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EAN : 9782352910404
207 pages
Editions du Pierregord (01/09/2009)
2.67/5   3 notes
Résumé :

Pyc et Nikk sont deux frères. Coincés entre un père tyrannique et une mère neurasthénique, ils jouent aux indiens. Pas aux cow-boys. Juste aux indiens qui luttent pour vivre. Les deux garçons s'inventent ce monde-là, celui des Géronimo et autres Sitting Bull. Ils grandissent parce que c'est ce qui arrive aux enfants. Mais ils continuent de jouer aux indiens. Ils poursuivent la lutte contre les cow-boys qui massacren... >Voir plus
Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
Mon avis qui était plutôt mitigé à la fin de ma lecture tend vers le négatif aujourd'hui. Je pense sincèrement que c'est un roman que je vais oublier rapidement, et pourtant…
L'histoire est celle de Pyc et Nikk, deux frères que tout oppose physiquement : l'un est petit et fort, l'autre est grand et maigre. Il faut aussi ajouter que l'un des deux est le « décideur » tandis que l'autre qui semble un peu moins futé, suit les conseils et les décisions de son frère. Les deux personnages ont en tout cas un côté un peu déjanté qui peut séduire. le lien qui les unit est particulièrement fort et tous deux luttent pour une même cause : l'écologie. Ils multiplient les actions dont le lecteur prend connaissance grâce à des articles de presse ou encore des interviews disséminés dans le roman : détérioration de véhicules dans une concession spécialisée dans les voitures de luxe, libération de vaches limousines, destruction du système d'évacuation des eaux d'une fonderie… En chemin, ils rencontrent Flack, une jeune femme abîmée par la vie qui partage leurs idéaux, et c'est ensemble qu'ils décideront de leur avenir.
La première remarque qui me vient à l'esprit est que ce roman est d'un accès difficile. Il m'a bien fallu 80-90 pages (le roman en comporte 204) pour réussir à entrer dans l'histoire. L'explication en est très simple : c'est un roman très « décousu ». Les passages où le lecteur fait la connaissance des deux frères dans le présent alternent avec des passages relatant quelques épisodes de leur enfance, mais aussi les articles de presse et interviews dont j'ai parlé précédemment et, pour finir, des interventions de l'auteur. J'ai beaucoup aimé lire les quelques passages se déroulant durant l'enfance et l'adolescence de Pyc et Nikk : on y découvre des épisodes savoureux prouvant que les deux garçons avaient déjà, dès leur plus jeune âge, l'envie de protéger la nature. Ce sont ces passages que j'ai préférés dans le roman, mais ils peuvent perturber le lecteur car ces va-et-vient entre passé et présent sont incessants. Les petites dépêches ne sont pas suffisamment claires au départ. J'ai mis un peu de temps à comprendre le lien entre les événements racontés et les deux frères. Mais le plus dérangeant est, sans conteste, l'omniprésence de l'auteur au sein de son récit. Il interrompt très fréquemment le cours de l'histoire pour s'adresser au lecteur. Un exemple : « L'auteur demande une minute de silence. Non, non ! Personne n'est mort, il vous remercie de votre immédiate compassion, surtout la bibliothécaire. Ça n'a rien à voir. Si l'auteur réclame un peu de calme, c'est juste pour pouvoir travailler normalement. Quoi ? Qu'est-ce que ça veut dire ? Tout simplement qu'on ne s'entend plus écrire ! Entre ceux qui écoutent la radio en même temps qu'ils lisent, ceux qui se raclent la gorge chaque fois qu'ils tournent une page ou ceux qui font des commentaires à haute voix et à chaque paragraphe, c'est un bordel sans nom. » (p.81) Ces interventions auraient peut-être eu un sens si elles avaient eu pour but de commenter les actions menées par Pyc et Nikk ou bien leur enfance. Mais ce n'est pas le cas. Elles sont lourdes, cassent le rythme et, j'ose le dire, gâchent tout simplement le roman. En plus de desservir le roman, elles ne rendent pas son auteur franchement sympathique... Dommage !

Lien : http://aperto.libro.over-blo..
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Pyc et Nikk sont frères. Depuis toujours, ils veillent l'un sur l'autre. Enfin, c'est surtout Nikk qui veille sur son frère, car celui-ci est un peu différent, un peu dans son monde. Il faut dire aussi qu'ils ont grandi dans une famille peu équilibrée : une mère tout le temps déprimée, incapable de les protéger de leur père ; un père violent dans les gestes et dans les mots, incapable de leur montrer un tant soit peu d'amour. Alors pour s'évader de cette ambiance, très tôt c'est la nature qui a été leur terrain de jeu favori. Ils ont appris à chasser, à pêcher, à se sentir protégé au milieu des bois. C'est donc tout naturellement qu'ils la protègent aussi.

Mais bien sûr, arrivé à l'âge adulte, dynamiter une installation polluante n'est pas perçu comme une protection de la nature, mais comme un attentat par toutes les autorités compétentes. Une course-poursuite va s'engager entre les policiers, désespérés de ne pas trouver de pistes, et les deux frères, bientôt rejoints par une autre adepte de la nature, blessée elle aussi par la vie.

L'auteur progresse par des aller-retour entre le présent et le passé de Pyc et Nikk, le tout entrecoupé de coupures de journaux relatant les exploits, toujours non-signés, des deux compères. Loin de nous perdre, le tout reste fluide à la lecture, apportant petit à petit des éléments expliquant leur engagement pour la nature. Et démontrant au fur et à mesure la bêtise de l'homme, les autorités qui valident les affirmations erronées de grands groupes, sous couvert d'emplois à sauver, de rentabilité à maintenir…
(lire la suite...)
Lien : http://www.tulisquoi.net/les..
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Difficile de classer ce livre étonnant. Lionel Robin raconte simultanément la vie de Pyc et Nikk adultes, leur vie d'enfants et d'adolescents et relate les coupures de journaux relatifs aux actes "terroristes" tels que qualifiés par les autorités. Et puis, lorsque, la jeune femme apparaît -puisque jeune femme il y a dans la seconde partie du livre-, il rajoute sa vie à elle en tant que petite fille. Mais rassurez-vous, tout cela est fluide, limpide, et on ne confond personne. On se retrouve dans les époques sans aucun souci ni exercice de haute voltige intellectuelle. Habilement, grâce à des repères physiques et temporels, l'auteur identifie ses sujets.
histoire bien écrite, dans une langue accessible mais qui dégage néanmoins une bonne odeur de français de qualité : chaque phrase est bien pesée, les descriptions des paysages permettent la visualisation des montagnes, des forêts, ... On a également Pyc et Nikk en image tout le long du livre. L'auteur maîtrise tout à fait ses effets, nous emmène gentiment mais sûrement dans son déroulement, nous rend sympathiques ses personnages, paumés mais forts d'une grande détermination, totalement inadaptés à notre monde et très proches de la nature. Dans son préambule, Lionel Robin annonce la couleur de ce que sera son roman, résolument écologiste et humaniste
Lien : http://lyvres.over-blog.com/..
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Je dois dire que je n'ai pas du tout aimé et que ça faisait longtemps que je n'avais pas lu quelque chose d'aussi décousu. Ce qui peut paraître bizarre, c'est que l'auteur lui même sait que ce qu'il écrit est dénué de sens. Pour preuve, à de très nombreuses reprises il intervient dans l'histoire (passages en italique) pour nous raconter ce qu'il fait, va écrire, ou pense de ses lecteurs...
La suite sur mon blog
Lien : http://histoires-de-livres.o..
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
Les hommes sont en guerre permanente. Contre leurs voisins, contre eux-mêmes, contre ceux qu’ils aiment, contre la nature qui les effraie de tant de capacités de création. En guerre. Leur vie se résume à ces deux mots. L’humanité se résume à ces deux mots ridicules, à ce mal implacable. Cette guerre, finalement il n’y en a qu’une, les détruit autant qu’elle détruit leur environnement. Jamais un animal ne va aussi loin dans la déraison. Même si le spectacle nous horrifie, un lion mâle dévorant ses petits ne veille qu’à préserver l’espèce parce que la démographie léonine atteint un seuil que le territoire ne peut absorber. [...] L’homme ne régule pas : il accapare les richesses, se persuade qu’il y aura toujours une solution pour poursuivre dans cette voie suicidaire.
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Il sait bien que tout ça ne durera pas, que quelque chose les rattrapera et les plongera à nouveau dans le noir du désespoir. Rien ne dure. C’est ce que sa misérable vie lui a appris. Les Indiens ont perdu la guerre contre les Blancs parce qu’elle durait trop. Alos, Nikk et son frère font comme eux : ils résistent, le plus longtemps possible en attendant la chute. Ils tomberont les armes à la main.
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