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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Kolyma est la suite d'Enfant 44. Même s'il se situe chronologiquement après (l'histoire commence au moment où sort le fameux rapport Khrouchtchev), et qu'on y retrouve Léo et son épouse Raïssa, ce roman peut se lire tout à fait indépendamment. Il se déroule sur trois temps et lieu : à Moscou fin février 56 (rapport Khrouchtchev) – quelques semaines plus tard à la Kolyma – à Budapest fin octobre (insurrection de Budapest). Nul besoin de s'y connaître en histoire, il suffit de se laisser porter par les événements et actions. J'ai retrouvé avec plaisir l'écriture de Tom Rob Smith, il entremêle toujours avec brio éléments historiques, détails d'époque, faits de société et éléments de fiction. le rythme est effréné, mais il faut dire que l'année 56 fut mouvementée en URSS. le seul défaut que je vois à ce livre, c'est qu'il se présente comme un roman policier, alors que finalement ce n'en est pas du tout un. C'est plutôt un roman d'aventure, et même d'aventures rocambolesques. Ce n'est pas un genre que j'apprécie d'ordinaire mais j'ai trouvé que dans ce genre c'était bien réussi. Si le lecteur attend un roman policier il ne peut qu'être déçu, d'autant que malgré toute la justesse du contexte sociétal et historique, l'histoire est complètement invraisemblable ! N'empêche que j'en ai trouvé la lecture fort agréable !
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Je suis ravie de retrouver Leo et Raïssa pour découvrir ce qu'ils sont devenus après "Enfant 44".

Nous plongeons ici dans l'URSS de 1956, période tumultueuse avec le fameux rapport Khroutchev dans lequel ce dernier dénonce la politique de terreur de Staline. L'auteur décrit brillamment les luttes de pouvoir qui s'en sont ensuivies entre réformateurs/modérés et conservateurs, ainsi que le soulèvement de Budapest.

Leo, personnage attachant, essaie encore et toujours de faire de son mieux et de sauver sa famille, ce qui l'entraîne dans des aventures extrêmement dangereuses.

J'ai beaucoup aimé, comme dans l'opus précédent, la description minutieuse du contexte politique, même si j'ai eu une préférence pour le premier tome.

L'auteur a également mis en lumière la complexité des sentiments humains, notamment avec la jeune Zoya.

Le roman a un très bon rythme, sans temps mort, et s'accélère même vers la fin avec des chapitres plus court, ce qui permet d'intensifier le récit.
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Avec Enfant 44, nous avions laissé Leo et Raïssa aux portes de l'orphelinat.
Aujourd'hui, Zoya a 14 ans et Elena en a 7. Leo se sent toujours coupable de l'exécution sommaire de leurs parents alors qu'il étant agent du MGB et ce n'est certainement pas l'attitude volontairement hostile de Zoya qui facilite sa rédemption en qualité de père adoptif…

Et même si Leo n'a plus rien à voir avec la police secrète, son passé va lui aussi le poursuivre…
Les jours heureux ne sont pas pour maintenant quand une vengeance est en route…

Alors que Leo doit enquêter sur le suicide d'anciens pontes du Parti, visés personnellement par un rapport secret sur les excès du régime de Staline, photos de victimes à l'appui, il est lui aussi l'objet d'un règlement de compte. Il doit à nouveau faire face à son passé, l'assumer, tenter d'expier… alors même que sa famille est en danger.

L'auteur continue de me bluffer dans sa manière de recréer le climat historique de l'URSS: Staline n'est plus, Khrouthchev s'impose et renie son prédécesseur avec son célèbre rapport de 1956, censé rester secret mais qui est rapidement divulgué dans le pays comme à l'extérieur.
Si le culte de la personnalité de Staline est dénoncé, si le fondement même des principes du marxisme-léninisme n'est pas remis en cause, tout comme la politique générale russe, les déportations massives, les arrestations arbitraires sont révélées et condamnées.
La déstalinisation est une période de transition dangereuse pour les anciens cadres afin de se faire accepter du nouveau dirigeant, créant ainsi un chaos latent. Chacun est sur un siège éjectable et le lecteur se régale de ce malaise après l'oppression tyrannique désespérante abordée dans le premier opus.

J'ai trouvé l'ambiance moins lourde et anxiogène que dans son premier roman. Avec Enfant 44, le microcosme soviétique était basée sur la dictature et la terreur en huis clos… si on peut parler de huis clos avec les quelques 22 millions de km² de superficie de l'URSS.
Nous étions sur de l'humain… alors qu'avec Kolyma, l'auteur s'est davantage appuyé sur la géo-politique.

Je dois ajouter que le choc culturel et émotionnel a eu lieu avec Enfant 44 donc il a été intégré, maîtrisé et digéré… le lecteur est maintenant en terrain connu!

Nous sommes en pleine guerre froide, avec la rébellion de certains bastions communistes de l'est, sous contrôle soviétique. Donc les services secrets, la dissidence, l'espionnage entrent en jeu dans ce deuxième roman. L'auteur nous emmène même en Hongrie pour l'insurrection de Budapest en 1956 en des scènes remarquablement fidèles et documentées.

Le « voyage » de Leo pour atteindre Magadan, capitale du plus grand système concentrationnaire du XXème siècle, à bord d'un bateau d'esclaves est presque inimaginable et insoutenable, mais malheureusement inspiré de faits réels.

Le passage de Léo dans un des tristement célèbres goulags de la Kolyma, où les « ennemis du peuple » arrivaient en masse, est l'occasion de décrire l'horreur et la barbarie de ces camps de « réhabilitation par le travail », les conditions non pas de vie mais de survie dans le pays de la « mort blanche » au milieu de la pègre ultra-violente des condamnés de droit commun.

J'ai adoré cette évolution logique de l'histoire de Leo vers davantage de politique et d'ouverture vers l'extérieur. Au travers de ce personnage, la fan d'Histoire que je suis s'est délectée: nous sommes dans un roman historique et non plus un thriller.

L'aspect humain perdure tout de même!
Avec Zoya, nous sommes au sein de la famille recomposée avec une jeune fille en pleine adolescence, manipulable, emplie de haine, fougueuse, inconsciente de la portée de ses engagements et actes.
Le couple de Leo et Raïssa reste fragile et touchant, malmené par les différents d'avec leur fille aînée et les attaques d'une main vengeresse.
D'anciens tortionnaires sous Staline connaissent à leur tour la peur, se retrouvent face à leurs responsabilités et leur conscience, assumée ou niée. L'occasion de tester la fameuse excuse: « Je n'ai fait qu'obéir aux ordres »…
Avec les personnages de Lazare, ayant connu les atrocités du goulag, et de sa compagne, Fraera, c'est la vengeance aveugle qui s'affirme. Vouloir frapper le plus de monde possible, sans état d'âme, et en premier lieu ceux qu'ils estiment responsables de leurs souffrances.

Kolyma est différent d'Enfant 44 mais toujours aussi intense de part son dépaysement, son contexte historique et l'implication de Leo dans la marche de son pays.

Deuxième tome et un autre petit pas vers l'ouverture de l'URSS au monde. Mais le bonheur et la liberté auront du mal à émerger avec l'arrivée de… l'Agent 6.

Lien : http://livrenvieblackkatsblo..
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au contraire de son premier livre « Enfant 44 », « Kolyma » n'est pas un polar, mais un roman historique qui se sert des histoires personnelles de Léo Demidov alors que l'URSS fait son auto-critique sur les crimes staliniens par le biais de Khrouchtchev en 1959…

Léo a changé, il ne cache plus rien à son épouse, il tente de construire une famille harmonieuse avec leurs deux fillettes adoptées -dont les parents ont été assassinés indirectement par Léo- mais l'aînée hait Léo le tchékiste ; son passé le rattrape, histoire de haine, de vengeance, de survie dans une Russie qui apparemment se libéralise, qui montrera son vraie visage dans la répression de la révolution hongroise de 59.

Bon une fois passé la déception de ne pas me retrouver dans un polar à énigmes, j'ai pris de plaisir au suspens de l'intrigue et de me plonger dans cette période de soit-disant renouveau de l'URSS, les protagonistes principaux sont attachants, j'ai vibré avec eux, avec leurs nombreuses épreuves, je me suis laissé aller à cette histoire de haine implacable bien menée qui m'a tenu en haleine jusqu'à la dernière page.
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Le récit est très bien construit et brosse une critique des méthodes staliniennes, le tout sur fond de crise d'adolescence très forte (voire meurtrière) au sein d'une famille recomposée qui fut au départ composée par la haine, l'assassinat et l'obéissance au pouvoir.
Les personnages sont plutôt bien approfondis, quoiqu'à mon sens celui de Raïssa, la femme de Léo et mère adoptive de Zoya et Elena, aurait pu être un peu plus creusé, car sa vision de maman est très intéressante dans ce genre de vie un peu déstructurée par les circonstances.
Et comme j'aime faire les choses dans le désordre, je vais maintenant lire Enfant 44, qui apparemment est encore mieux que celui-ci d'après les critiques ! ^^
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Ce livre est la suite d'Enfant 44, que j'ai lu il y a quelques années et que j'avais adoré.

On retrouve le personnage principal Léo et sa femme Raïssa en 1956 dans une URSS bouleversée par l'arrivée de Khroutchev qui dénonce la politique de Staline. Ex-agent du MGB où il a dénoncé des centaines de civils, torturés, envoyés au goulag et parfois tués, il crée un département de criminologie qui se veut juste. Avec sa femme, il a adopté deux fillettes mais l'aînée le déteste et elle a ses raisons (on le sait dans le tome précédent). Seulement, une véritable révolution se met en marche et tous les anciens agents du MGB sont tués les uns après les autres. Une femme est à la tête de ce groupe de vengeance et en veut de très près à Léo. Pour sauver sa famille, ce dernier va tout tenter, jusqu'à se faire prisonnier dans le terrible goulag de Kolyma qui se veut être le plus meurtrier.

Avec ces romans, je découvre une partie de l'histoire que je connais peu. L'histoire en URSS ou encore la révolution en Hongrie qui concerne une bonne partie de ce livre. C'est riche, intéressant mais difficile à lire tant certains passages sont sombres et terribles. Les personnages sont extrêmes attachants même si Léo a fait des choses horribles, il fait tout pour se rattraper et devenir quelqu'un de bien, d'honnête et cela fonctionne. La plume de l'auteur est prenante, il maitrise parfaitement l'art du suspens et du rebondissement. C'est un livre où on a pas le temps de s'ennuyer, on enchaîne les chapitres qui sont courts et percutants, on veut toujours en savoir plus alors on continue d'avaler les pages les unes après les autres. J'ai trouvé ce roman peut-être moins noir que le premier puisque celui d'avant concernait des dizaines d'enfants morts. Vous pouvez très bien lire ce livre sans forcément avoir lu celui d'avant mais lire le premier vous permettra de mieux comprendre ce que Léo a pu faire dans le passé, pourquoi il a voulu sortir du MGB et surtout cela a encore plus d'importance concernant les filles adoptées par le couple.
Ce roman est à lire bien au chaud chez soi car le froid glacial de l'Union Soviétique va vous transpercer.
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Kolyma...Un mot, le nom d'un endroit, d'une région, d'un fleuve qui n'éveillait pas grand-chose en moi auparavant, une tâche comme des milliers d'autres sur le globe avant de lire ce livre..C'est ce qui fait de Tom Rob Smith un écrivain exceptionnel qui éduque les incultes comme moi qui n'imginaient pas un instant ce que le mot "communisme" et les conséquences de cette idée,une idée certes si belle en théorie!
Auschwitz? Oui bien sûr, on connaît! Un endroit terrifiant, Auschwitz, l'endroit que les nazis ont choisi pour commettre un des plus grands génocides, on en parle souvent! Mais Kolyma? Le terrible goulag, le "camp de travail" dans lequel tant de russes ont été envoyés pour "trahison", ou pour tout simplement avoir douté du système en émettant dans la possibilité que le meurtre et la corruption existaient au "paradis terrestre"? La Kolyma où Staline et ses milices (des jeunes gens qui craignaient autant que les autres le pourvoir et qui avaient tout simplement aussi peur de la torture et de la mort) laissaient mourir le peuple après l'avoir affamé? Et puis il y eut Khrouchtchev et son "rapport secret" qui remit en cause la façon dont Staline agissait et dénonça les horreurs commises! Des milliers de détenus ont été libérés sauf les prêtres...C'est à ce moment précis, en 1956, juste après le décès du "petit Père des peuples" que 'histoire de ce second opus de la trilogie russe de Tom Rob Smith commence. Leo Demitov, ex agent du MGB est a présent à la tête d'une milice d'homicides, tout à fait indépendante dont on préfère taire l'existence vu qu'il arrête à présent de vrais criminels comme le tueur d'enfants dans la première partie, "Enfant 44". Il doit faite face à des gens avides de haine et de vengeance. Car notre héros de cette trilogie, même si il n'a jamais torturé personne directement a du sang sir les mains et la conscience lourde: pour atteindre le quota, il a arrêté grand nombre de gens qui ont été torturés, tués et envoyés dans des goulags de la Kolyma. Il essaie tant bien que mal de se racheter,entre autre vis à vis de sa famille qu'il a fondée en adoptant avec sa femme Raïssa deux filles dont les parents ont été tués d'une balle dans la tête par un de ses ex collègues du MGB sous les yeux terrorisés de ces dernières petites victimes. Mais jusqu'où sera-t-il prêt à aller pour se racheter? Sera-t-il prêt à risquer une nouvelle fois sa vie pour sauver l'aînée des ses deux filles qui déteste par dessus tout ce père de substitution qui a été kidnappée? Sera-t-il prêt à se faire passer pour un détenu afin d'intégrer à son tour le goulag 57 pour sauver cette enfant et par la même occasion, aider un prêtre orthodoxe qui se trouve dans ce camp de la mort suite à sa première attestation? Et surtout, survivta-t-il aux coups, au froid, aux journées interminables de "travail" dans ses conditions inhumaines et aux sévices infligés par des gens qui veulent se venger d'un ex milicien du MGB? Encore un très bon livre très crédible et très bien écrit et orchestré sous la plume de Tom Rob Smith. Ce livre démontre aussi à quel point l'homme est un loup pour l'homme et à quel point il peut être cruel pour ses semblables. C'est aussi une bonne petite leçon de morale, une question que nous devrions tous et toutes nous poser: "la vengeance aide-t-elle à adoucir la douleur et les souvenirs?". Personnellement je ne pense pas que torturer son bourreau peut guérir, ni même aider un individu à retrouver un peu de paix intérieure...
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Ce qui est intéressant dans ce roman situé en URSS en pleine déstalinisation, c'est qu'on ne sait jamais de quel côté pencher. le héros, Leo Demidov, est un ancien agent du KGB qui a changé de vie et cherche à former une vraie famille : il a adopté deux fillettes avec sa femme, mais l'aînée le déteste car le KGB a tué ses parents. On est tantôt avec lui, car en tant que personnage principal on a envie qu'il réussisse, tantôt du côté de ses ennemis, au regard des horreurs qu'il a commises... Et ce "dilemme" se retrouve avec la plupart des personnages, dont la psychologie est toujours développée et très réaliste.
Dans tous les cas, ce roman est palpitant. le suspense et le sens du récit sont très bien menés, on suit les personnages dans toutes leurs aventures. le choix de l'URSS (et plus tard de la Hongrie) pendant cette période est également intéressant et original. le seul reproche que j'aurais concerne le personnage de Fraera, qui a été jadis arrêtée par Leo et veut se venger de lui, et dont l'acharnement et la perversion sont peut-être parfois exagérés.
Enfin, mais ce n'est pas de la faute de l'auteur, je ne suis pas très convaincue par le titre, très éloigné de l'original (The secret speech) et qui n'est pas très représentatif de l'ensemble du livre...
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Certains disent que ce tome 2 est moins bon qu'«Enfant 44». Je l'ai trouvé différent, mais également bon.
D'abord, j'ai aimé que l'histoire soit étroitement mêlée à la vie de Léo. M'étant attachée à Raïssa et lui, je n'aurais pas aimé qu'il tentât de démêler une enquête n'ayant rien à voir avec sa vie privée. Je n'aurais pas du tout apprécié de ne voir Raïssa que sur quelques moments.
D'autre part, ce livre ne souffre pas de longueurs. Les personnages sont projetés dans un tourbillon d'aventures, de périls, de tourments... Au départ, je pensais que l'auteur allait faire traîner son récit, et ferait du remplissage avec ce qui se passe à Kolyma. Mais non. Tout cela fait qu'on ne peut pas prévoir où va nous emmener Tom Rob Smith.

La psychologie des personnages est très intéressante.
Je n'aime pas la femme qui veut se venger de Léo (et d'à peu près tout le monde). Malgré sa force et son pouvoir, c'est quelqu'un de faible. Elle a vécu quelque chose de terrible, et on comprend son désir, mais il s'étend. Elle ne veut pas vraiment se venger à cause de ce qu'elle a subi, mais veut juste faire le plus de mal possible à un maximum de gens. C'est, pour moi, un signe de veulerie, de faiblesse, de bêtise.
[...]
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Lien : http://www.lalivrophile.net/..
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J'avais adoré le premier volet, L'enfant 44, alors j'ai voulu lire le second opus pour retrouver surtout les personnages attachants.
Ici, l'intrigue n'a rien à voir, on peut lire ces romans dans le désordre ( si on ne s'intéresse pas aux héros du livre, ce qui, à mon sens est une erreur !).
Le fond du livre se situe en 1956, après Staline. L'URSS est en plein chaos et sort justement de la déstanilisation. La Révolution est en marche et les vengeances contre les anciens officiers d'Etat sont monnaie courante. Léo, le personnage principal, va justement devoir subir cette vengeance et se retrouvera même dans le terrifiant goulag de Kolyma. Bonne documentation historique.
Moins de suspens que dans le premier tome, mais une bonne intrigue que l'on parcourt rapidement et avidement . Ajouter à cela la suite de l'histoire personnelle de Léo ( l'adoption des deux filles dont il a "tué" les parents ) et vous passez un bon moment !
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