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EAN : 9782923274591
Interligne (20/10/2010)
2.12/5   4 notes
Résumé :
Christian et Gérard Callibaud sont les héritiers de la maison d'édition familiale, un véritable empire du livre ! Pourtant Christian, avide de liberté, décide après ses études de faire cavalier seul, rompant du même coup les liens avec son frère. Échouant comme directeur de collection dans la maison d'édition rivale, il y devient représentant commercial, sans grande conviction.

Après quatorze ans de silence entre les deux frères, tout bascule le jour ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
De prime abord, intriguante couverture de première de ce roman très peu en lien avec la trame scénaristique de cette histoire invraisemblable.
En étalant une galerie de personnages plus ou moins excentriques, Patrice Robitaille a livré un polar insolite qui plonge le lecteur dans le monde merveilleux de l'édition. À l'origine de la chaîne du livre qui aboutit dans les mains de lectrices ou de lecteurs amoureux de littérature. Un ouvrage et un auteur que j'ai d'ailleurs découverts dans une des grandes ventes de livres usagés de Bobliothèque Gabrielle-Roy de Québec.
En exploitant les thèmes de la rupture familiale, du regret des décisions prises, du crime et du métier d'éditeur dans un monde de concurrence, L'homme qui mangeait des livres touve sa justification dans sa finale qu'il faut absolument lire pour reconnaître l'imaginaire créatif de l'auteur.
Une histoire à la fois déroutante et fantaisiste – je qualifierais l'ouvrage de « fantaisie romanesque » - composée d'une série d'épisodes explosifs dans des séquences dignes d'un film aux effets spéciaux qui s'enchaînent dans un espace-temps limité à quelques jours. Une « enquête » menée par deux policiers loufoques, balourds, Breault et Boudreault, « le Pion » qui fume comme une cheminée et « le Veau » qui ingurgite des litres de lait. Tous deux accompagnés de Pastèque, leur « cabot arthritique », proches parents d'un certain Bonneau imaginé une dizaine d'années plus tard par l'auteur montréalais à succès Jean-Louis Blanchard. Jusqu'à la découverte de l'homme mangeur de livres, une métaphore du Dieu-Éditeur prêt à tout pour éliminer la concurrence. Un sujet d'actualité avec les mouvements actuels, particulièrement en Europe, de concentration des empires éditoriaux.
J'ai noté au passage certaines réflexions sur le métier d'éditeur : « Moi je rêve de lire des manuscrits, je rêve de les publier ou de les foutre à la poubelle. Je rêve d'être un éditeur en bonne et due forme. » (p. 125) ou « … le fruit de l'édition se savoure textuellement, que le livre est bon au point de vouloir le consommer ? Être habité par le livre, cela veut-il dire, en substance, l'ingurgiter pour de bon, puisque plus rien ne nous sépare de l'auteur ? »
Intéressante aussi la réécriture au conditionnel de l'énigme qui fournit au lecteur une explication sur le style rédactionnel imaginé par Patrice Robitaille pour rendre hommage, en épilogue, à tous les passionnés du monde de l'édition. Avec en finale un clin d'oeil à Daniel Pennac : l'énoncé des « droits inaliénables de l'éditeur », à faire grincer des dents tout auteur en devenir :

Le droit de refuser un manuscrit
Le droit d'imposer la ponctuation
Le droit de vérifier orthographe
Le droit de sabrer le texte
Le droit de faire réécrire
Le droit de faire réviser
Le droit de choisir
Le droit de douter
Le droit d'y croire toujours
Une lecture amusante, sans prétention.

Originalité/Choix du sujet : ****
Qualité littéraire : ***
Intrigue : ***
Psychologie des personnages : ***
Intérêt/Émotion ressentie : ***
Appréciation générale : ***

Lien : http://avisdelecturepolarsro..
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C'est enthousiaste que j'ai ouvert le roman de Patrice Robitaille, L'homme qui mangeait des livres. Comment ne pas l'être quand on sait qu'il va être question du monde de l'édition? C'est dans un tout autre état que j'ai terminé la lecture de ce roman, lequel m'a laissé l'impression d'avoir été flouée de la première à la dernière ligne, tant cette histoire de fausses morues ne tient pas debout. de morues? Mauvais jeu de mot, je sais. Mais Patrice Robitaille a choisi pour ses éditeurs le nom de Callibaud et pas Cabillaud. Ça fait donc d'eux de fausses morues, et tant qu'à rester dans les jeux de mots bêtes, de nous des poissons pour avoir mordu à l'hameçon d'un titre et d'un quatrième de couverture.

Mis à part le clin d'oeil fait à deux familles montréalaises qui ont fait fortune dans le papier et dont une a acquis les biens de l'autre après des années à tergiverser, question d'alimenter les rumeurs, là s'arrête toute ressemblance avec la réalité. Et pour faire court, je vous avouerai que rarement ai-je lu roman aussi invraisemblable. Rien ne tient la route. Ni le personnage principal, ni ceux qui l'entourent, ni la scène du crime de départ, ni les affirmations faites par le narrateur, ni les enquêteurs. Rien.

Au suivant! (Question d'oublier ce titre au plus vite!)
Lien : http://lalitoutsimplement.co..
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