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EAN : 9782842304706
464 pages
Hoëbeke (05/03/2014)
4.25/5   4 notes
Résumé :

Un chef-d’œuvre, tout simplement. Tim Robinson avait déjà derrière lui une belle carrière d’artiste plasticien lorsqu’en 1972 il se met en quête d’un lieu tranquille, loin de l’agitation londonienne. L’Irlande, loin de tout, lui parait alors le meilleur choix. Surprise : ces lieux sont si fascinants qu’ils l’absorbent bientôt tout entier.

Il entreprend de cartographier les îles Aran, puis le Connemara – et très vite il lui semble qu’aux « sin... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
A chaque fois que je referme un titre de la collection « Etonnants voyageurs » je suis prête à faire mon sac, prendre un billet d'avion, et partir à l'aventure. Mais le plus souvent, je prends un autre livre… Tim Robinson propose une escale en Irlande époustouflante, il raconte le pays, ses habitants, l'esprit des lieux... Salué par la presse et bardé de prix littéraires, ce titre est censé être le premier d'une trilogie sur ce pays. Vivement la suite !
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La collection "étonnants voyageurs" propose des titres de qualité et celui-ci en est un indubitablement. Pourtant je ne partage pas l'enthousiasme de certains commentateurs et j'ai quelques réserves à émettre. Je pense que pour apprécier le livre de Tim Robinson il faut avoir séjourné au Connemara ou mieux encore, lire le livre en étant sur place. le choix est original de rédiger un ouvrage de presque 500 pages pour dresser le portrait géographique et humain d'une zone de territoire d'une taille aussi limitée que les environs de Roundstone. Comme il le dit lui-même, la contrée dont nous parle Tim Robinson correspond plus ou moins à ce qu'il peut apercevoir, de chez lui, par les fenêtres de sa maison. Botanique, Légendes populaires, traditions, histoire... tout y passe, avec, à mes yeux un intérêt variable. Il est des passages que j'ai beaucoup appréciés, d'autres que j'ai trouvés bien long à parcourir. L'érudition de l'auteur est colossale et ses références bibliographiques, à elles seules occupent une dizaine de pages en caractères minuscules ! le charme d'un récit de grande qualité littéraire a parfois fonctionné, parfois non. L'Irlande est un pays que j'admire beaucoup, les territoires de l'Ouest en particulier et je me rappelle avec émotion nos balades vers Clifden ou Aughnanure Castle. J'espère bien un jour mettre les pieds sur les Iles d'Aran... Mais je ne considère pas le livre de Tim Robinson comme un chef d'oeuvre incontournable...
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L'auteur a choisi de vivre en Irlande car il est tombé amoureux de ce pays, et ce sentiment se ressent tellement fort tout au long de la lecture, cela réjouit le coeur du lecteur. C'est beau, c'est plein de poésie, d'amour, de tendresse et d'admiration pour ce pays. Voyageur local, il nous emmène au coeur de la culture, de l'histoire et des paysages de la merveilleuse Île d'Emeraude. Il observe tout, remarque tout, note tout, ce qu'il voit, ce qu'il entend, ce qu'on lui dit, il caresse du regard, il s'émerveille et le lecteur est tout autant enchanté que lui. C'est comme si un coeur et une caméra écrivaient ensemble, on comprend tout, et c'est beau...
Magnifiques impressions de voyage...
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
Si l'on regarde au loin, en pénétrant vers l'intérieur de la tourbière, les premières impressions tendent vers la monotonie et l'uniformité, mais l'expérience ne tarde pas à les combattre, en venant constamment vous rappeler, par la difficulté que l'on éprouve à avancer, ce qui se trouve sous vos pieds ou immédiatement devant vous. Les obstacles les plus sérieux sont les zones plates où l'eau luit par éclairs entre les touffes de sphaigne ; on est tenté de sauter d'un petit coussinet au suivant, mais on est vite obligé de faire marche arrière lorsqu'ils commencent à s'espacer ; il faut alors faire un détour jusqu'à une zone exhaussée, creusée de trous, et après s'y être frayé un chemin tant bien que mal, pendant quelque temps, se hisser sur une arête prometteuse de roche et de bruyère, qui se révèle être un promontoire ayant à son extrémité un nouveau marécage de carex. Tout cela peut entraîner lassitude et inquiétude, mais c'est un pur enchantement lorsqu'il fait beau, que les après-midi sont longs et que rien ne presse. Quelquefois, je rentre d'une promenade de ce genre la tête si vide que j'ai l'impression qu'elle n'a pas été traversée par la moindre pensée, la moindre observation d'un bout à l'autre de la journée, et j'éprouve le sentiment d'avoir vu les choses telles qu'elles sont quand je ne suis pas là pour les voir.
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Un peu plus haut, la petite route devient un de ces étroits sentiers que les Irlandais appellent un boreen, bordé de fuchsias et d'épine-vinette, qui grimpe jusqu'à une vieille barrière branlante, faite de de morceaux de bois attachés ensemble avec de la ficelle de jardin, laquelle barrière donne accès à un terrain communal marécageux, la "montagne", comme on appelle ces endroits dans le Connemara, qu'ils fassent partie des basses-terres ou des hautes-terres.
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Ces dernières années, à de nombreuses reprises, mes explorations de Roundstone Bog, la tourbière de Roundstone, m'ont mené à un endroit du nom de Scailp. Depuis le village de Roundstone, au bord de la mer, il existe plusieurs chemins distincts pour s'y rendre, dont aucun n'est facile. Les tourbières constituent un terrain enclin à l'obstruction, aux discussions, aux chicanes, aux contestations; elles exigent des négociations pied à pied. L'exploit que représente un aller et retour jusqu'à Scailp en un seul après-midi me laisse fourbu, mais grisé ; je me prends à admirer ma capacité d'avancer aussi vite sur une surface aussi traîtresse et je dois me rappeler que ce n'est qu'un prêt de la bonne fortune, qui ne tardera pas à m'être retiré. Dans l'idéal, me semble-t-il, on devrait entreprendre une randonnée avec autant de respect pour ses impératifs horaires, ses structures et ses cérémonies d'humeur qu'on en accorde à l'audition d'un morceau de musique.
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Des poteaux télégraphiques s'appuient contre les branches des aulnes, à la lisière d'un petit bois sombre, il émane de ce décor une rusticité ébouriffée par le vent ; il a besoin de se repeigner et de faire disparaître ses pans de chemise dans son pantalon avant de regagner la grand-rue.
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