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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Je n'ai pas attendu pour lire la suite d'Enfant 44 et me plonger dans l'enfer du goulag de Kolyma.

Toutefois, j'ai été déçue par cette lecture.
Comme pour le 1er volume, je m'attendais à des références historiques plus présentes en toile de fond. Surtout que le goulag de Kolyma n'est traité que dans une partie du livre. le titre est assez trompeur
Dans ce 2ème opus, l'auteur nous fait plutôt vivre les vengeances de ceux qui en veulent à Léo, et ils sont légion.
En effet, après la mort de Staline et la publication du rapport de 56 par Khrouchtchev, Léo n'est pas à l'abri de représailles voire de se faire exécuter.
On retrouve donc le couple Léo et Raïssa, maintenant parents de deux fillettes adoptées, Zoya et Elena, en proie aux frénésies des victimes innocentes du régime de Staline.
Pour en échapper, les péripéties du couple sont improbables pour ne pas dire abracadabrantesques.
Si le final se veut à rebondissement, il est tellement improbable et lisse à la fois que j'en suis restée pantoise.

En conclusion, il s'agit plus d'un thriller en tant que tel où s'enchaînent les scènes d'action et la violence. L'auteur sait transporter ses lecteurs grâces aux aventures du couple. Les amateurs du genre apprécieront sûrement. Quant à ceux qui souhaitent le lire pour l'aspect historique, passez votre chemin.
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Encore un autre bouquin trouvé dans une boite à livres... décidément !

Une histoire de vengeance dans l'Union soviétique du milieu des années 50, une société dans laquelle il ne fait vraiment pas bon vivre...

Plutôt intéressant au début, notamment pour son contexte historique (le choc causé par le rapport Khrouchtchev, et la politique de destanilisation qui s'ensuit). La partie sur le goulag est également assez terrifiante. En revanche, cela commence à partir en vrille concernant le récit, avec un personnage principal qui se sort des situations les plus délicates avec un peu trop de facilité. Les rebondissements se multiplient alors, à l'excès, certains étant presque grotesques. Et j'ai franchement expédié la fin, dont toute la partie se déroulant à Budapest, dont je n'ai vraiment pas perçu l'intérêt...

Bref, j'ai eu le sentiment que l'auteur, sur une base intéressante, s'était égaré en route, ne savait plus comment terminer son récit. Dommage...
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Livre à la brutalité bestiale. C'est un véritable cour au plexus que l'on reçoit dès le début du livre.
Mais cette longue litanie de violence finit par ennuyer du fait du manque de consistance des personnages.
En outre la dernière partie semble tout à fait déconnectée du roman : à la fois dans son histoire, et son style, et finalement nuit à l'ensemble.
Ressemble au scénario d'un excellent film à la Bruce Willis
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2e tome après Enfant 44, on retrouve Leo et sa femme Raïssa…. Avec les deux enfants adoptés Zoya, 14 ans et Elena 7 ans.
Leo se sent coupable de l'exécution de leurs parents et Zoya lui fait payer en le haïssant et le tenant à distance… et en rêvant de le tuer pendant son sommeil…
Ancien agent du MGB –futur KGB – nous les retrouvons en 1956, en pleine guerre froide et lors de la déstalinisation de Khrouchtchev (chef du parti/futur chef du gouvernement en 58) qui va plonger Leo dans un tourbillon et faire face à la vengeance d'une personne qu'il a dénoncée quand il était tout jeune agent.
Menaçant sa famille, il doit, pour les sauver, libérer un prêtre dénoncé et condamné au goulag à vie… il se fait donc passer pour un prisonnier devant rejoindre le tristement célèbre goulag de Kolyma où sont enfermés les ennemis du peuple… le voyage est long, pénible et dur pour atteindre Magadan (le port le plus proche). Un vrai transport d'esclaves…
On va plonger dans l'enfer blanc, la vengeance aveugle d'une femme et d'un homme, la haine d'une jeune fille, les arcanes des vorys –ces bandes de voyous qui échappent au système soviétique, un état dans l'état -, et l'URSS post-Staline mais pas encore en période Glasnost/Perestroïka !

Kolyma n'est pas Enfant 44, sachez-le… c'est aussi intense mais différemment… plus dépaysant, plus politique, plus dans la marche de l'Histoire, plus intime, aussi.

Une lecture très page-turner comme le précédent et un très bon travail de recherche sur l'état concentrationnaire des goulags… même si la fin était attendue…
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J'ai été déçue par deuxième ouvrage. Tout d'abord , je m'attendais à ce que l'histoire se déroule dans le goulag dont je pensais ainsi saisir le fonctionnement et pas du tout . L'action se déroule succinctement dans ce cadre , ce qui m'a laissé sur ma soif de découverte... J'ai aimé le rythme de la première partie du livre .En revanche le seconde est vraiment en demi teinte : trop de personnages de manière alterné , tout se passe trop vite , et par conséquent il ne se passe finalement pas grand chose et tout est plutôt très prévisible.
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Ce deuxième opus où l'on retrouve Léo est bien moins passionnant que Enfant 44. Trop de longueurs ...
Lien : http://lemondedesylvie.over-..
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Après avoir restitué d'une manière plus que saisissante l'oppression de la dictature stalinienne dans Enfant 44, Tom Rob Smith fait à nouveau virevolter une page marquante de l'Histoire russe. A l'heure où débute Kolyma, le petit père des peuples est mort. Krouchtchev lui succède en amorçant sa politique de déstanilisation, marquant ainsi une transition qui ne s'opère pas sans remous.

C'est dans ce contexte que l'on retrouve Leo Damidov et son épouse Raisa. Pas question pour eux de faire table rase du passé, quand bien même ils le souhaiteraient seulement. Ce passé, ils le vivent au jour le jour, par l'intermédiaire de leurs souvenirs, pas toujours reluisants, mais aussi par la présence des deux filles qu'ils ont adoptés. Leurs parents ont péri à la suite d'une arrestation orchestrée par Leo lui-même. Zoya, l'aînée, adolescente, n'oublie pas, se promet de ne pas oublier leur sort ni celui qui en est à l'origine. L'air d'une vengeance étouffée ne demande qu'à s'exhaler. A l'image de celui soufflant en Russie à l'heure où les goulags se vident et où les rancoeurs se révèlent au grand jour. A l'image aussi des intimidations et des meurtres perpétrés sur d'anciens membres des services secrets qui ne manquent pas de projeter Leo au coeur d'une vengeance dont il pourrait être la cible principale.

Pour un deuxième ouvrage, une suite qui plus est, on n'échappe pas à la comparaison. Car après l'engouement suscité par Enfant 44, l'attente ainsi qu'un soupçon de crainte sont là ? Sera-t-il aussi bien ? Est-ce seulement possible à partir du moment où les personnages nous sont connus et qu'un des effets, la surprise de la découverte d'un univers, de sa mise en mots, ne sera de mise ? En ce qui me concerne, j'avoue avoir un peu moins apprécié Kolyma. Un peu seulement, c'est important. Et encore, pour des raisons que j'ai bien du mal à définir et que je veux bien imputer à la subjectivité.

- Pirouette
- Hein ?
- Tout ça, c'est de la pirouette pour ne pas avoir à argumenter tant et plus. Tout ça pour ne pas avoir à écrire un billet trop long, billet dont la taille pourrait repousser des lecteurs potentiels.
- Ben voyons, et donc pour raccourcir je rapporterais mon petit monologue avec ma petite voix intérieure, c'est ça ? Ah c'est sûr ça fait plus court, là, du coup.
- …
- …

Pour le reste, donc, si je puis me permettre, Kolyma est un roman réellement prenant, impressionnant où, une fois de plus Tom Rob Smith n'emprunte pas les voies de la facilité thrilleristique.

-T'invente des mots maintenant ?
-Ouste !

La force de Kolyma tient autant à la reconstitution historique – il faut lire les passages sur la vie en Russie à l'époque, sur le goulag, sur le soulèvement en Hongrie pour s'en persuader – qu'à son scénario et à la façon dont ses personnages s'y intègrent.

Tom Rob Smith livre une histoire dure, cruelle dans laquelle se posent des questions pertinentes sur le fondement de l'Histoire. Des questions où se croisent les notions de vengeance et de réparation des fautes, sur la force de l'engagement et des événements qui la mettent en branle.

Lien : http://bibliomanu.blogspot.com
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Autant j'ai été emballé par enfant 44, autant celui ci m'a un peu laissé sur la fin.
Le côté historique est super intéressant mais la fin du livre est un peu compliqué, confuse, trop de personnages qui se croisent... on s'essouffle un peu. Dommage!!!
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Après avoir dévoré Enfant 44, je me suis jetée sur la suite. Déception. l'histoire de vengeance est tirée par les cheveux, l'histoire d'amour est cousue de fil blanc. Reste l'intérêt de la description de la vie au goulag et des évènements de Hongrie, juste pour se dire que l'on n'a pas trop perdu son temps
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Nous sommes en pleine déstalinisation opérée par Khrouchtchev. Celui-ci, soucieux de se démarquer de son prédécesseur, fait paraître un communiqué dans lequel il reconnaît les erreurs et les égarements du régime, aveuglé par Staline et son culte de la personnalité. Mais ce rapport est exploité par d'anciens déportés pour se venger de leurs tortionnaires, saisis de peur à leur tour de voir leur proche et le pays entier prendre connaissance de ce qu'ils ont fait subir à leurs semblables. Dans ce climat, Fraera, ancienne femme de prêtre dénoncée et déportée par les bons soins de Leo dans ses premières années au MGB, décide de se venger : elle enlève la fille ainée de celui-ci et le pousse à aller au goulag de la Kolyma pour faire échapper son mari.
Cette fois ce n'est pas un policier. Nous suivons les aventures de Leo au fur et à mesure, mais sans suspens car la coupable est connue dès le début du roman. Mais la petite histoire croise la grande dans une aventure bigrement intéressante, juste peut être pas assez poussée. C'est qu'à force de nous intéresser par une plongée dans l'histoire de la Russie d'après Staline, on en demande davantage : le fonctionnement du goulag ; la déstalinisation ; le rapport entre Khrouchtchev et les bolchéviques ; les relations avec les autres pays du bloc communiste dont la Hongrie. Malgré le nom du roman, j'ai trouvé que la Kolyma n'était au final que peu évoquée et développée. Elle ne prend qu'un tiers du livre (à tout casser) et on sait peu de choses de la vie dans le goulag, puisque Leo très vite s'y soustrait.
Tom Rob Smith pose également la question de la responsabilité et de la culpabilité. Tous les bourreaux se dissimulent derrière la petite phrase « Je n'ai pas eu le choix » quand on leur demande des comptes. Entre individualité et collectivité, chacun se cache pour échapper à l'horreur. Certains en ressentent de la culpabilité, d'autres pas. Comment reconstruire un pays différent sur de telles bases ? Qui est la victime, qui est le bourreau ? Lorsque les anciens déportés et torturés prennent les armes face aux agents du MGB, les cartes se brouillent...
Lien : http://nourrituresentoutgenr..
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