Alors que son frère va patiner, la narratrice, âgée de dix ans, découvre que son père s'apprête à tuer son lapin adoré, pour le repas de Noël. Ne pouvant supporter que son compagnon lui soit enlevé, elle prie pour que son frère, qui a refusé de l'emmener avec lui, meure à la place de l'animal. C'est une culpabilité qu'elle portera toute sa vie, car le corps de Matthies est retrouvé au fond du lac, sous la glace.
La famille tente de survivre comme elle le peut. La mère ne se nourrit plus, laissant son corps dépérir. Obbe, le frère aîné, fait une fixation sur la sexualité et la petite fille cache son chagrin, en ne quittant pas sa parka et en retenant ses selles, comme elle retient les mots qui font mal.
Au début, j'ai imaginé que j'allais adorer ce roman. L'écriture des premières pages me séduisait, j'ai pensé que la fillette se confierait sur la souffrance liée à la perte de son frère. Hélas, ce sujet est entravé par des éléments qui m'ont mise mal à l'aise. J'ai essayé de lire ce roman, vraiment essayé. Je l'ai abandonné plusieurs fois, j'ai tenté de le reprendre, mais à un peu plus de la moitié du livre, j'ai abandonné définitivement.
Qui sème le vent a provoqué trop de malaises en moi. Je n'ai pas supporté la cruauté des enfants envers les animaux. L'accent est mis aussi sur la découverte de la sexualité et la manière dont Obbe et la narratrice la vivent m'a dérangée : elle est omniprésente et les animaux sont torturés, dans ce cadre.
Au début, j'ai essayé de résister, de garder l'impression que j'avais eue, pendant la première partie, mais malheureusement, je n'ai plus supporté cette sensation de mal-être que je ressentais.
Sur Babelio, j'ai lu des chroniques qui rejoignent mon avis et d'autres qui sont à l'opposé du mien, me donnant l'impression que ce livre, on l'adore ou on le déteste, il n'y a pas de demi-teinte.
Je remercie sincèrement les Éditions
Buchet-Chastel et NetGalleyFrance pour ce service presse et les prie de m'excuser pour cet avis négatif.
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