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3,68

sur 180 notes
J'ai commencé ce livre très excitée par le sujet : comment sauver l'habitabilité de la Terre, comment donc sauver l'humanité ! Les cinquante premières pages, je prenais des notes et aurais voulu partager ce livre au monde entier , et puis... Et puis passé l'exposition de l'ampleur du travail à effectuer, est venu le temps des propositions, des solutions, et là j'ai décroché.
C'est un livre étrangement construit, qui alterne des chapitres fictionnels et d'autres presque documentaires. Chez moi, cela n'a pas fonctionné, j'aurai préféré que l'auteur choisisse une forme et exprime ses idées via ce biais. Ensuite les idées elle-même m'ont titillée, dérangée, interpellée. On est dans l'apologie de la géo-ingénierie, de la finance verte... J'avoue avoir du mal à y croire. Mais peut-être est-ce moi qui suis trop idéaliste. Cependant si c'est le seul avenir que nous avons, autant dire qu'il n'y a pas d'avenir pour l'espèce humaine. Malgré tout, cela reste un livre que je recommande fortement, car si la forme n'est pas parfaite, ni les idées les miennes, le thème est extrêmement documenté et ouvre à une réflexion nécessaire et urgente.
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Quelle déception!Jespérais lire La fiction qui nous ferait réfléchir sur le déréglement climatique et qui nous donnerait une conscience commune.Au lieu de cela je découvre un récit inégal, porteur de quelques idées excitantes et prometteuses au milieu de récits annexe ou de considérations pseudo scientifiques.
Je n'avais jamais lu de K. J Robinson et sil l'on sent une puissance littéraire indéniable , elle ne s'exprime pas au mieux dans ce roman.
La scène d'introduction est ce qui a de plus puissant et évocateur. Elle m'est depuis sa lecture souvent revenue à l'esprit et au coeur tant elle est violente de réalisme et touchante.
Le personnage impliqué deviendra le fil rouge de ce livre épais et sa rencontre avec l'héroïne est interessante et soulève la question que tous nous pouvons nous poser : en faisons nous assez par des voies démocratiques pour sauver notre monde? D'autres voies semblent possibles , mais plus violentes sont-elles nécessaires et surtout souhaitables.
Finalement un récit prometteur rendu maladroit et bavard par sa longueur et la volonté de l'auteur de mélanger fiction - quasi dystopique - et pédagogie ou prises de positions.
Mais qui reste quand même à ma connaissance un des seuls exercice du genre sur l'avenir climatique de notre planète et notre implication en tant qu'individu ou sociétés organisées; donc utile finalement, je vais remonter ma note et attends vos propres avis .
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Avec « Le Ministère du Futur », je m'attendais à un livre comparable à « Green Earth », mais au final la comparaison n'a pas lieu d'être, car même si les thèmes sont les mêmes, la forme et l'angle d'attaque diffèrent totalement. Kim Stanley Robinson fait preuve d'une incroyable érudition et nous propose une histoire globalement passionnante en brassant, via de nombreux points de vue, les nombreux thèmes en lien avec le changement climatique ou ses conséquences. Si le livre souffre de quelques imperfections, l'auteur signe à nouveau un très grand livre de « climate fiction » qui ravira toutes les personnes intéressées par le changement climatique, la (géo) politique et la géo-ingénierie. Rien que le chapitre d'ouverture justifie sa lecture pour tous les amateurs du genre.
Lien : https://blogconstellations.h..
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�ndon 🙅

Abandonner la lecture d'un livre n'est jamais une satisfaction pour moi - sauf cas exceptionnels.

J'attendais ou plutôt j'espérais beaucoup de celui-ci étant très sensible au sort de la planète qui nous héberge.

Seulement voilà : des chapitres plus ou moins longs - des histoires différentes à chaque chapitres - du vocabulaire souvent pointu touchant aux sphères de la finance, de la politique, de l'économie ... tout ceci rend la lecture laborieuse.

Je m'attendais à quelque chose de romancé de manière fluide, accessible, palpitant, me donnant l'envie d'y croire encore. Au lieu de cela, je me vois poussée à refermer ce livre à la jolie couverture et pour lequel je ne me suis pas sentie à la hauteur.
Parce que voilà, nous y sommes (voir mon post "Bouquins Vis mes Lectures"), c'est le choix de l'auteur d'avoir voulu construire son roman de cette manière, pas le mien 😊 et malgré tout le potentiel qu'il renferme, peut-être que cette lecture n'était pas faite pour moi. Parce que de très bonnes idées sont suggérées au fil des pages pour soigner la planète et cesser de la meurtrir !... tant pis 😏
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On pourrait croire à un roman de science-fiction, mais non. On pourrait croire à un roman d'anticipation, alors que pas tout à fait. Certes, les événements de l'intrigue se déroulent majoritairement dans un futur proche, mais, en tout cas pour le début, c'est exactement ce vers quoi on fonce : changements climatiques provoquant des catastrophes dites naturelles (des catastrophes dues à l'anthropocène) et qui mène le monde à sa perte. C'est une dystopie qui nous montre le monde dans lequel nous vivrons d'ici quelques années seulement. Mais ce n'est pas que ça, c'est aussi une exposition des solutions possibles pour que la terre redevienne vivable pour toutes et tous (humains, animaux, végétaux,...) et ce, grâce au Ministère du Futur : un organisme chargé de travailler sur l'évolution du climat pour plaider la cause des générations futures des citoyens du monde et de défendre toutes les créatures vivantes présentes et à venir étant dans l'incapacité de s'exprimer par elles-mêmes.
Ainsi, certains longs chapitres nous exposent ces recherches, la mise en place de projets et les réflexions pour sauver le monde et nous suivons plus particulièrement Mary, la Ministre ; d'autres chapitres sont comme des témoignages de personnes un peu partout sur Terre : migrant·es, victimes de catastrophes, scientifiques, réfugié·es, etc.
Nous suivons aussi Franck, un rescapé de la Grande Canicule en Inde en 2025, en stress post-traumatique et qui cherche à faire payer quelqu'un. Il y a aussi des chapitres très courts, comme des devinettes, sur des entités actrices des changements. Et puis il y a ces chapitres, comme dans un livre d'Histoire ou d'économie , qui nous relate les faits passés et futurs
Les plus grosses barrières à l'amélioration sont les biais cognitifs humains et le capitalisme et ce n'est pas si facile de faire changer les mentalités. Il existe des méthodes, que je vous laisse découvrir en lisant cet ouvrage fondamental et qui fait réfléchir : et si, à notre échelle, on pouvait aussi faire quelque chose ? Car ce qu'on en retient c'est que ce qui nous sauvera (peut-être) c'est une multitude d'actions conjointes, et pas seulement une seule solution miracle !
L'écriture est fluide et sans fioritures, parfois type compte-rendu, ce qui donne un aspect encore plus tangible à cette anticipation ultra-réaliste.
À lire absolument pour s'instruire prospectivement !
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Premier livre de 2024, je pense qu'il faudrait que tous les politiques, tous les milliardaires, tous les petro-Etats, tous les sceptiques du déreglement climatique lisent ce livre.
En effet dans un proche futur dans lequel les canicules extrèmes se repetent, l'ONU va créer le ministère du futur qui sera chargé de trouver des solutions pour que l'ensemble des humains sauvent la terre.
Et ce roman fourmille de solutions , d'idées parfois utopistes mais géniales.
On se perd dans les pages, dans les personnages. Mais que cela fait du bien de vivre ces utopies, d'imaginer que c'est encore possible de se donner la main et de trouver des solutions simplissimes:
Revenu universel
plafonnement des salaires
Corridors pour les animaux sauvages
Suivi de l'argent
Etudes des glaciers
Transformation de nos transports, de nos économies/
Eco terrorisme aussi.

Maitre de la SF, Kim Stanley Robinson nous entraine dans ses recherches d'un monde différent et nous le fait partager grace à ce roman.

Que c'est bon de commencer 2024 avec ce roman.
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Une fois n'est pas coutume : lecture abandonnée un peu après la moitié.
Le livre a d'indéniables qualités, et assurément, il saura facilement trouver son public.

En vrac, tout ce qui m'a déplu :
Sur la forme d'abord. Pas vraiment un essai, pas vraiment un roman et pas vraiment un guide touristique de Zurich (oui oui) et pourtant le Ministère du Futur est un peu des trois. Malheureusement, il ne tape jamais juste. J'aurais préféré que l'auteur choisisse car cela rend la lecture laborieuse, en plus de me donner l'impression qu'il me prend pour un idiot incapable de comprendre un sous-texte, au point qu'il soit nécessaire de tout me contextualiser.

Sur le fond.
- pour la partie "essai" : on est plutôt devant de l'info dumping à ce stade mais le principal problème est que, si vous êtes déjà un minimum critique sur le capitalisme et que vous êtes un peu informé sur les problématiques climatiques, vous aurez alors l'impression que l'auteur enfonce des portes ouvertes. Quand ça représente environ un chapitre sur deux sur presque 600 pages, ça commence à devenir chiant hein.
- pour la partie "roman" : personnages assez lisses qui donnent la fâcheuse impression, lorsqu'ils dialoguent, d'être de mauvais comédiens qui se donnent la réplique en s'adressant davantage au spectateur/lecteur que l'un l'autre.
- pour la partie "guide touristique de Zurich" : je plaisante bien sûr ? Pas tant que ça. L'auteur digresse trop à mon goût sur les descriptions de la ville, de ses lieux, de ses habitants, de la culture Suisse etc. Je ne comprends sincèrement pas ce que ça vient foutre là.

Mais finalement le plus gros écueil est que, globalement, toute la partie "solutions" est peu crédible ce qui m'a complètement empêché de me plonger durablement dans le livre et de "croire" à la proposition d'anticipation de l'auteur.

(A noter, ce livre m'a été offert par un proche. Je ne pense pas que je me serais dirigé vers celui-ci de moi-même.)
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Les hasards du timing font que j'étais environ à la moitié du livre quand les annonces du Grand Prix de l'Imaginaire 2024 sont tombées, nommant ce livre comme meilleur roman étranger. Mais à ce moment-là, je savais déjà à peu près ce que je pensais de la lecture, malgré les nombreux avis élogieux…

En un mot, cette lecture s'est malheureusement révélée plus laborieuse qu'autre chose, même si je suis allée jusqu'au bout. J'ai l'impression de faire partie des rares n'ayant pas accroché.

Mais pourquoi donc ? me demanderez-vous peut-être.

Ce livre est plus un docufiction qu'un véritable roman, ou plutôt, il alterne plusieurs types de chapitres : les chapitres « fil-rouge » soit du point de vue de Frank, soit de Mary, les chapitres « docufiction » qui mêlent véritables notions aux solutions proposées par le roman, chapitres « tranches de vie » de personnages non nommés, et les chapitres « concepts » qui personnifient des astres, ce genre de choses.

Bon, ça peut être déjà difficile de s'y retrouver, mais ce n'est pas le problème que j'ai rencontré.

Concernant les chapitres « fil-rouge ». On suit donc deux personnages, dont les arcs vont finir par se croiser : Mary, qui dirige le Ministère du futur, une institution chargée de mettre en place des solutions contre le changement climatique, et Frank, témoin d'une terrible canicule ayant tué des millions de personnes en Inde, souffrant donc de stress post traumatique. Mary essaie de proposer des solutions conformes à la loi, mais plus lentes, tandis que Frank voudrait des solutions plus… directes. le fait d'avoir ces deux personnages apporte un côté humain à l'ensemble, mais comme ils servent avant tout le propos, les interactions entre les personnages semblent parfois artificielles, toujours dirigées par la thématique centrale, mais on perd en même temps le côté… humain, paradoxalement. J'ai trouvé que l'ensemble faisait assez froid, dégageant peu d'émotions malgré un passage un peu tire-larmes qui ne m'a pas émue une seconde.

Concernant les chapitres « tranches de vie ». Sur le principe, je trouve ça intéressant de donner la parole à des anonymes, des gens de tous horizons, et de montrer certaines de leurs problématiques. Dans les faits, comme pour les chapitres précédents, je n'ai pas réussi à m'y raccrocher suffisamment.

Concernant les chapitres « docufiction/essai ». En gros, au début de l'histoire, une canicule sans précédent produit une sorte d'électrochoc dans le monde entier, qui se décide enfin à réagir au changement climatique, et en conséquence au capitalisme. Sauf que j'ai trouvé ça très bourratif. Il y a beaucoup d'infodump sur des notions économiques et autre, si bien que j'ai eu du mal à les intégrer (il y a même tout un chapitre qui se « contente » de lister tout un tas d'associations. J'ai juste passé le chapitre. En annexes, je dis pas, ç'aurait été intéressant, mais là, aucun intérêt de juste lire 3 pages de noms en français et anglais.).

Le livre propose pas mal de sujets, mais en même temps, il survole beaucoup de choses : on abordera à peine les questions de la surpopulation, de la surconsommation ou les problématiques liées à la pauvreté, aux inégalités ou aux handicaps/maladies. Juste… ça semble se régler comme ça. Voire, on n'en parle pas. Certains changements s'opèrent aussi curieusement vite et visiblement sans problème. Et ce qui ne se règle pas facilement, quelques attentats tuant des milliers de personnes pour remettre tout le monde dans le droit chemin, et c'est parti, ça n'a pas l'air de poser grand problème, tant pis pour les victimes collatérales ! (D'ailleurs, ils ont dû gagner au loto, les éco-terroristes, ils ont des sacrés moyens !). Je trouve aussi un peu triste que ce soit ces actions là qui sont montrées comme les plus efficaces à la longue.

Le point intéressant, cependant, c'est que ça donne une ambiance plutôt optimiste à l'ensemble (malgré les morts, donc), puisque le livre nous montre qu'on peut encore réagir, qu'on peut encore améliorer la situation. Mais l'électrochoc de départ et la facilité de changement me semblent assez peu réalistes, malheureusement (mais c'est peut-être moi qui suis trop pessimiste, sans ironie).

En bref, je n'ai pas réussi à suspendre mon incrédulité sur cette partie.

Concernant les chapitres « concepts ». Rien de particulier à dire. Comme ils sont assez courts, je trouve qu'ils apportent une respiration bienvenue.

Bilan
Bref, vous l'avez compris, je n'ai personnellement pas accroché. Dans la partie roman, j'ai manqué d'émotions et d'intérêt pour les personnages ; dans la partie docufiction, j'étais trop gênée par l'infodump constant et certaines problématiques sociales mises en retrait par rapport à la dimension économique. Ce n'est certes pas un véritable essai, on est bien dans la fiction, mais la façon dont c'est présenté fait que j'en attendais quelque chose de plus réaliste sur certains points. Maintenant, je reconnais que c'est un ouvrage clairement ambitieux, et je salue son atmosphère optimiste, il aurait été facile d'aller dans le catastrophisme complet.

Alors vu le sujet d'importance, et les nombreux avis positifs, n'hésitez pas à vous faire votre propre avis 🙂
Lien : https://limaginaerumdesympho..
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Écrit à plusieurs voix, ce roman dense et documenté nous projette dans un futur proche. Les catastrophes climatiques se succèdent et il faut agir. Des solutions émergent, à plusieurs niveaux et sur le temps long. Les conflits et différentes formes de terrorisme foisonnent également. Une somme impressionnante, et de l'espoir pour faire bouger les choses.
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La science-fiction ne me passionne pas et pourtant. Ce livre m'a touchée. Il élabore un scénario du futur qui ressemble étrangement à ce que l'on imagine qu'il pourrait être dans le contexte du réchauffement climatique. Un démarrage glaçant, terrifiant. J'en suis restée KO pendant un bon moment. Et puis les possibles défilent en rangs serrés, plus ou moins probables, plus ou moins réalistes, plus ou moins mélangés. de quoi donner à réfléchir à tous ceux qui s'intéressent à ce sujet douloureux, de près ou de loin.
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