Citations sur Les Sept Soeurs, tome 3 : La Soeur de l'ombre (168)
Il est si facile de se dissuader de changer de vie. Surtout quand ce bouleversement nous effraie. N'oublie jamais que chaque jour qui passe est un jour en moins de ton avenir.
Je m'arrêtai pour admirer un if ancien et majestueux qui dominait le jardin, et dont les racines avaient fendu les sentiers pavés qui l'entouraient. L'ensemble avait un charme à la fois sauvage et désolé, m'insufflant l'infime espoir que ces spécimens qui avaient survécu sans entretien puissent être récupérés.
Je fermai les yeux et fis apparaître l'image d'un jardin inondé de roses, de magnolias et de camélias, les lignes droites de haies parfaitement taillées cédant la place à des céanothes bleus et poudrés... chaque coin et recoin rempli de vie, d'une vie splendide et abondante...
Un être humain sans amour est comme un bouton de rose sans eau. Il survivra un temps, mais ne s'épanouira jamais.
Et tandis que mon cœur s'envolait au son de cette belle musique, j'eus un aperçu de l'avenir. « La musique, c'est l'amour qui cherche sa voix », disait Tolstoï. À présent, je devais trouver ma voix à moi. Ainsi que le courage de la faire entendre.
Vous êtes l'une des Sept Sœurs des Pléiades, la troisième fille d'Atlas et de Pléioné, après Maïa et Alcyone, et avant Célaéno, Taygète, Électra et Mérope... "Bien des nuits j'ai vu les Pléiades s'élever dans l'ombre veloutée, briller comme une nuée de lucioles prises dans une tresse argentée..."
- Une amatrice d'Austen, hein ? Pour ma part, je suis plutôt un adepte de Brontë.
- J'adore les deux.
- Bien sûr, j'imagine que vous savez qu'à leur apogée, Charlotte et Jane n'étaient pas les meilleures amies du monde. Charlotte déplorait que les suppléments littéraires se pâment devant la prose plus... disons, « pragmatique » de sa concurrente. Charlotte mettait tout son cœur romantique dans son écriture.
Au cours de notre promenade, je remarquai que les haies regorgeaient de petits oiseaux; l'auir était pur et frais et j'inspirai à pleins poumons, après des semaines passées en ville. Le soleil brillait dans les cheveux de Rory, lui donnant des reflets bronze, à l'instar des arbres qui nous offraient leurs dernières couleurs chatoyantes avant l'hiver.
Si l'on n'a rien d'intéressant à dire, mieux vaut garder le silence.
Et il s'agissait d'un amour bien agréable : au détour d'une page, il était transporté de par le monde et le temps, loin de la corvée de la réalité.
Souvent, le courage discret, la gentillesse et la force intérieure passent inaperçus. Star n à pas changé le monde, mais elle a touché la vie de ceux qui l entouraient, les rendant meilleurs. Et ce faisant elle s est trouvée elle même