Mon cher correspondant

Un grand bravo tout d'abord à la couverture épurée très jolie qui en dit long sur le thème de ce livre. Nous sommes dans un roman épistolaire entre Clara, collégienne française rousse au caractère bien trempé et Elio, jeune libanais de famille aisée. Les premiers échanges de mail permettent de découvrir ces deux protagonistes mais surtout Clara qui écrit également à sa grand-mère et dans son journal intime. Ainsi, le lecteur voit petit à petit qu'elle n'est peut-être pas aussi franche que cela avec Elio. Maryvonne Rippert nous présente une galerie de personnages qui ont tous une problématique, une faille non visible au premier abord. Ainsi, Clara va s'intéresser à Nour, jeune syrienne, réfugiée en France, loin de sa mère ; Jordan, petite frappe qui cache un lourd secret. Mais Elio n'est pas en reste puisque sa correspondance va l'obliger à regarder autour de lui et s'intéresser à la vie des réfugiés au Liban ou encore à sa domestique philippine. Un roman très riche en rebondissements mais également en sujets traités : réfugiés, pauvreté en France et à l'étranger, le handicap, l'adolescence, la connaissance de l'autre, l'amitié, l'amour...
Un vrai coup de coeur !

Clara et Elio sont correspondants scolaires, Clara est en France, Elio au Liban. Une rencontre électronique entre deux cultures. En effet, les échanges se font par e-mails, la construction de ce roman est originale. L'auteur y mêle les échanges par mails, des lettres de Clara à sa Mamie et des passages de son journal intime. le tout s'enchaine bien, c'est fluide.
Clara et Elio ont tous les deux 12 ans, beaucoup de points communs, en même temps, un monde les sépare. Elle est issue d'une famille très modeste, lui, d'une famille aisée. Cela se ressent dans leurs échanges, son style à elle est assez naïf, celui d'Elio plus distingué. Si Clara a du mal à assumer la situation de sa famille, Elio, lui va apprendre à regarder le monde différemment, grâce à elle. Une cause commune va les rapprocher, la situation de Nour, une petite syrienne réfugiée qui est arrivée dans la classe de Clara. Il se trouve justement que sa maman est réfugiée au Liban.
Une jolie histoire d'amitié, de tolérance, qui s'adresse aux ados mais aussi aux plus grands. Jolie découverte.

Clara vit près de Lyon, Elio est à Beyrouth. Dans le cadre d'une correspondance scolaire, ils font connaissance.
Voilà un roman totalement éblouissant. D'abord, par sa langue. Maryvonne Rippert retranscrit à la perfection les façons de parler de chacun et le lecteur se sent immédiatement plongé dans l'histoire. Que de différences alors entre les deux langues ! Ensuite, les clichés prennent un grand coup de pied au derrière ! Entre ici et là-bas, où se niche la misère ? Qu'est-ce que la richesse ? Les modes de vie diffèrent-ils là où l'on le pense ? Ceci est un échantillon des grands sujets abordés par l'auteure qui, sans faire du documentaire, informe pourtant avec une grande pertinence son lectorat. Enfin, que d'émotions ! La gorge est serrée, le coeur s'accélère et les frémissements font tourner les pages à une vitesse éclair. le texte emporte son lecteur à travers les pays, au sein des sentiments et au coeur de la réflexion. de quoi s'intéresser autrement au monde actuel et à ses si importantes problématiques. Un grand bravo à Maryvonne Rippert pour avoir su écrire sur ces sujets si sensibles et offrir à ses lecteurs un tel bijou littéraire.
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Résumé : Clara va participer à une correspondance scolaire avec des élèves du Liban, et le hasard lui attribue Elio comme correspondant. Elle échange avec lui par mail, et va découvrir un pays étranger, avec une vie bien différente de la sienne. Arrivera-t-elle à faire le lien avec la sienne qui a été bouleversée ?

Mon avis : J'ai bien aimé ce roman sous forme épistolaire avec des échanges de courrier entre Clara et Elio, qui échangent par mail et s'envoient aussi des vidéos, les lettres de Clara à sa grand-mère qui a déménagé loin, ainsi que les pages du journal intime de Clara. Cela permet de découvrir différentes facettes et différents ressentis de Clara en fonction de la personne à qui elle écrit.

Ce roman aborde les thèmes de la précarité, de la pauvreté, et aussi celui des migrants.

Clara a vu sa vie bouleversée depuis que son père est au chômage, et elle a appris à vivre avec le strict nécessaire, en essayant de ne pas trop se plaindre. Elle a la joie de pouvoir discuter avec Elio, qui vit au Liban, et mène une vie à des années lumière de la sienne : il fait partie d'une famille aisée, et ne se pose pas trop de questions sur ce qu'il vit. Mais tout va changer, notamment son regard pour appréhender son quotidien et son entourage, grâce à Clara : il va découvrir le destin et la vie de sa bonne, et comprendre que la pauvreté existe près de chez lui.

Par ailleurs, avec Clara, il va s'intéresser aux migrants, car Clara a dans sa classe une nouvelle élève, Nour, qui vient de Syrie et recherche sa mère, qui serait peut-être au Liban, et Clara va demander à Elio de faire des recherches pour tenter de la retrouver.

Un beau roman qui entremêle différents thèmes, et met en avant le fait que chacun peut vivre des moments très difficiles, et que la solidarité et l'amitié peuvent permettre de faire changer les choses, que rien n'est figé, et que toute situation peut évoluer.
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J'ai découvert ce roman grâce à un projet d'écriture avec l'autrice et ma classe.
Une fois le projet terminé, nous nous sommes rués sur son dernier roman. Mes élèves, bien que jeunes encore ( 8 à 11 ans) ont énormément apprécié l'histoire d'Elio et Clara. Il faut dire qu'il s'en passe des choses...Maryvonne Rippert aborde la pauvreté, les différences de classes sociales, l'immigration, le harcèlement scolaire, le chômage et les liens inter générationnels, le tout avec finesse. On ne s'ennuie pas une seule minute. Mes élèves préféraient même la suite de l'histoire à la récréation!
La lecture est plaisante et facilitée par un savant mélange d'échanges de mails ,courriers ou encore avec quelques pages du journal intime de Clara.
Je conseille ce roman à tous!

Un roman épistolaire moderne qui aborde plein de sujets : guerre en Syrie, réfugié, précarité, pauvreté, inégalité sociale. Il y a un véritable décalage entre le langage d'Elio très soutenu mais cela s'explique par son niveau social peut-être et celui de Clara plus actuel. Les différents supports de correspondance sont intéressants.

Tout d'abord, merci à l'opération Masse Critique pour m'avoir permis de découvrir ce petit bijoux!
Par le biais d'un échange scolaire, Clara et Elio se voient dans l'obligation de correspondre. Tout d'abord peu séduite par l'idée de correspondre avec le jeune garçon, Clara se montre sous un jour peu favorable au lecteur, l'esprit étriqué pleine d'à priori. Je me suis plus attachée au personnage d' Elio, il me paraissait plus bienveillant. Mais l'évolution de Clara, sa capacité à se remettre en cause, ses secrets que l'on découvre avec les lettres qu'elle écrit à sa grand-mère, la rendent finalement très humaine, d'autant plus qu'elle même est l'objet de préjugés et de brimades en raison de la couleur de ses cheveux.
Au fur et à mesure de leur correspondance, les deux jeunes vont également découvrir que leur univers est plus complexe qu'il n'y paraît.
Ils vont nous faire découvrir la vie dans un camps de réfugié Syrien par le biais de l'arrivé de la jeune Nour dans l'école de Clara, l'exploitation dont sont victimes de jeunes bonnes philippines au Liban mais également l'extrême pauvreté dans laquelle vivent des enfants en France.
L'amitié entre Clara et Elio leur permettra d'aller au delà de leurs à priori afin de réaliser la mission qu'ils se sont donné, à savoir retrouver les survivants de la famille de Nour, installés dans un camps à Beyrouth, ville où vit Elio.
Loin des clichés, ce roman est une Ode à la tolérance, une découverte que je conseille à tous!
Une merveille, un petit bijoux, tout est juste, la lecture est fluide et addictive. Un grand bravo à l'auteure, je m'en vais de ce pas à la découverte d'autres de ses livres!
Bonne lecture.

"Mon cher correspondant" de Maryvonne Rippert fait partie de ces romans qu'on voudrait lire plus souvent. Derrière une couverture qui va bien au roman, on découvre Clara et Elio, deux jeunes adolescents aux univers et cultures très différents. Elle est française et vit très modestement. Il est libanais et fait partie du milieu aisé de son pays. Leur correspondance électronique et les extraits de journal intime de Clara apportent beaucoup de choses sur les relations humaines. Difficile d'en dire plus sans dénaturer l'histoire.

Ce roman très riche se lit d'une traite. Une véritable ode à la tolérance !

Clara a honte de sa vie actuelle et cache la vérité à ses amis. Elle, la fille d'un patron, vit dans une caravane suite au chômage de son père et sa mère fait des ménages. Au collège, un professeur lance une correspondance avec des enfants au Liban. Un lien va se tisser entre elle et Elio qui vit dans un milieu social protégé, loin du quotidien des migrants juste à coté de lui. Ils vont pourtant ensemble essayer de retrouver la maman de Nour, une petite syrienne arrivée dans la classe de Clara.

Un récit épistolaire passionnant, Maryvonne Ripert fait table rase des clichés, une relation saine se crée entre les jeunes, une vraie découverte du pays et des conflits. J'ai bien aimé aussi la correspondance de Clara avec sa grand-mère, sa confidente. Un beau message d'ouverture et de tolérance.

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Pendant les premières pages, j'ai failli abandonner ma lecture... je pensais que le roman se résumait à une correspondance insipide et sans intérêt entre ados.
Et puis au fil de ces lignes, je découvre deux personnes maturent, qui ont de la conversation et échangent des sujets graves de notre société moderne : immigration, pauvreté, relations amicales... Ce roman traite également de l'image qu'on renvoie aux autres, du laisser paraître.
Notre petite héroïne Clara s'enfonce dans les mensonges et le non-dit.
C'est clairement une lecture simple et sans prise de tête. J'ai passé tout de même un bon petit moment, mais heureusement qu'il y avait un sujet ”serieux”, je ne l'aurais pas continué sans ça.