Le ciel est aveugle

Après le pavé Conte de fées proposé par Stephen King, je devais aborder un autre pavé en lecture commune, mais n'ai pas pu mettre mon projet à exécution pour raisons personnelles.
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Du coup, j'ai décidé de faire une pause au niveau pavés et comme j'avais vu passer un retour de ma chère Anne-So, sur le ciel est aveugle, un gravillon dirons-nous, je m'en suis emparée.
Je ne connaissais absolument pas Sam Riversag, mais j'aime bien les découvertes.
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En guise de prologue, l'héroïne dit qu'elle va mourir... Je vous passe les détails.
Ensuite, nous revenons trois ans en arrière, quand Esperanza quitte le Nicaragua pour revenir à Toulouse, où l'attendent ses parents qui sont sans nouvelles d'elle depuis qu'elle s'est exilée.
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Ce gravillon est plein d'ambition et aborde beaucoup de sujets importants... beaucoup trop importants pour être torchés en 30 pages.
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C'est dommage parce que la plume est fluide et addictive, mais ces sautillements d'un sujet à l'autre ne m'ont pas comblée, loin s'en faut.
Il y a des romans qu'on trouve trop longs et qu'on aimerait raccourcir, pour celui-ci c'est l'inverse, manque de substance, sujets non creusés.
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Point positif, la chute m'a surprise.

Bonne lecture à qui se lancera.
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Je suis retombée sur cette nouvelle dans ma liseuse, dont le résumé renvoyait, quelle coïncidence, à ce roman que je viens de terminer : Entre fauves.
Les Pyrénées, un parc national, une garde qui défend les ours, des éleveurs en colère car leurs bêtes sont tuées, beaucoup de points en commun.

C'est une nouvelle, très courte, trop courte pour aborder en profondeur ces thèmes, même si l'autrice dresse de façon convaincante le tableau d'ensemble et donne vie à des personnages intéressants et crédibles, au passé chargé pour certains d'entre eux.

Un dénouement surprenant, pour une nouvelle qui bascule finalement dans le thriller, de façon trop rapide à mon gout. La tension n'a pas le temps de s'installer.

Ce n'était définitivement pas une bonne idée de la lire juste après le roman de Colin Niel. Elle a pâti de la comparaison.

Dans une nature pyrénéenne sublime et hostile, il ne fait pas bon de traîner en forêt pour les ours... le comble pour ces animaux réintroduit depuis quelques années dans cette région où gronde en contrepartie, les fusils des éleveurs. Utilisant les codes du thriller, Sam Riversag touche au sujet sensible de la dualité qui anime les habitants de ces montagnes et produit une nouvelle au sens critique certain.

Si un serial killer d'ours est bel et bien présent, il doit forcément se cacher parmi les éleveurs. Un certain Léonard Vuillemin répond d'ailleurs au profil... Mais le tueur, malin, a bien brouillé les pistes. L'identité de "l'animal serial killer" est-elle si évidente ?

Menée par Esperanza, gardienne à l'ONCFS, et Vincent Vidal, gendarme déchu muté de Guyane, l'enquête mène à un dénouement inattendu.

Dans une réflexion sur la cohabitation entre le monde sauvage et celui des Hommes, le ciel est aveugle est le discours de la vengeance par le sang.

Une plume efficace et une histoire impitoyable produisent donc une nouvelle sobre, mais néanmoins percutante.

Merci Sam Riversag !
Lien : https://bookncook.over-blog...

Esperanza est revenue en France depuis quelques temps et semble porter en elle un poids secret. Elle est devenue garde de l'Office National des Forêts et doit mener l'enquête sur un tueur d'ours qui semble sévir. Tout porte à croire qu'il s'agit d'un éleveur de moutons, ils sont nombreux dans la région et l'ours qui décime leurs bêtes, est leur pire ennemi. Elle doit faire équipe, à contrecoeur, avec Marc Vidal, qui n'est pas arrivé ici par hasard. Les deux caractères se confrontent car Esperanza ne veut pas de lui sur l'affaire, elle semble investie d'une mission.

Courte nouvelle, bon potentiel. Je n'aurais pas été contre une histoire un peu plus développée mais c'est le jeu avec les nouvelles et je l'accepte. D'un côté, c'est que l'histoire m'a plu et que je considère que les personnages ont une personnalité qui ne demande qu'à être découverte. En peu de pages, un rythme s'installe et je découvre que Marc Vidal et Esperanza ont une vraie histoire, ils sont loin d'être des pions dans cette histoire, une complexité les entoure. Quant au dénouement, j'ai lu ces quelques phrases deux fois pour être bien sûre d'avoir compris, imaginez donc ma surprise. Un récit agréable, étonnant, avec du suspens et qui laisse libre court à l'imagination.

C'est une nouvelle très courte que nous livre Sam Riversag.
Esperanza revient en France après un séjour en Guyane, elle arrive dans sa région natale, en Ariège. Et prends son service à l'ONCFS, où on lui fait confiance.
Mais après la découverte d'ours tués, on lui attribue un homme, Marc Vidal pour trouver le tueur d'Ours, elle ne voit pas cela d'un bon oeil, car il n'y connaît rien. Elle fait le dos rond, mais arrive à le berner et part dans la montagne seule.

Ce roman évoque bien sûr les problèmes de la réintroduction de l'ours dans les Pyrénées, cela aurait pu être davantage développé, à mon avis
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En parlant des bergers elle dit à Vidal : « Ils peuvent être dangereux. Ils en ont marre de l'attitude méprisante, irresponsable et aveugle d'un État aux ordres de Bruxelles, qui passe sans complexe au-dessus des consultations et du désaccord de la population locale. Ils ont épuisé tous les recours juridiques et démocratiques. Alors ils sont excédés et prêts à tout. Nous avons affaire à un serial-killer d'ours. »
Je suis d'accord avec ceci, pareil d'ailleurs pour le loups, on défend le loup, bien engoncé dans son fauteuil, mais alors, on déteste les moutons …
Le monde pastoral n'intéresse personne !
J'ai donc, un goût amer en ayant lu cette nouvelle qui est bien trop courte et un peu hors du temps réel. C'est bien écrit, quelques descriptions de la nature en Guyane et en Ariège m'ont plu.