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3,7

sur 172 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Abandonné à 28% par échéance de l'emprunt bibliothèque, ce livre certes potentiellement intéressant ne m'a pas passionnée (du tout). On alterne une histoire post-apo – sans qu'il y ait eu de catastrophe particulière cela dit, c'est plutôt une image assez réaliste de ce que pourrait être notre monde dans quelques (dizaines d') années – et des billets d'information (sans aucune typographie plus particulière que l'histoire même, cela dit) plus ou moins alarmistes, plus ou moins scientifiques ou politiques, sur le dérèglement climatique actuel. On s'attarde ainsi essentiellement à dénoncer la non-action des pays (riches) occidentaux, quand ce n'est pas carrément leur je-m'en-foutisme du style « Après moi les mouches » au nom d'une souveraineté nationale et/ou du sacro-saint capitalisme et son culte du profit. OK, l'auteur est américain, ce qui explique peut-être ce livre très didactique un peu terne...

Mais donc, oui, c'est intéressant, sans pour autant apporter quoi que ce soit de bien nouveau sur le sujet, du moins quand on s'en informe régulièrement. Quant à l'histoire qui nous est contée: j'ai donc dépassé le quart du livre, et je reste grandement sur ma faim. À part Franck que nous rencontrons dès le début, et qui va évoluer d'une façon quelque peu inattendue mais tout à fait cohérente, aucun personnage n'est réellement attachant, d'ailleurs je me suis très vite empêtrée dans tous les autres.
Par ailleurs, l'auteur semble bien connaître la ville de Zurich (oui, oui, en Suisse), dont il nous sert des descriptions et autres promenades à temps et à contre-temps. C'est sans doute sympa quand on connaît, ce qui n'est pas mon cas, dès lors ça m'a paru intéressant une ou deux fois… et puis peu à peu, sachant que ces échappées sont très nombreuses, ça finit par lasser ! Qu'est-ce que ça apporte à l'intrigue ? Pas grand-chose à première vue, d'autant plus que ladite intrigue n'est guère convaincante : c'est lent, lent, lent et ça a fini par m'ennuyer complètement, jusqu'à laisser passer la date d'expiration de mon emprunt.

Et voilà : j'ai bien un peu hésité, car (i) je n'ai jamais aimé abandonner un livre, même si désormais j'ai moins de scrupules qu'autrefois à laisser tomber quand je n'accroche pas, et (ii) vu le nombre de prix et de commentaires positifs que ce livre a reçus, je me sens une fois de plus en porte-à-faux face à un succès livresque… mais voilà, c'est comme ça, et j'ai finalement décidé que je ne renouvellerais pas l'emprunt !
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En me lançant dans une critique, je vais essayer de ne pas faire comme l'auteur qui part dans tous les sens. La tentation est pourtant grande de digresser sur les nombreux sujets effleurés.
Contentons-nous de l'essentiel. de quoi s'agit-il ? D'un roman d'anticipation. Qu'attend-on quand on se lance dans un livre annoncé comme tel ? D'un roman et de l'anticipation. Pour l'anticipation, j'aspire à découvrir une vision originale et réaliste du futur proche. Et plus profondément, peut-être y trouver des inspirations, des raisons d'espérer, des écueils à éviter, de l'énergie pour avancer. Si on veut du sensationnel, on s'orientera plutôt vers une dystopie ou un film catastrophe dépeignant un futur apocalyptique, pour le côté jubilatoire, exorcisant, voire réconfortant (ou écoeurant, c'est selon) quand Bruce Willis sauve le monde.
Pas de doute, le ministère du futur est bien un roman d'anticipation. Au début, les événements climatiques imminents sont même très crédibles. Je trouve d'ailleurs qu'on aurait pu aller plus loin, plus de catastrophes, des mouvements sociaux, des grosses tensions, ce qu'on ne perçoit pas vraiment.
Le ministère du futur, dirigé par Mary, l'héroïne du roman, conçoit-il des ébauches de solution ? Ah, ça oui. Crédibles ? Bof. Les solutions avancées sont par exemple les Carbocoins couplés à des écotaxes, tout miser sur les technologies (myriade de forages pour pomper l'eau sous les glaciers, déplacements en dirigeable, villages volants dans le ciel,...), imposer la société à 2000 W (pas plus de 2000 W par heure par personne), mettre en oeuvre la half-earth (réserver la moitié de la surface du globe à la biodiversité, sans aucune occupation humaine). Evidemment au début ça ne prend pas, mais avec un peu d'écoterrorisme, tout le monde finit par se ranger de gré ou de force.
A coup sûr ce monde très réglementé, fait d'ascétisme et de privations (plus de viande) ne me fait pas rêver, ni même ne me donne de raisons d'espérer, si ce n'est qu'il y aura toujours des irish coffee !
Et le côté romanesque ? Les personnages ? Bof aussi. Autour de Mary, il y a notamment Frank, traumatisé par la première catastrophe climatique de grande ampleur et pour qui Mary éprouve une forme de syndrome de Stockholm, Badim qui s'occupe du sale boulot du Ministère, Art le globetrotteur insaisissable. Ni leur personnalité ni les relations et sentiments qui les lient ne m'ont captivé.
Qu'y a-t-il d'autre dans ces 600 pages et 106 chapitres ? Quelques courts moments philosophiques. Des scènes quotidiennes peu enthousiasmantes, des références historiques, des descriptions de lieux et traditions (souvent en Suisse), et sûrement encore beaucoup de choses que j'ai fini pas oublier.
La cote représente le plaisir que j'en ai tiré, et pas une critique littéraire à proprement parlé pour laquelle je n'ai pas de légitimité.
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�ndon 🙅

Abandonner la lecture d'un livre n'est jamais une satisfaction pour moi - sauf cas exceptionnels.

J'attendais ou plutôt j'espérais beaucoup de celui-ci étant très sensible au sort de la planète qui nous héberge.

Seulement voilà : des chapitres plus ou moins longs - des histoires différentes à chaque chapitres - du vocabulaire souvent pointu touchant aux sphères de la finance, de la politique, de l'économie ... tout ceci rend la lecture laborieuse.

Je m'attendais à quelque chose de romancé de manière fluide, accessible, palpitant, me donnant l'envie d'y croire encore. Au lieu de cela, je me vois poussée à refermer ce livre à la jolie couverture et pour lequel je ne me suis pas sentie à la hauteur.
Parce que voilà, nous y sommes (voir mon post "Bouquins Vis mes Lectures"), c'est le choix de l'auteur d'avoir voulu construire son roman de cette manière, pas le mien 😊 et malgré tout le potentiel qu'il renferme, peut-être que cette lecture n'était pas faite pour moi. Parce que de très bonnes idées sont suggérées au fil des pages pour soigner la planète et cesser de la meurtrir !... tant pis 😏
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