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3,23

sur 104 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Autant j'ai adoré les Pays-Bas où j'ai passé une excellente semaine de vacances, autant j'ai détesté ce livre que j'avais emmené avec moi sous prétexte qu'il se passe aux Pays-Bas et qu'il fait figure là-bas de best-seller.

Qui sème le vent ne récolte pas que la tempête. Il engendre aussi un froid sordide, une atmosphère glauque et un climat âpre et dur.

La narratrice est une jeune fille de dix ans qui vit dans une ferme au milieu des vaches et des polders. Dit comme cela, ça fait très bucolique. C'est tout à fait le genre de paysage paisible que j'ai pu admirer lors de mon séjour. Mais dans ce roman-ci, c'est une toute autre chanson.
L'histoire commence par la mort du grand frère noyé dans les eaux glaciales du grand lac. S'ensuit la déprime des parents, le laisser-aller des trois autres enfants, la culpabilité et les non-dits lourds de conséquences.

J'aurais pu aimer ce roman mais certains éléments trop présents m'ont vraiment gênée. Les rapports douteux, voire incestueux, de Parka avec ses frère et soeur, les atrocités commises par son frère Obbe, la rudesse du père, la déprime de la mère...C'est crû, c'est sauvage, c'est ...trop !
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Alors que son frère va patiner, la narratrice, âgée de dix ans, découvre que son père s'apprête à tuer son lapin adoré, pour le repas de Noël. Ne pouvant supporter que son compagnon lui soit enlevé, elle prie pour que son frère, qui a refusé de l'emmener avec lui, meure à la place de l'animal. C'est une culpabilité qu'elle portera toute sa vie, car le corps de Matthies est retrouvé au fond du lac, sous la glace.


La famille tente de survivre comme elle le peut. La mère ne se nourrit plus, laissant son corps dépérir. Obbe, le frère aîné, fait une fixation sur la sexualité et la petite fille cache son chagrin, en ne quittant pas sa parka et en retenant ses selles, comme elle retient les mots qui font mal.


Au début, j'ai imaginé que j'allais adorer ce roman. L'écriture des premières pages me séduisait, j'ai pensé que la fillette se confierait sur la souffrance liée à la perte de son frère. Hélas, ce sujet est entravé par des éléments qui m'ont mise mal à l'aise. J'ai essayé de lire ce roman, vraiment essayé. Je l'ai abandonné plusieurs fois, j'ai tenté de le reprendre, mais à un peu plus de la moitié du livre, j'ai abandonné définitivement.


Qui sème le vent a provoqué trop de malaises en moi. Je n'ai pas supporté la cruauté des enfants envers les animaux. L'accent est mis aussi sur la découverte de la sexualité et la manière dont Obbe et la narratrice la vivent m'a dérangée : elle est omniprésente et les animaux sont torturés, dans ce cadre.


Au début, j'ai essayé de résister, de garder l'impression que j'avais eue, pendant la première partie, mais malheureusement, je n'ai plus supporté cette sensation de mal-être que je ressentais.


Sur Babelio, j'ai lu des chroniques qui rejoignent mon avis et d'autres qui sont à l'opposé du mien, me donnant l'impression que ce livre, on l'adore ou on le déteste, il n'y a pas de demi-teinte.


Je remercie sincèrement les Éditions Buchet-Chastel et NetGalleyFrance pour ce service presse et les prie de m'excuser pour cet avis négatif.


Lien : https://valmyvoyoulit.com/
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Qui sème le ventMarieke Lucas Rijneveld chez Buchet Chastel
Un premier roman qui nous vient des Pays-Bas. Une famille unie, une ferme, une fratrie soudée, et puis le drame. C'est l'Avent, Noel est là tout proche.La narratrice n'a que 10 ans, elle a vu son frère partir les patins à l'épaule et il n'est pas revenu, la glace a craqué... Une chape de plomb est à présent posé sur eux tous. la vie s'est arrêtée, il y a Dieu, l'Eglise, la communauté protestante, mais Mattheis ne reviendra pas .
Après un début prometteur le poids du récit a tout submergé, un psaume par ici, un verset par ici, un crapaud par là, un hamster par ici, des vaches dont on se soucie d'avantage que des enfants de la maison et puis une parka rouge ...
Un roman qui n'était vraiment pas pour moi que j'ai été contente de refermer après une dernière page encore plus sombre que les autres. Noir c'est noir il n'y a plus d'espoir...
Merci aux éditions Buchet Chastel
#Quisèmelevent #NetGalleyFrance
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A travers la voix d'une gamine, le roman raconte comment s'exprime la douleur d'une famille de fermiers néerlandais anéantie par la mort accidentelle du fils ainé. Pour ce faire, l'auteure utilise un mélange détonant jouant en permanence sur les contrastes: la naïveté face à la perversité, le réalisme le plus cru côtoyant l'imaginaire, Eros vs Thanatos.
Le tout dans un climat malsain, difficilement supportable, d'inceste et de cruauté. C'est surprenant, surtout très dérangeant, mais absolument pas beau comme ose le prétendre le résumé en 4e de couverture. A moins que derrière la foison de "boîtes à cacas", "biroutes", "crottes de nez", "vers au cul", ne se cachent un charme et une poésie que je n'ai pas su déceler.
A chacun ses goûts et sa sensibilité... la mienne a été heurtée de plein fouet par ce trop plein de viscéralité brutale, empêchée ainsi d'apprécier le propos de Marieke Lucas Rijneveld. Une lecture éprouvante donc, plus encore que celle de Débâcle (Lize Spit) qui présente pas mal de similitudes mais que j'avais quand même préféré.

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Un grand bol d'air dans les polders ? Pour ce qui concerne Qui sème le vent, le premier roman de la néerlandaise Marieke Lucas Rijneveld, ce n'est vraiment pas le premier sentiment ressenti. le livre est à "hauteur d'enfant" (une fillette qui a 10 ans du début du livre, 12 à la fin), un procédé rarement convaincant puisque le vocabulaire employé n'est jamais crédible (un terme comme mnémotechnique par exemple). Mais bon, c'est une convention, et ce n'est pas le grief majeur que l'on peut adresser à l'ouvrage. Reconnaissons à la romancière le talent de savoir planter une ambiance, celle d'une ferme aux Pays-Bas, au sein d'une famille religieuse qui vient de vivre un drame absolu avec la disparition d'un des fils, une mort dont l'héroïne de Qui sème le vent se sent coupable. Mais autant que sur l'atmosphère familiale étouffante, le récit s'attarde assez souvent sur les jeux interdits des enfants, à l'encontre des animaux, avec une certaine perversité, mais aussi entre gosses, sous la forme de passe-temps liés peu ou prou à la sexualité. La cruauté de l'enfance, avec tendances morbides ou sordides, n'est pas chose nouvelle en littérature ou au cinéma, voir par exemple Jeux interdits ou Cria cuervos, mais rien n'obligeait Marieke Lucas Rijneveld à la complaisance et à la répétition. le qualificatif de "répugnant" est peut-être un peu fort mais il n'est pas loin de s'appliquer à certaines scènes, écrites pour choquer, cela parait évident. Au point qu'on en oublie certains passages de qualité dans le livre dès lors qu'il n'est pas question de constipation chronique ou de prétendus Juifs cachés dans la cave, deux "informations" ressassées à l'envi et qui parviennent tout à fait à ce que la romancière souhaite, à savoir mettre le lecteur mal à l'aise.
Lien : https://cin-phile-m-----tait..
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Dans cette famille d'une communauté protestante hollandaise plutôt austère appelée les « bas noirs » par les autres villageois, la vie quotidienne est rythmée par le travail de la ferme et la religion, les enfants sont repris à coups de phrases de la Bible. On pourrait se croire dans les années 60, 70 mais cette famille a internet même si les enfants n'ont pas le droit d'en profiter beaucoup, juste pour faire leurs devoirs. En temps normal, j'imagine que ces enfants sont plus ou moins traités comme des meubles, mais dès le début de l'histoire, les temps ne sont plus normaux et ne le seront jamais plus. La famille de la narratrice subit un deuil épouvantable. Et la religion, bien que très présente, ne semble pas être d'un grand secours pour les parents.
Toute est rude dans ce roman : le paysage, les conditions de travail et surtout les relations avec les parents complètement repliés sur eux-mêmes. J'ai eu beaucoup d'empathie pour cette famille endeuillée et surtout pour la narratrice tellement en manque d'affection qu'elle se contenterait d'un frôlement, même involontaire, de la part de sa mère.
L'auteure exprime très bien la souffrance de tous les membres de la famille, les non-dits, le manque de communication et d'affection. La gamine, 10 ans au début de l'histoire, puis 12, m'a bien sûr énormément touchée avec sa recherche de marques d'attention, d'amour, son besoin de mettre des mots sur ce qui arrive et son repli dans sa parka rouge qu'elle ne quitte pas (et qui a donné cette très belle couverture au roman). Mais j'ai été lassée par la récurrence des passages liés aux problèmes de constipation qu'elle s'impose, à la cruauté de son frère et aux jeux sexuels des enfants. Pour ce dernier point, l'auteure a peut-être voulu signaler que la vie continue malgré tout et que, les enfants grandissant, leur sexualité s'éveille. D'autant plus, qu'ils en ont des démonstrations tous les jours à la ferme avec les animaux qui les entourent. de plus, l'ennui a fini par me gagner et je n'ai pas pu lire ce roman d'une traite. Si je n'avais pas dû en écrire une critique, je crois que je l'aurais abandonné à la moitié.
Merci à Babelio et aux éditions Buchet Chastel pour l'envoi de ce roman.
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Qui a autant de mal que moi à lire ce livre? Je rame. Malgré son prix littéraire...
Je n'ai plus quoi dire en 250 caractères bma bla bla bla....bla bla bla bla bla bla bla. Jr m ennuie à en mourrir malgré le fait que l histoire paraît intéressante. Looooooooooooong loooooooong
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Bizarre et déconcertant sont les mots pour caractériser ce roman. Affectée par le deuil, la narratrice narre sa relation malsaine avec la mort et ses premières découvertes (sexuelles, notamment). Je n'ai pas spécialement accroché à ce récit, qui n'était pas forcément barbant mais qui ne m'a pas du tout intéressée.
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Beau récit d'amour et de deuil. L'histoire se déroule dans une ferme des Pays-Bas, au sein d'une famille luthérienne très religieuse qui vient de vivre un drame avec la disparition d'un des fils, une mort dont l'héroïne du roman, Jas, 10 ans, se sent coupable.
Dans le récit de Jas, tout se mêle, sans inhibition ni hiérarchie : le bénédicité et les crapauds, le sacré et le scatologique, la fièvre aphteuse, l'abattage du troupeau de vaches et les crottes de nez, les dimanches au temple et la fosse à lisier…bref les sensations de l'enfance.
Au fil d'un texte poignant, la voix de la fillette, bouleversante de justesse, dit la violence d'une enfance vécue dans un monde de non-dits.
Le mal-être est pesant, l'autrice a parfaitement su l'installer dans ses mots. Elle a une écriture nette, explicite, tantôt implacable, tantôt émouvante, mais toujours saisissante. La rudesse du milieu, le quotidien de Jas sont extrêmement marquants. Les difficultés de l'enfant à se battre contre des ténèbres envahissantes sont poignantes. Au-delà des paroles de Dieu, les quelques remarques du père sont aussi rugueuses qu'une toile émeri.
Le récit s'attarde beaucoup, trop je trouve, du moins à partir de la moitié du roman, sur les jeux interdits des enfants, à l'encontre des animaux, avec une certaine perversité, mais aussi au sein de la fratrie. La cruauté de l'enfance, avec tendances morbides ou sordides. le récit devient obsessionnel et presque insupportable.
La fin, le dénouement tombe comme un couperet.

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