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Critiques filtrées sur 2 étoiles  
URSS 1956,Léo Demidov et sa femme Raissa ont adopté deux fillettes . L'aînée hait Léo car elle le tient responsable de la mort de ses parents quand il appartenait au MGB (contre espionnage). Léo, ayant pris conscience des crimes qu'il a commis au nom de l'état, est a la tête d'un département de criminologie afin d'essayer de se racheter . Mais en ces temps de déstalinisation, un tueur s'en prend a d'anciens tortionnaires. Leur point commun : ils ont tous été lié de près ou de loin avec Léo Demidov. Et si la cible c'était lui et sa famille ?



Ce livre est "la suite" du très bon roman roman "enfant 44". C'est toujours risqué artistiquement de reprendre les mêmes personnages pour en faire des héros récurrents. Certains auteurs y arrivent très bien comme Dennis Lehanne et son couple Kenzie et Gennaro, d'autres se plantent comme Harlan Coben et son Myron Bolitar horripilant (mais commercialement, ça marche). Dans ce livre, l'auteur reprend les mêmes ingrédients : ses héros, l'URSS, les pratiques policières, seul contre tous j'arrive a m'en sortir et de l'action. Mais où dans le premier livre, il y avait une intrigue policière bien ficelée et très bien rythmée, un contexte historique bien reconstitué , en bref on ne s'ennuyait pas une seule seconde , dans le second par contre il n'y a pas d'intrigue policière a proprement parlé comme si l'auteur en prenant les mêmes personnages passait du polar au roman historique. le problème, c'est que pour écrire un roman historique il faut être capable d'y faire passer un souffle romanesque et tenir en haleine ses lecteurs et que là le souffle est court et que le lecteur s'ennuie ferme. La faute a un air de déjà vu, a des héros qui n'attirent aucune sympathie et intérêt (même qu'il y en a une a qui on donnerait volontiers des beignes), un contexte historique malmené (insurrection de Budapest), une intrigue cousue de fil blanc, un coté action toujours aussi tiré par les cheveux et une happy end vraiment happy.

Ma note 4/10 pour cette suite dispensable. Par contre je recommande chaudement "enfant 44".

A noter qu'un nouveau roman "agent 6" avec les mêmes personnages sort en mai.
Lien : http://desgoutsetdeslivres.o..
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J'avais été tellement surprise par Enfant 44 que lorsque j'ai vu Kolyma sur le rayon nouveautés de ma bibliothèque préférée, je n'ai pas pu m'empêcher, je l'ai pris et aussitôt lu.

Je pense que, maintenant, l'auteur tient son héros pour plusieurs romans. Pour apprécier complètement ce genre de livres, il faut aimer les séries. Autant à la télévision, je trouve ça sympa (je connais tout sur le docteur House …) autant en livres je n'accroche pas. Léo est pourtant un personnage complexe et attachant, ancien du KGB il vit dans le remord permanent de ses crimes. Si tous ceux qu'il a tués veulent se venger on est vraiment qu'au début d'une longue, très longue série.

Les ressorts du thriller-policier sont comme souvent dans ce genre de littérature hautement improbables : Léo échappe aux gangs de Moscou, au KGB, à une tempête en mer sur un bateau qui le conduisait à la Kolyma , à une révolte du goulag et pour finir en beauté à l'insurrection de Budapest ; tout cela avec des genoux cassés et pour sauver sa fille adoptive qui le déteste car il a tué son père … Résumé ainsi cela ne donne peut-être pas envie de lire Kolyma, pourtant, je suis certaine que les amateurs du genre vont apprécier, et peu à peu devenir des aficionados de Léo et Raïssa .

La Russie poststalinienne se prête bien à l'horreur et si Léo est encore vivant pendant la guerre de Tchétchénie cela promet quelques belles pages d'horreur.


Lien : http://luocine.over-blog.com/
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La suite de "child 44".

J'avoue que j'ai moins accroché. le super héros qui survit au goulag, à la répression du soulèvement de Budapest... Tout en dénonçant la récupération de l'ère Khrouchtchev par des apparatchiks... Bof bof.

Le personnage de Fraera parait encore moins crédible surtout sur la seconde partie en dénonciatrice du système. Je pense qu'il y a cent pages de trop...

La seule partie un peu intéressante reste sur l'impact de la déstalinisation.

A trop vouloir exploiter un filon, l'auteur n'a pas retrouvé la force du 1er tome.

Je n'ai pas lu la suite

1ère phrase sans grand intérêt.

"Durant la grande guerre patriotique, il avait fait sauter le pont de Kalach pour protéger Stalingrad, dynamité des usines, les réduisant à des tas de gravats, et mis le feu à des raffineries de pétrole impossibles à défendre, quadrillant l'horizon de colonnes de fumées noires."
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Cette suite d'Enfant 44 est décevante.
La cause n'en est pas le personnage principal Leo Demidov, qui persiste à rechercher des vérités dans un régime où beaucoup ne sont pas à dire, ni même à penser. le décor historique est toujours remarquablement rendu, sauf peut être pour la partie insurrection de Budapest qui paraît un peu trop romanesque. Les timides évolutions qui suivent la mort de Staline sont là. Et l'enfer du goulag de Kolyma impressionne et terrifie le lecteur.
Presque trop... Car finalement l'essentiel du livre repose sur ce bagne et l'idée de plonger volontairement dans cette prison constitue en premier lieu un parti prix peu compréhensible. S'ensuit le refus de Zoya de son père de substitution, assez peu logique par rapport à l'attitude de Léo et à ce qu'est la société soviétique de l'époque.
L'intrigue du roman se ressent ces incohérences et le rythme haletant qui était un point fort d'Enfant 44 n'est plus là. Au contraire le lecteur est enchaîné dans un suspense qui n'avance pas bien vite...
Kolyma n'est pas un mauvais livre, c'est juste une lecture sur laquelle ceux qui ont lu et aimé Enfant 44 fondaient de grandes attentes. Attentes déçues...
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Après le succès d'Enfant 44, Tim Rob Smith écrit la suite.

L'histoire se déroule en 1956 après la mort de Staline en pleine période de déstalinisation. Suite au XXe congrès du Parti communiste d'Union soviétique durant lequel Khrouchtchev lit un rapport critique sur les écarts de Staline les anciens persécutés du régime stalinien commencent à réclamer des comptes.

Dans ce climat, Léo, ex-tchékiste repenti, tente avec sa femme Raïssa et leurs deux filles adoptives, Elena et Zoya, d'avoir une vie normale. Mais Zoya dont les parents ont été assassinés sous ses yeux par la Tcheka en présence de Léo déteste ce dernier. Elle n'est pas la seule, il y a aussi Frerea dont le mari Lazare a été arrêté par Léo et emprisonné au goulag de la Kolyma. Elle est bien décidée à se venger et kidnappe Zoya. Léo n'a d'autre choix pour sauver sa famille que d'aller rechercher Lazare à la Kolyma.

Ce deuxième roman est décevant par rapport au premier. En effet ce qui faisait l'intérêt du premier c'était la partie historique qui semblait bien documentée.
Ici l'Histoire de la Russie passe au second plan derrière les aventures de la
famille de Léo. Il y a beaucoup de scènes violentes et sanglantes, des morts
inutiles qui n'apportent rien. C'est surement un bon thriller pour les amateurs
du genre mais je n'ai pas accroché, dommage.
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Après avoir dévoré et adoré enfant 44, je suis tout naturellemnt passé à ce second volet.
J'ai eu beaucoup de mal a aller au bout, tour à tour pris par l'ennui ou l'énervement, avec des scènes qui sont insupportables, tellement elles sont longues, comme la tempête en mer ou la révolution à Budapest.
Pour ceux qui ont adoré enfant 44, je leur suggère de rester sur cette bonne impression et de ne pas poursuivre avec Kolyma.
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On retrouve les mêmes personnages que dans "Enfant 44" avec en plus les filles adoptives de Léo dont l'aînée va lui causer bien des soucis.
Une écriture fluide d'auteur à succès, mais ce qui fait l'intérêt de ce roman, je trouve, ce sont les informations que l'on découvre sur le goulag de la Kolyma ainsi que sur la révolution avortée de la Hongrie.
Bien sûr, il ne s'agit pas d'un soulevement populaire car le KGB est toujours derrière, et tout le monde manipule tout le monde.
La haine est le moteur de certains personnages, alors que les gentils ne peuvent qu'offrir leur amour.
Voici un roman qui se lit bien, que j'ai trouvé moins glauque que le permier de l'auteur, et plus historique, ce que j'apprécie.
Les images que je retiendrai :
Celle du personnage de Zoya, adolescente en pleine rébellion utilisée par les uns et les autres.
Celle de Fraera sur le toit de l'immeuble à Budapest, juste avant la fin

Lien : http://motamots.canalblog.co..
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Je regrette cette lecture décevante par rapport à ENFANT 44. le dernier tiers du
livre franchement rocambolesque et n'apporte rien à l'histoire. L'auteur s'est fait plaisir en ajoutant la dernière partie trop longue. Je ne lirai pas le 3 ème tome .
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Tout le début du livre est assez passionnant mais la fin est très mal traitée. La partie sauvetage est trop rapide et donc pas crédible une seule seconde et les 100 dernières pages n'apportent rien à l'intrigue et arrivent comme un cheveu sur la soupe. Bref un très bon début mais une fin toute molle...dommage !
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