La Déclaration sur les droits des peuples autochtones de l’Organisation des Nations unies (ONU) ne comporte pas de définition arrêtée de la notion d’autochtonie, mais elle offre des critères précis permettant de mieux comprendre et de saisir la portée de cette notion. Un peuple qui se considère autochtone peut évoquer une continuité historique avec des sociétés précoloniales. Il peut faire la preuve de son occupation du territoire jusqu’à des temps immémoriaux. Sa langue, sa culture, sa religion sont uniques et ses systèmes sociaux, économiques et politiques lui sont propres. Plusieurs peuples autochtones ont pris part à divers mouvements locaux, nationaux et internationaux, visant l’autodétermination et la reconnaissance de leurs droits.
Sous-Commission des Nations unies sur la prévention de la discrimination et la protection des minorités et l’étude des problèmes de discrimination envers les populations autochtones.
L’Indien est traditionnellement et culturellement un négociant. Il a l’habitude des échanges, du troc. L’Amérique du Nord, malgré son immensité, est tissée de routes commerciales le long desquelles les nations indiennes font leurs échanges. Chacune se voit à un carrefour et rêve de servir d’intermédiaire. Les Français se présentent comme de nouveaux partenaires. Le discours du chef Anadabijou à Tadoussac en 1603 est très clair : ensemble, Indiens et Français vont faire de bonnes affaires. Les Indiens aiment bien donner à leurs meilleurs partenaires un surnom tel que « celui avec qui on fait de bonnes affaires ».