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EAN : 9782894559567
288 pages
Guy Saint-Jean (08/04/2015)
5/5   1 notes
Résumé :
Albertine, sa fille Nicole et sa petite fille Laura, ont en commun une vie amoureuse remplie de soubresauts. Carmen Robertson, dont la plume est bouleversante et efficace, nous plonge habilement au c?ur des épreuves et des joies de ces trois femmes pour mettre en lumière la complexité des relations mère-fille. La grand-mère, Albertine, est mariée au maire du village, un homme méprisant et redoutable ayant commis des gestes abominables. Nicole, issue de cette union m... >Voir plus
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Je me suis statufiée devant cette chose qui venait de m’apparaître, que je voyais pour la première fois de ma vie, le sexe dressé d’un homme. Toutes les fibres de mon être se sont contractées sous les mains de Fernand qui couraient maintenant sur ma peau, saisissaient mes seins, les trituraient, plaquaient mon corps contre le sien et s’emparaient de mes fesses, les malaxaient.
Mon Dieu ! Les mêmes gestes ! La même haleine vineuse ! J’étais de nouveau dans la rue, plaquée contre ce mur, paralysée de frayeur, accablée par l’agression de ce soldat ivre. Et personne pour me secourir.
J’aurais voulu l’arrêter, tamiser la lumière, faire une pause, le temps de respirer, de me ressaisir. De me faire à l’idée, d’apprivoiser cet inconnu. Mais aucun son n’est sorti de ma gorge pendant que Fernand, le souffle saccadé, les gestes nerveux, était pressé de prendre son dû. Il m’a couchée sur le lit, a écarté fermement mes cuisses résistantes. Puis la déchirure. Je n’ai pu retenir un cri, qui n’a pas ralenti la cadence de ses coups de boutoir. Soudain, il a émis un sourd râlement, est tombé sur moi comme une masse et s’est enfin roulé sur le côté pour s’endormir sur le coup.
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On lui enseignerait alors que les filles d’Ève sont les pommes empoisonnées par qui tous les malheurs du monde sont arrivés, leçon qu’elle délogerait plus tard de ses croyances à grand renfort de colère. Voilà donc les apprentissages qui ont façonné la femme qu’elle allait devenir.
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Avec les hommes, c’était vite les reproches : je travaillais trop, je n’étais pas suffisamment disponible, je ne pouvais pas prendre de longues vacances. Je me lassais et je les remerciais. J’en avais conclu qu’il valait mieux rester seule, quitte à me payer des aventures au besoin. Au début de la trentaine, j’ai paniqué. J’ai eu peur de passer à côté de la maternité, de me retrouver vieille et solitaire. J’ai voulu avoir un enfant et j’ai fait pour. Étant donné l’estime que j’avais pour les hommes, j’étais pas très consciente de priver ma fille de quelque chose d’essentiel dans la vie
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Elle veut être libre ! Ne dépendre de rien ni de personne, et surtout pas de l’argent. Elle ne sait pas encore exactement ce qu’elle rêve de devenir, mais sait parfaitement ce qui la tuerait. Obéir à un mari, faire des ronds de jambe à un patron, entrer dans le cadre, se mouler sur des règles édictées par ceux qui tirent les ficelles et s’en mettent plein les poches !
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Dans l’obscurité, les sons prenaient une ampleur... ces oiseaux devenaient des êtres... comment dire... presque surnaturels.
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