpellant justement, cette enfant qui raconte un chagrin inconsolable, la mort de son frère.... Loin de moi l'idée de trouver dans ce contenu autant de scènes terriblement glauques à lire. Non je n'ai pas compris ..... je n'ai pas compris comment ces enfants pouvaient vivre leur douleur ! Je viens aussi d'un milieu de paysan, j'ai connu la ferme, jouer dans le foin, aimé les poules et les lapins, connaît que trop bien le monde de l'insémination artificielle .. mais de là à penser l'impensable pour moi ! Trop c'est trop !! Je sais qu'il existe pour avoir entendu des histoires justement racontées par mes grands parents, par ces hommes qui passent dans les fermes pour inséminer les vaches, ils en ont vu des choses .......Delà à le retrouver en littérature...... Désolée mais ce n'est pas ce que je recherche dans la littérature, je me suis trompée de lecture, elle n'était juste pas faite pour moi cette histoire et je suis heureuse pour l'auteure que son roman trouve son public, car il faut être honnête le travail d'écriture est remarquable ! IL fallait l'écrire ! Bien à vous et mes remerciements à Babelio comme aux éditions Buchet-Chastel
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💨 Comment vous parler de ce roman ? Commencé il y a une semaine, voilà que je le termine aujourd'hui.... Enfin, par terminer j'entends : avoir lu maximum vingt pages par jour, et ce, en sautant des jours, et avoir fait une pause pour lire autre chose.... pour me donner du courage, peut-être. Quelle grossière erreur.

💨 C'est très simple, j'ai tout détesté dans ce roman. La quatrième de couverture le présente ainsi : « le premier roman de Marieke Lucas Rijneveld livre un portrait sauvage et beau d'une enfance brutalement flétrie par le deuil ».

💨 J'ai eu beau m'accrocher les cent premières pages (et Dieu sait que j'ai essayé...), je n'ai trouvé ni beauté, ni sublimation, ni quelque trace de deuil dans cette histoire. À la mort de son grand frère, la narratrice (dont j'ai carrément oublié le nom, c'est dire...) se sent coupable, car elle aurait lancé un funeste présage en maudissant son frère de ne l'avoir pas laissée l'accompagner pour faire du patin à glace. Personnellement, j'ai trouvé cet événement très abrupt, qui tombe un peu comme un cheveu sur la soupe et je n'ai rien ressenti. Néant. Je pense que dès cet instant j'aurais du comprendre.

💨 La suite du roman n'en est que plus étrange ; entre expériences sexuelles degueulasses et torture sur des animaux, tout ceci narré aussi crûment que possible (je veux bien que la petite ait dix ans, mais tout de même, « la boîte à caca », on repassera...), j'ai détesté. J'ai sauté 120 pages pour lire les derniers chapitres. Histoire de savoir comment ça finit, tout de même.

💨Bref, pour moi, c'est non, c'est juste un bon gros NON. 🙅🏼‍♀️


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Quel dommage ! le début du livre est très poignant. Marieke Lucas Rijneveld exprime avec beaucoup de force la détresse, le chagrin, la culpabilité du survivant, et le carcan de la rigueur de la religion omniprésente... mais l'accumulation de scènes à la limite du supportable m'a profondément dérangée.
Je sors de ce roman avec une vague impression de nausée.

#QuiSèmeLeVent #MariekeLucasRijneveld #BuchetChastel #RentréeLittéraire2020 #chroniques #lecture #livres #Babelio

Le quatrième de couverture :

Véritable best-seller aux Pays-Bas et dans toute l'Europe, le premier roman de Marieke Lucas Rijneveld livre un portrait sauvage et beau d'une enfance brutalement flétrie par le deuil.
À dix ans, la narratrice de Qui sème le vent vit en rase campagne aux Pays-Bas. Les repas de famille, les travaux de la ferme, les heures passées à observer les crapauds, tout devient par la grâce de son regard un fascinant terrain d'apprentissage. Mais quelques jours avant Noël, après avoir lancé un funeste présage à son grand frère parti patiner sur le lac, son monde va être brusquement bouleversé, tout comme celui de sa famille.
Au fil d'un texte poignant, la voix de la fillette, bouleversante de justesse, dit la violence d'une enfance vécue dans un monde de non-dits.
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Je recopie ici l'intégralité de la 4e de couv du livre :

"À dix ans, la narratrice de Qui sème le vent vit en rase campagne aux Pays-Bas. Les repas de famille, les travaux de la ferme, les heures passées à observer les crapauds, tout devient par la grâce de son regard un fascinant terrain d'apprentissage. Mais quelques jours avant Noël, après avoir lancé un funeste présage à son grand frère parti patiner sur le lac, son monde va être brusquement bouleversé, tout comme celui de sa famille. Au fil d'un texte poignant, la voix de la fillette, bouleversante de justesse, dit la violence d'une enfance vécue dans un monde de non-dits.
Véritable best-seller aux Pays-Bas et dans toute l'Europe, le premier roman de Marieke Lucas Rijneveld livre un portrait sauvage et beau d'une enfance brutalement flétrie par le deuil."

Ce livre m'a été envoyé dans le cadre d'une opération Babelio Masse Critique en partenariat avec les éditions Buchet Chastel.


J'ai DÉTESTÉ ce livre. J'ai failli vomir un nombre incalculable de fois. Mais je vais essayer d'expliquer pourquoi. Ce qui devait être le sujet de ce livre n'apparaît qu'à peine. Cette petite fille, qui vit dans une ferme avec ses parents et ses 2 frères et une petite soeur, dans la pauvreté, sous la houlette omniprésente du Culte Protestant, des pasteurs, diacres, études de la Bible, prières constantes- cette petite fille perd son frère ainé le jour de Noël, il était parti patiner sur un lac gelé... cette gamine vit terriblement mal son deuil, surtout qu'elle avait dit dans ses prières, voyant arriver le moment où son lapin adoré allait être tué par son père et dépecé par sa mère, pour le repas de Noël, elle avait demandé à Dieu de prendre son frère, (qui lui avait interdit de venir patiner avec lui) plutôt que son lapin. Voilà, mais tout est abimé par des descriptions écoeurantes de mamelles de vache au bouillon, tranchées et saupoudrées de sel, du lait et de la peau épaisse qu'elle est obligée d'avaler d'un trait (ces descriptions sont exagérément détaillées, prenant des pages et des pages)...  
Depuis l'annonce de la mort de son frère, elle porte sa parka rouge, jour et nuit, sans la laver, va a l'école avec, etc. Et lorsque le cercueil arrive à la maison, le père, effondré, ne trouve rien d'autre à dire à cette gamine de 10 ans que "tu sais, ils lui ont enfonçé du coton dans l'anus, à cause du caca"... !!! La gamine n'a que 10 ans !!! Bon, sans doute l'auteure pense que "c'est la nature".
 Le coup de "c'est la nature" va s'appliquer tout du long du livre. La petite décide de "se retenir" comme son frère mort, ce qui mène a des scènes minutieusement décrites pour n'épargner aucun détail au lecteur : comment son père lui insère profond des morceaux de savon, (la scène dure des pages et des pages), comment son frère lui montre comment il se masturbe avec son hamster qui finit par en mourir (tout est décrit d'une façon la plus explicite possible), les curiosités pour les cadavres d'animaux écrasés, la façon dont elle s'amuse à presser les verrues des crapauds qu'elle ramasse, tout ce qui peut être pus, déjections, diarrhées, façons d'uriner, l'observation et la description des "biroutes", c'est son mot, répété ad libitum, observations, la façon dont le père lui lèche l'oreille et le cérumen, l'examen des crottes de nez, et la description, le goût, les jeux sexuels exagérément multipliés, les tortures sur animaux, qui vont du papillon aux vaches, et j'arrête là parce que ça me met des haut-le-coeur.
Il s'agit pour les enfants survivant d'empêcher que leurs parents meurent aussi, ou alors qu'eux, "les Rois Mages", arrivent à aller "de l'autre côté", là où est leur frère. "L'autre Côté" est l'unique périphrase employée par l'auteur. Qui préfère mille fois infliger des visions d'horreur au lecteur.

Je pense qu'elle essaie de faire en sorte d'écrire un livre qu'on qualifierait de "âpre", adjectif qui servirait d'étiquette pudique pour ce ramassis de dégueulasseries. Et pourtant j'en ai lu, des trucs. Mais là...... Je vous propose de l'acheter si vous avez besoin d'un vomitif, en cas d'empoisonnement ou d'absorption d'aliments avariés.

Qui sème le vent - Marieke Lucas Rijneveld, ed Buchet Chastel, 285 pages, sortie le 20 août 2020, 20 euros
Lien : https://melieetleslivres.wor..
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Qui sème le vent est le premier roman de Marieke Lucas Rijneveld, dans lequel l'auteur raconte de manière très crue le deuil de l'héroïne. Son frère perd la vie dans un tragique accident, juste après qu'elle a émis le souhait qu'on le prenne lui plutôt que son lapin qu'elle pensait condamné.

Merci à Babelio et aux éditions Buchet Chastel pour l'envoi de ce livre. Enfin, pour être parfaitement honnête, s'il ne s'était pas agi d'un service presse, je ne pense pas que je serais allée au bout, et pourtant il est très rare que je ne termine pas une lecture.

En parcourant le résumé, je m'attendais à découvrir l'histoire du deuil d'une soeur, d'une famille, et c'est le cas, mais ce à quoi je n'étais pas préparée, c'est au degré de répulsion qu'inspire ce roman. Une mention pour avertir les âmes sensibles, comme c'est le cas sur les Contes interdits n'aurait pas été du luxe, je pense. Cela m'aurait pour ma part évité de me plonger dans un livre inadapté et d'en faire par conséquent une critique négative.

Alors, je suppose qu'il y a quelque chose à retirer de cette oeuvre, un message, un fil conducteur que j'ai parfois cru voir se dessiner en arrière plan, mais j'ai ressenti un tel malaise durant toute ma lecture que je n'ai fait que la survoler sans chercher à creuser plus avant.

Bien sûr, si cette atmosphère malaisante était l'objectif de l'auteur, c'est une réussite, mais… Pourquoi ? Je peux comprendre l'attirance malsaine de ces enfants pour la mort, le besoin de l'observer de près après y avoir été confrontés indirectement, mais le problème, c'est que j'ai surtout eu l'impression d'avoir entre les mains un florilège des anecdotes les plus choquantes et les plus répugnantes qui ont traversé l'esprit de la romancière.

Si vous aimez les jeux sexuels à mi-chemin entre l'inceste et la zoophilie, si vous êtes curieux de découvrir le contenu détaillé des narines de l'héroïne et l'intérieur de sa « boîte à caca », vous pouvez tenter de lire cette histoire. Si vous êtes une âme sensible aux hauts-le-coeur faciles, passez votre chemin.
Lien : https://leslecturesdecyrligh..
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Un début de récit parfois drôle, photographique et « cash ». Original, avec certaines références que chaque personne en Hollande reconnaîtra (Je suis d'origine néerlandaise). Mais très très vite, on sent le drame arriver, et les personnages s'enfoncer dans les ténèbres.

Ce qui est touchant et bouleversant, est de lire, d'entendre les terribles mots de solitude et d'abandon que l'enfant de 10 ans, Parka, prononce dans ce récit. Cette fille n'a pas d'autre nom que Parka, tel l'habit qu'elle porte jour et nuit et qu'elle ne veut, ne peut plus quitter. Pour se protéger, pour créer de la distance.

Après la noyade sous la glace de son frère Matthies, son père et sa mère se murent dans des silences ou de mots froids et distants. Jamais une caresse, un geste de consolation, un geste d'amour, une question. Parka, elle, n'attend que ça, pour sentir qu'elle existe encore, que leur famille existe encore, que ces parents s'aiment encore. La seule personne qui paraît encore s'intéresser aux enfants est le vétérinaire. Mais est-il de bonne foi ? On peut en douter.

Le lien avec sa petite soeur Hannah (qui paraît plus mature qu'elle) est de nature affective et protective ; elles échauffent des plans étranges, imaginaires pour partir de leur maison. le lien avec son frère Obbe, un garçon cruel et pervers, devient puéril et malsain.

La vie sur cette ferme paraît sauvage, hors du temps, déviante et dégénérée. Chacun vit dans son monde, réel ou imaginaire, et affronte la perte, la dureté, à sa façon. La mort devient omniprésente dans les pensées de l'enfant ; déjà tout le cheptel est tué à cause d'une maladie contagieuse.

Au fil des pages, on observe que Parka glisse vers les ténèbres, voire même vers une forme de folie. Elle est perdue, elle se cherche. Est- elle naïve, est -elle provocatrice, est- elle suicidaire ?
Enfermée dans son imaginaire et ses sinistres explorations dans et autour de la ferme, consciemment ou non, elle finit par s'approprier l'image de son frère mort et par s'enfermer réellement. On peut imaginer une certaine fin, ou pas.

Un livre qui peut faire froid dans le dos, qui parle d'une terrible souffrance humaine ; enfantine mais aussi d'adulte.
Faut-il le lire ? A vous de juger…

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