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Didier Chiche (Traducteur)
EAN : 9782877302173
141 pages
Editions Picquier (19/05/1998)
3.45/5   28 notes
Résumé :

Dans le temple zen des Oies sauvages, près de Kyoto, un novice serviable et dévoué va commettre un crime parfait. Ce qui devrait être l'histoire d'un meurtre est plus simplement l'histoire d'un meurtrier. Dans une progression dramatique fascinante, le lecteur découvrira ce que peut receler de meurtrissures et de désirs bafoués la vie d'un petit apprenti moine amoureux de la compagne de son Supérieur libertin. Il ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (10) Voir plus Ajouter une critique
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Alors qu'il se meurt, entouré de ses élèves, les derniers mots du peintre Nangaku Kishimoto sont pour Satoko, sa maîtresse. Inquiet pour la jeune femme, le vieil homme la confie à son ami Jikai Kitami, le responsable du temple Kohôan. Satoko s'installe donc dans la partie résidentielle de ce temple qu'elle connaît bien puisque Nangaku y a réalisé de nombreuses peintures d'oies sauvages dont le réalisme est vanté par tous les visiteurs. Très vite, elle se lit à Jikai qui la convoitait depuis longtemps. Mais si les amants restent discrets, rien n'échappe à l'oeil averti de Jinen, l'apprenti moine, second de Jikai. Cet adolescent au physique ingrat, pourvu d'une énorme tête sur un petit corps, inspire à Satoko des sentiments ambivalents, mélange de méfiance et de pitié. Elle s'émeut de le voir travailler du matin au soir, souvent brimé par Jikai, abandonné par ses parents, obligé de suivre un entraînement militaire en plus de ses corvées d'apprenti moine, mais en même temps, elle le soupçonne de les observer, elle et Jikai, lorsqu'ils s'abandonnent aux jeux du sexe. Pourtant, un jour, elle se laisse aller à le prendre dans ses bras pour le consoler. Un geste de pure compassion, mal interprété par Jinen qui décide de se débarrasser de son maître…

Huis clos meurtrier dans un temple kyotoïte. Trois personnages pris dans les tourments de la haine et de la passion, du pouvoir et de la soumission, de la beauté et de la laideur.
Même si le temple des oies sauvages emploie quelques codes du polar, notamment la tension qui va croissant et, bien sûr, le meurtre, le roman s'en détache par sa résolution qui n'est pas le résultat d'une enquête policière mais dont l'explication est donnée en aparté par l'auteur qui ne s'embarrasse plus alors des codes mais livre telle quelle la résolution de l'énigme. Cette facilité n'est pourtant pas synonyme de déception tant l'écriture de Mizukami sait explorer la psychologie de ses personnages et dépeindre l'ambiance particulière qui règne dans ce temple. Entre Jikai, le moine libertin, la sensuelle Satoko et l'énigmatique Jinen se noue un équilibre que la jeune femme rompt d'un seul geste. Alors le pouvoir change de main. Jinen fait fi de son humilité, son obéissance, sa position au bas de l'échelle et commet l'irréparable. Revanche du faible sur le fort, du frustré sur le libéré, du serviteur sur le maître…
Un beau roman, délicat et intriguant, qui vaut plus pour son ambiance typiquement japonaise que pour son étiquette ‘'polar''.
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Nangaku Kishimoto peintre célèbre meurt à soixante-huit ans, en demandant à son ami Jikai responsable du temple situé au pied du mont Kinugase de prendre soin de Satoko qui fut sa maîtresse pendant de longues années.
Et Jikai qui aime Satoko en silence depuis des années, va l'installer dans le temple et en faire sa maîtresse.
Une seule chose tourmente Satoko, l'attitude de Jinen le petit moine au crâne volumineux sur un petit corps, qui est très dévoué à son maître Jikai. Elle essaie de comprendre ce petit moine et a bien raison de se tourmenter.

Un monde fermé où la beauté côtoie la cruauté.
Belle première de couverture, belle écriture,139 pages qui se lisent sans s'arrêter!
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Gan no tera
Traduction : Didier Chiche, avec le concours du Cercle National des Lettres

ISBN : 9782809710649

Roman plus court que "Poupées de Bambou", ce "Temple des Oies Sauvages" est aussi infiniment plus noir et plus hermétique, et contraint le lecteur à faire un réel effort pour bien saisir le fin mot de l'histoire - s'il y parvient en dépit des précisions apportées par l'auteur. Mizukami nous raconte ici un meurtre, et un meurtre parfait, accompli sous le coup de la passion et de la frustration, de la haine aussi, le tout dans un milieu monacal où évoluent le responsable du temple des Oies Sauvages, Jikai, son tout jeune novice (11/12 ans à peu près), Jinen, lequel, détail on ne peut plus important, ne semble pas avoir eu une enfance très heureuse et Satoko, geisha qui travaille en quelque sorte à son compte et qui, entretenue par l'ami le plus intime de Jikai, l'illustre peintre Nangaku Kishimoto, qui vient de décéder, est en quelque sorte "léguée" par celui-ci au temple et à son grand prêtre.

Que les puristes et les Tartuffe ne s'égaillent pas ici en piaillant dans tous les sens au scandale : dans le Japon de cette époque, en 1933, la coutume était encore vivace. Après tout, ces "concubinages" discrets évitaient peut-être aux novices, et plus encore aux pèlerines, des incidents désagréables, qui sait ?

Si, sur le plan sentimental, les préférences de Satoko allaient nettement à l'artiste disparu, il est tout aussi clair que, sexuellement, elle s'entend beaucoup mieux avec Jikai, lequel, malgré ses soixante-huit ans, la comble. Grand, massif, ivrogne patenté mais fonctionnaire sacerdotal à qui l'on ne peut rien reprocher sur le plan professionnel, Jikai est un charnel dont on se demande un peu pourquoi il a embrassé cette carrière en principe ascétique. Peut-être en tant que cadet d'une famille déchue, peut-être parce que, plus jeune, il avait la Foi ou croyait l'avoir ...

Il a depuis peu à son service le jeune Jinen, que, malgré quelques colères injustes, il traite relativement bien et en qui il voit l'un de ses meilleurs élèves. Il commence donc à lui confier des cérémonies importantes, quoique de seconde classe, à accomplir chez les parents des défunts. Au début, ceux-ci sont un peu vexés (avoir le prêtre-titulaire pour mandant de leurs défunts auprès des autorités célestes, dans une cérémonie de ce genre, est évidemment plus prestigieux lol! ) mais, devant le sérieux de l'adolescent et sa grande rigueur professionnelle, ils se sont vite habitués à voir Jinen accomplir les rites funéraires à la place de son maître.

Au milieu de ce binôme, bancal certes en raison de l'ivresse souvent mauvaise de l'aîné mais qui, dans l'ensemble, s'entend plutôt bien, tombe donc un jour, non pas comme un cheveu dans la soupe, car c'était prévu du vivant même de Nangaku, mais reconnaissons-le tout de même, avec un relative brutalité, la malheureuse Satoko qui s'installe à demeure. Discrète et connaissant son métier, elle ne quitte guère les appartements du titulaire mais, bien sûr, ayant elle-même traversé une enfance creusée d'ornières, elle s'inquiète parfois de Jinen, de sa santé, de quelques brutalités de Jikai à l'égard du garçon : isolée dans ce temple où, si l'on excepte ses ébats au lit avec Jikai, elle n'a pas vraiment sa place et s'ennuie, elle souhaiterait en somme que Jinen devînt son confident, qu'ils échangeassent avec franchise et compassion sur ce qui les a amenés tous deux en ce Temple des Oies Sauvages.

Et c'est là que l'auteur demande à son lecteur d'exercer toute sa subtilité sur le caractère étrange, lunatique, introverti, en fait une véritable énigme, de Jinen. Il faut sans cesse garder à l'esprit que cet enfant a été abandonné par sa mère et que la chose l'a certainement marquée. D'autant que la "mère" à laquelle sa génitrice l'a laissée l'a, de son côté, "cédé" au temple. Bref, vous l'aurez compris, la vision que Jinen se fait des femmes n'est pas très, très nette. S'il n'était voué à la voie ecclésiastique, on pourrait même s'inquiéter de sa sexualité ...

Seulement, si doué qu'il soit pour apprendre les rites (ce qui prouve d'ailleurs qu'il l'est aussi pour les études en général) est-il vraiment voué à la prêtrise ? ...

La crise pubertaire, une malencontreuse gaffe de Satoko, alors en état d'ébriété, la brutalité et l'impudeur de Jikai vont faire le reste. Mais, jusqu'au bout, Jinen restera une énigme pour le lecteur. Ombres et lumière, soumission apparente et révolte, intérêt authentique pour le sacerdoce et en même temps désir de blasphème, haine par dessus tout non seulement des mères mais, de façon générale, des adultes sans exception, Jinen s'escamote à la fin du roman sans que nous ayons pu le cerner pleinement. Les seules choses dont on puisse être sûr et certain, c'est de son intelligence, largement au-dessus de la moyenne, et de son profond sang-froid. Pour le reste ... Assassin en puissance qui, en tant que moine-mendiant, pourra se livrer sans grand risque à ses désirs mortels ou repenti qui s'ignore et qui rentrera peut-être un jour dans le rang, Jinen sait-il lui-même qui il est et quelle est sa véritable nature ?

A lire certes, mais à réserver aux inconditionnels du Mizukami Tsunomu, "Le Temple des Oies Sauvages" est un exemple parfait de cet art japonais si délicat de la nouvelle ou du roman court qui offrent plusieurs niveaux de lecture et qu'on aime à relire le soir, au coin du feu. Discrétion, non-dits, goût prononcé pour le jeu d'échecs mental entre l'auteur et son lecteur et cette certitude que tout, en ce monde, n'est qu'illusion, tout ce que les amateurs apprécient dans la littérature nippone s'y retrouve. Les aficionados apprécieront, les autres se poseront beaucoup de questions ... ou fermeront le livre sans l'avoir terminé. Même s'il faut de tout pour faire un monde, voilà qui sera bien dommage. ;o)
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Le Temple de Kohôan, dit des oies sauvages, près de Kyoto, est ainsi dénommé pour une superbe fresque peinte par l'artiste Nangaku. A sa mort, il confie à Jikai, le moine dirigeant ce temple d'une secte zen, la destinée de sa maîtresse trentenaire Satoko.

Maître Jikai, 58 ans, sort et s'alcoolise régulièrement, pense beaucoup à satisfaire ses besoins sexuels avec Satoko, qui est finalement demandeuse. Le couple est donc plutôt uni, dans le respect du rôle traditionnel de chacun en ce Japon rural conservant bien ses rites et coutumes...

Mais Jikai a un jeune élève de 13 ans, Jinen, qu'il fait travailler dur. Ce petit moine à la tête difforme provoque d'emblée un vague malaise chez Satoko, qui soupçonne vite que Jinen épie les ébats du couple...
Pourtant, lorsqu'elle apprend que Jinen est un enfant abandonné et malheureux, Satoko, prise de pitié, a un jour un geste d'affection ambigu...dans l'esprit de l'enfant.

Un jour Jikai part et ne reviendra jamais...Jinen assure une cérémonie d'obsèques à sa place et prétend que son Maître lui a confié avoir décidé de redevenir moine pélerin...

Dans ce court texte à l'allure de roman policier, on a l'impression d'un huit-clos à 3 personnages centraux, où le mystère et la tension psychologique progressent inexorablement, jusqu'au chapitre final où tout est révélé.

J'ai globalement bien apprécié le style, assez fin sans trop de fioritures, et justement cette progression lente mais sans longueurs excessives, l'histoire étant concentrée sur 130 pages.
J'ai aimé aussi la plongée dans le Japon des temples de campagne, des rites ancestraux, de la nature...
Cependant, la chute finale aurait pu être plus crédible et convaincante. Cette impression est malencontreusement renforcée par les négligences de l'éditeur, avec pas moins de 6-7 fautes d'orthographe dans l'ouvrage, pour la plupart dans le dernier chapitre, ça fait baclé ! Dommage...mais bon roman quand même !


NB : attention, l'auteur est référencé sur babelio au nom de "Minakami", mais il se faisait aussi appeler "Mizukami", c'est le nom retenu par l'éditeur et ce n'est pas une boulette !
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Dans un temple, près de Tokyo, dans un décor somptueux trois personnages se côtoient à huis clos : un moine, un tantinet libertin, "un moinillon" taciturne qui se tue à la tâche sous l'emprise tyrannique de son supérieur et une jeune femme représentant douceur, tentation et amour. On pourrait même ajouter un quatrième personnage, le tableau des "oies sauvages" peint sur une des portes du temple qui relie en quelque sorte tous les personnages du roman.
Dans ce court roman la tension monte lentement, intrigante, sournoise et silencieuse, à peine perceptible ... jusqu'à la révélation finale.
Au début j'ai été un peu dérouté, c'est une histoire somme toute banale mais la fin fait éclater l'intrigue la révèle, et tout le livre prend alors son véritable sens.
Au final un beau livre avec la finesse de l'écriture et la splendeur des paysages ... à la japonaise !
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Citations et extraits (7) Voir plus Ajouter une citation
[...] ... Le huit novembre, survinrent des événements inattendus, à l'intérieur comme à l'extérieur du Kohôan. Jikai n'était pas rentré : Satoko, prise d'un violent mal de tête, jetait sur Jinen des regards furieux et se mit à le harceler. Jikai, jusque là, était toujours rentré - même tard. En visite chez ses paroissiens, éventuellement invité à boire, il était chaque fois revenu avant deux heures. Quand il devait dormir à l'extérieur, il avait sans faute prévenu dès le début. Aussi eut-elle le sentiment que, s'il n'était pas rentré, c'est qu'il s'était passé quelque chose. Mais en cas d'accident, le responsable du Genkô-ji aurait sans doute prévenu. Jikai buvait beaucoup : s'il avait été quelque part victime d'une attaque cérébrale, un hôpital ou bien les gens qui l'auraient trouvé auraient certainement fait signe. Il était midi, et il n'y avait toujours pas de nouvelles.

- "Jinen, que t'a dit le maître avant de sortir ?" demanda-t-elle sur un ton dur.

- Eh bien ... il m'a fait venir dans la salle principale et m'a parlé du séminaire dans lequel j'irais.

- Et quand ?

- Euh ... juste avant que j'aille officier chez les Hisama.

- Il t'a parlé du séminaire : bon. Et à part ça ?

- Quand on devient moine itinérant, il y a ce qu'on appelle les "journées d'ascèse" (il s'agit d'une étape par laquelle doivent passer les moines, et consistant à rester assis, et à jeûner). Il m'a dit : "Tu resteras assis jusqu'à ce qu'on t'ouvre la porte !"

Etranges paroles, que celles de Jikai ! Satoko se souvenait de l'avoir entendu évoquer, avant de s'endormir, la vie des futurs moines, astreints à l'ascèse d'une existence itinérante.

- "C'est tout ?

- Il m'a indiqué le nom bouddhique de M. Hisama.

- Et puis ?

- Il m'a dit : "Lis le Daihishin-darani et le Segaki. Ensuite, ça ira avec le Fumonbon du Kannon-kyô, que tu as copié dans ton cahier." Et à deux heures, je suis sorti : alors, ce qui s'est passé ensuite ... je n'en sais rien !"

Jinen la regarda de ses yeux étrangement brillants, que surplombait un front proéminent. Satoko fut troublée par ce regard : elle se sentait comme une cible. La veille, après son départ, Jikai l'avait déshabillée pour jouir d'elle. Elle se demanda si Jinen n'avait pas assisté à la scène. ... [...]
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Une calotte de brume recouvrait le mont Kinugasa et les pins frêles accrochés à ses flancs. Les pentes douces de ses premiers contreforts composaient à présent un paysage de forêts au feuillage très clairsemé, laissant voir des érables rouges qui se découpaient sur le sol ocre de la montagne.
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Ce jour-là, le ciel était nuageux et le vent soufflait.
Une calotte de brume recouvrait le mont Kinugasa et les pins frêles accrochés à ses flancs. Les pentes douces de ses premiers contreforts composaient à présent un paysage de forêts au feuillage très clairsemé, laisant voir des érables rouges qui se découpaient sur le sol ocre de la montagne. A côté du grand portail du Kohôan se trouvait une entrée latérale, barrée d'une chaine de fer. Satoko entra, faisant résonner ses sandales sur le sol ; et le bruit de la chaîne rompit le silence.
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[...] ... L'emploi du temps de Jinen était le suivant. Lever à cinq heures, toilette, office matinal et préparation du repas. Une fois ces activités achevées, il disposait sur le sol de la cuisine un tapis de paille pour le petit déjeuner. Puis, à huit heures et demie, il sortait du temple, et, par un petit chemin, prenait la direction de Kuramaguchi. Passant par la rue Sembon, il se rendait à l'école de Murasakino, dans le voisinage-ouest du Daitoku-ji, sur l'avenue Kitaôji. Les temples zen, autrefois, avaient eu la gestion de cet établissement, qui portait alors le nom de Hannyarin. Mais par la suite, les lois scolaires en avaient fait une école secondaire, dont les programmes comprenaient des exercices de préparation militaire. Uniforme et jambières constituaient donc l'attirail obligatoire des élèves. Toutefois, en sa qualité d'ancien établissement religieux, cette école avait un emploi du temps conçu de manière à convenir à la vie des novices, pris comme ils pouvaient l'être par les activités de leur temple. Les cours n'occupaient que la matinée. Jinen, après les cours, se hâtait de prendre le chemin du Kinugasa pour rentrer. Il arrivait à une heure et déjeunait. A partir de deux heures, il se consacrait aux tâches matérielles, c'est-à-dire aux travaux d'entretien. Selon les cas, il lui fallait couper du bois, enlever les mauvaises herbes du jardin, nettoyer les immondices dans les lieux d'aisance. Ces tâches ne prenaient fin qu'au coucher du soleil. A six heures, il revenait dans la partie résidentielle, et préparait le dîner, lequel se terminait à huit heures. Ensuite, il se consacrait à recopier des textes sacrés, et se couchait à dix heures. Au spectacle de la vie qu'il menait, Satoko ne pouvait s'empêcher de penser combien le noviciat était chose pénible. ... [...]
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Ce jour-là Jikai Kitami avait quitté le Kohôan pour toujours. Ce qu'il avait vu en dernier dans le temple, c'était Satoko. Il avait couché avec elle, puis avait pris ses vêtements dans son armoire : et Satoko était restée simplement à le regarder, par-derrière, entrain de s'habiller.
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