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Mais comment , comment rester de marbre sur ce roman fondateur dans ma vie de lecteur ? J'étais en CM2 et la sévère maîtresse , qui me faisait une confiance aveugle , avait sans doute apprécié mes dispositions et ma condition sociale , et avait tenu à m'offrir ce roman , tout comme elle m'avait offert le prix d'une place à ...la Comédie Française . Intuition ? J'aimerais pouvoir revenir en arrière pour la remercier ...La vie offre des rencontres essentielles ...dont on prend conscience ..plus tard .Trop tard .
Aujourd'hui , j'y pense encore et de " Jean Christophe" , je me souviens du premier cri poussé par son grand - père en le voyant à sa naissance : " Bon Dieu qu'il est laid ! " .....La suite , c'est l' histoire d'un amour incroyable , une relation entre le grand père et le petit - fils , plus forte sûrement qu'entre un père et son fils......Il faut être devenu grand - père pour le vivre ... Jean - Christophe , ça se lit mais , surtout, ça se vit , ça se partage ....
Devenu prof de français, j'ai souvent puisé dans l'univers de nos remarquables auteurs . Je n'ai jamais passé une année scolaire sans proposer un ou plusieurs passages de " Jean Christophe " à mes élèves qui " répondaient " toujours fort bien . Tout y est " doré à l'or fin " , ça touche , ça émeut, c'est sans pathos et plein d'amour , pas seulement humain , non , l'amour de la vie , des arts , du théâtre....
Alors , désuet, " Jean Christophe " ? Peut être un peu . Je ne saurais trop vous dire , moi , je ne l'ai pas relu et ...ne le relirai sans doute jamais , par choix . Il m'a procuré un tel bonheur , ce livre , au moment où j'en avais besoin que je ne veux pas prendre le moindre risque . Je garde cette " merveille " en moi . Je lui dois trop pour ..." Jean Christophe ", c'est , comment dire ? L'accès au " bonheur de la lecture " .Oui , c'est ça, le livre qui " ouvre la porte des émotions, du beau , de l'indispensable, de la puissance de l'écrit ...."
Et puis , quelle maîtrise de la langue , bien loin des " ateliers du même nom " qui créent les illusions et ponctionnent vos économies....Du grand art . Respect .
La maîtresse dont je vous parle était redoutablement sévère, mais je lui dois beaucoup ...et je la remercie de m'avoir ouvert un chemin avec ce superbe roman ...
Attention , les amies et amis ,"Jean Christophe " , c'était il y a longtemps et je ne suis ( hélas ) plus tout jeune . A vous de voir si vous pouvez puiser dans cet ouvrage la même certitude que moi . A chacun son histoire , son vécu, son intérêt, son souvenir ....
Demain , je pars sur une île déserte...( non , je déconne ) , Je n'emporte un seul roman ...Lequel d'après vous ? Gagné . Bravo les amies et amis et ...à bientôt.
Vous avez votre " livre fondateur " ? Vous êtes un lecteur ou une lectrice heureux , croyez - moi .


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4 tomes, donc beaucoup de pages à lire pour découvrir la vie de Jean-Christophe, musicien de génie... Des formules et un style vieilli parfois, il faut dire que le livre a été écrit au tout début du 20 ème siècle. J'ai surtout été émue par le premier tome qui conte l'enfance du musicien. Dans les trois autres tomes, on retrouve parfois des longueurs.
Lien : http://araucaria.20six.fr/
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J'ai lu le tome un (il y en a dix) de cette inépuisable source de dictées scolaires.
Il s'agit ici des vingt premières années de la vie de Jean-Christophe, musicien d'une petite ville d'Allemagne endormie et embourgeoisée au début du siècle passé.
J'admirais dans ma jeunesse l'auteur pour son pacifisme mais j'ai trouvé ce roman bien daté, avec des idées rétrogrades (de son époque ?) et caricaturales dans la description des peuples.
Les passages concernant la nature - paysages ou psychologie humaine - sont en revanche admirables.
Le personnage principal ne m'a pas été particulièrement sympathique, m'a parfois fait pitié et parfois sourire par la candeur de sa jeunesse. Les protagonistes féminines sont intéressantes, quoique l'évocation de leurs traits de caractère soient empreinte de misogynie.
Me plongerais-je dans la lecture des autres livres ? J'ai trouvé celui-ci dans une boîte à lire et je ne compte pas les acheter.
Il est vrai aussi que je ne connais guère la musique classique, en-dehors des oeuvres célèbres. Les mélomanes sont mieux à même d'apprécier ce récit.
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Etant moi-même mélomane et jouant d' un instrument de musique ,j 'ai beaucoup apprécié cette oeuvre " dédiée " à la belle musique .L' auteur ,Romain Rolland ,
étant lui-même un grand artiste musicien, sait de quoi il parle .IL maîtrise très bien son sujet musical .IL nous montre, le chemin difficile par lequel doit passer son
héros , Jean-Christophe pour maîtriser son art et de là accéder à la notorierité ,et la célébrité. L auteur exprime ,aussi ,ses idées d 'homme engagé pacifiste et son rejet de la guerre .L 'auteur est tellement pacifiste que le héros de son livre ,Jean- Christiphe est d 'origine allemande Je me permets et dis ; Salut l 'artiste !
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Jean-Christophe est presque une bible de par son volume, près de 1500 pages pour l'édition Albin Michel 2007, par sa profondeur ; tous les aspects de la littérature y sont traités, l'art et la culture, la psychologie, la sociologie, la géopolitique et bien d'autres domaines, par son caractère intemporel ; son enseignement reste vrai maintenant et sans doute pour toujours et peut aussi servir tous les peuples. L'intention de l'auteur est de ressaisir la conscience morale des classes sociales favorisées. Je le cite par sa préface : "Le devoir que j'avais assumé, en Jean- Christophe, était, à une époque de décomposition morale et sociale en France, de réveiller le feu de l'âme qui dormait sous les cendres. Et, pour cela, d'abord, balayer les cendres et l'ordure amassées... Je voulais les grouper (les âmes), à l'appel et autour d'un héros qui se fit leur chef. Et pour que ce chef fût, il me fallait le créer.... J'appelle héros, seuls, ceux qui furent grands de coeur. Élargissons ce mot ! Le coeur n'est pas seulement la raison de la sensibilité ; j'entends par là le vaste royaume de la vie intérieure. Le héros qui en dispose et s'appuie sur ces forces élémentaires est de taille à tenir tête à un monde d'ennemis. Le modèle de Beethoven s'est naturellement offert à moi..."


Il est étonnant que ce héros soit à deux reprises un meurtrier qui s'échappe pour ne pas avoir à faire face à la justice. Mais il fallait bien que l'auteur oblige son héros, allemand de naissance, à s'installer à Paris puis en Suisse. Romain Rolland en excellent sociologue et ethnologue nous décrit les qualités et les défauts de ces peuples marqués par les courants religieux mais aussi tout ce qui les unit. Il pense en véritable père de l'Union européenne que les français et les allemands sont presques des frères sinon des cousins et qu'une bonne entente entre eux est un gage de paix et de développement, entraînant. Il perçoit les signes d'animosité qui seront les germes de la première guerre mondiale et pour l'antisémitisme de la seconde.
Pas de méprise ! Le mot race est utilisé des dizaines de fois dans l'ouvrage, évidemment sans le sens qu'on lui donne aujourd'hui après Auschwitz. Il est surtout utilisé pour introduire une différence culturelle ou de caractère pas en hommes et sous-hommes.
Que de souffrances Romain Rolland inflige à son Jean-Christophe pour en faire un compositeur de musique de génie, une musique qui exprime tous les registres de l'âme humaine !
Cette oeuvre serait étudiée par nos jeunes dans les lycées mais elle peut être lue et relue comme on ne se lasse pas de visiter le Musée du Louvre, et chaque fois avec de nouvelles découvertes et un plaisir renouvelé. Jean-Christophe est un monument de notre littérature !
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Ce roman d'un homme de paix lucide et généreux, publié en 17 fascicules de 1904 à 1912, lui valut le Nobel de littérature 1915, mais aurait pu tout aussi bien lui valoir le Nobel de la paix, ou de philosophie s'il avait existé. le roman est écrit à la veille de la guerre de 1914-18, qui avait déjà failli se déclencher en 1905 dans un climat de guerre imminente, comme l'auteur l'explique. Voilà le contexte.
Lors d'un bagarre, Jean-Christophe, musicien allemand réputé, tue un policier et prend le train pour s'exiler en France, ce qui nous vaut des tableaux d'ambiance fort réussis.
«La nuit couvrait les champs, trempés de pluie... Les trains que l'on croisait, de plus en plus nombreux, déchiraient l'air de leurs sifflets qui secouaient la torpeur des voyageurs assoupis. On approchait de Paris». À l'arrivée, «il y avait cette odeur fade de Paris, où se mêlent les exhalaisons des usines de banlieue et la lourde haleine de la ville... La lueur des becs de gaz tremblaient comme une bougie qui va s'éteindre».
La musique et la religion sont très présentes. Jean-Christophe ouvre une vieille Bible. «Le grand-père avait marqué au crayon, de sa grosse écriture, les dates des jours où il avait lu et relu chaque chapitre; le livre était plein de bouts de papier jauni, où le vieux avait noté ses naïves réflexions... Un siècle des deuils et des joies de la famille se dégageait de ce livre».
Adversaire de toutes les guerres, notre héros fustige aussi les querelles d'école: «Ils se lançaient à la tête les mots d'idéalisme et de matérialisme, de symbolisme et de vérisme, de subjectivisme et d'objectivisme. Christophe se disait que ce n'était pas la peine d'être venu d'Allemagne pour trouver à Paris des querelles d'Allemands... Une guerre acharnée divisait les musiciens des deux armées: celle du contrepoint et celle de l'harmonie».
C'est aussi l'époque du conflit exacerbé entre chrétiens et anticléricaux: «Ils tendaient beaucoup moins à détruire l'Église qu'à la remplacer. Et de fait, ils formaient une Église de la Libre Pensée, qui avait son catéchisme et ses cérémonies... qui avaient besoin de se réunir en troupeaux pour penser librement. Il est vrai que leur liberté de pensée consistait à interdire celle des autres, au nom de la Raison, car ils croyaient à la Raison, comme les catholiques à la Sainte-Vierge».
Comme musicien, Christophe a du succès, fréquente les milieux mondains comme «Les Jeannin (qui) étaient une de ces vieilles familles françaises qui, depuis des siècles, restaient fixés au même coin de province, et pures de tout alliage étranger». Au livre VI, le pays qu'il décrit, c'est le sien, Clamecy, dans la Nièvre, qu'on reconnait au canal avec son pont, au bord duquel se dressait la maison natale de Romain Rolland, aujourd'hui musée. C'est dans ce pays que meurt le vieil Augustin. «En vingt-quatre heures, il était parti pour l'autre monde, auquel il ne croyait guère, muni de tous les sacrements de l'Église, en bon bourgeois voltairien de province, qui se laisse faire au dernier moment pour que les femmes le laissent tranquille, et parce que cela lui est bien égal... Et puis, on ne sait jamais».
À la veille de la guerre, l'auteur fustige le nationalisme prussien. «Nous autres; ce n'est pas de pureté qu'il s'agit, c'est d'universalité... Nous sommes citoyens de la Ville-Univers». Non seulement Romain Rolland est un pacifiste, un européen convaincu, mais il n'oublie pas le reste du monde, et écrit dans un autre ouvrage, «Quinze ans de combat, 1919-1944», recueil de nombreux textes, notamment contre le fascisme, «Je ne peux envisager d'esprit qui se restreigne à l'Europe».
Il se fait des amis et des amies, ce qui nous vaut des pages émouvantes: Rousssin, les Stevens, d'origine belge, Olivier Jeannin, le littérateur, Sidonie, fille du peuple et Grazia mariée, à l'autre bout de l'échelle sociale, puis veuve et libre, mais plus vieille, Anne Braun, amours impossibles avec une femme mariée qui le conduit au remords dans le Jura suisse. D'abord, «Ils se dirent quelques mots gênés, puis essayèrent des paroles banales, et se turent tout à fait, craignant d'approfondir», mais après...
Pour comprendre les derniers mots du roman, il faut se rappeler la légende de Saint Christophe et l'étymologie du mot Christophe (celui qui «porte le Christ», Christ enfant): Jean-Christophe vieillissant a vu tout le monde mourir autour de lui. Il dit à un enfant «Nous voici arrivés ! Comme tu étais lourd ! Enfant, qui donc es-tu ? Et l'enfant dit Je suis le jour qui va naître». C'est la dernière ligne.
Un superbe roman d'un homme généreux, qui nous instruit sur cette époque, et dont je ne puis donner qu'un bref aperçu. Et n'oubliez pas la plus belle citation de toutes, prémonitoire, à propos du slogan "La France aux Français" : «Notre génie ne s'affirme pas en niant ou en détruisant les autres mais en les absorbant. Laissez venir à nous et le Nord trouble et le Midi bavard… - Et l'Orient vénéneux? - Et l'Orient vénéneux, nous l'absorberons comme le reste; nous en avons absorbé bien d'autres… La Gaule a bon estomac. En vingt siècles, elle a digéré plus d'une civilisation… Ils viennent nous enseigner que notre France est dans Rameau - ou dans Racine… comme si Beethoven, Mozart et Gluck ne venaient pas s'asseoir à notre foyer… comme s'ils n'étaient pas devenus de notre famille»!
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Avec ce livre Romain Rolland inaugure au début du XXème siècle le "roman-fleuve", ce mot est de lui. C'est un roman gigantesque, une sorte de symphonie, un roman musical. L'ensemble compte dix volumes.. (je n'ai pas tout lu..) L'auteur nous conte la vie pleine d'embûches mais débordante d'énergie, d'un musicien allemand .. Jean-Christophe Krafft, présenté dès l'âge de sept ans comme un prodige. Il devient rapidement musicien officiel d'une cour princière et nous suivons les étapes de son ascension et de son expérience humaine.
Le personnage principal est donc une sorte de "Beethoven" transposé au début du XXème siècle. Des pages très riches et très sensibles sur l'enfance, l'adolescence, l'amour et l'amitié. C'est un hymne à l'amour fraternel et à la générosité. le style a un peu vieilli mais le récit est toujours captivant..
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Roman-fleuve, premier en date du 20ème siècle, ce livre est une biographie imaginaire d'un compositeur allemand. Cette oeuvre ressemble à un roman à thèse, il est très peu “visuel”, on sent le désir louable de l'auteur d'oeuvrer pour un rapprochement franco-allemand. Romain Rolland fait ainsi figure d'esprit visionnaire avec ce cycle écrit à l'aurore de la Première Guerre Mondiale. Ce livre dévoile de belle pages, j'ai beaucoup apprécié le volume “La Foire sur la place” qui est une critique acerbe du microcosme artistique et cosmopolite parisien. Néanmoins l'ensemble est résolument gâché par un sentimentalisme outré et une intempestive sensiblerie. Par conséquent, ce roman-fleuve avec son style volontairement simple prend parfois la forme d'un grand, étale et uniforme lac d'ennui...
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Romain Rolland présente l'histoire fictive de la vie de Jean-Christophe Kraft, musicien et compositeur allemand, qui se déroule dans l'Europe des années 1870-1914. C'est un roman-fleuve qui a été publié entre 1904 et 1912 (10 volumes). J'ai lu l'édition complète d'Albin Michel publié en 1966 (1 600 pages ! ).

Jean-Christophe est un enfant prodige avec des émotions profondes qui devient un homme solitaire et socialement un peu maladroit. Après avoir grandi en Allemagne, il travaille à Paris. On suit les événements de sa vie, la pauvreté, les succès, les déceptions, les affaires d'amour, et cetera. Toutes les relations personnelles, avec ses parents, avec ses amis et avec ses amantes sont décrites et analysées d'une façon pointue et convaincante. On peut vraiment suivre et comprendre le développement de la personnalité du protagoniste. le livre contient des essais sur la musique, l'art et la question sociale et aussi quelques autres réflexions plus au moins philosophiques. Les différences et similitudes présumées entre la France et l'Allemagne sont souvent commentées. C'est une chose intéressante car l'histoire a été publiée à la veille de la Première Guerre mondiale.

Je trouve le livre captivant et une bonne lecture. Tous les personnages sont bien développés, leurs contemplations et émotions sont présentées d'une façon convaincante et les conversations sont fluides. J'ai surtout aimé la première partie du livre sur l'enfance. (Je dois avouer que j'ai sauté quelques fois quelques pages dans les derniers deux chapitres.)

J'aime beaucoup ces romans-fleuves de la première partie du 20e siècle, bien que ce soit seulement le deuxième que j'ai terminé, après « Les Thibault » de Martin du Gard. Je vais chercher un troisième, peut-être « Les Hommes de bonne volonté », ou « Chronique des Pasquier », mais où les trouver ?

L'auteur Romain Rolland était un historien français de la musique. En 1905, il a reçu le Prix Femina pour les premiers quatre (ou cinq ? ) volumes de « Jean-Christophe » et, en 1913, le Grand Prix de Littérature de l'Académie Française pour le roman complet. D'ailleurs, deux ans plus tard, il a reçu le prix Nobel de littérature. Je pense que cela en vaudra la peine de lire quelques autres ouvrages du même auteur, par exemple « l'Âme enchantée », mais, la même question, où le trouver ?
Lien : http://nebulas-nl.blogspot.n..
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C'est tout d'abord dans mon livre de lecture scolaire que j'ai découvert des extraits de Jean-Christophe de Romain Rolland . Mes parents m'ont ensuite donné le livre et j'ai commencé à le lire, fascinée même si je n'ai d'abord lu que le premier tome et que je n'ai pas lu l'oeuvre en sa totalité. C'était pour moi la révélation d'un monde fait de misère et semé d'obstacles puis éclairé par la musique. C'est peut-être grâce à cette lecture que j'ai choisi d'apprendre le piano, je ne me souviens plus. L'existence de Jean-Christophe m'a émue, l'écriture est empreinte de poésie, d'images, d'émotions et de musique. Il m'arrive encore de me plonger dans les pages préférées de cet ouvrage et c'est la période de l'enfance que je préfère.
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