Effectivement, ce pendant de "Les superbes" nous emmène dans des quartiers de Paris nettement plus populaires. Voire carrément dans des taudis... Et la tonalité chrétienne est également très présente avec la mise en avant d'un nouveau personnage, l'abbé Jeanne. Il est une sorte d'abbé Pierre, cinquante ans avant l'hiver 1954. Il compatit aux souffrances humaines et n'est pas dogmatique.
Je m'attendais plutôt dans cette vaste fresque à un positionnement nettement plus républicain et laïque. Mais le talent de
Jules Romains est grand et il sait nous emporter dans toutes sortes de milieux, avec leur bouillonnement d'idées contradictoires.
L'autre pôle de ce septième volume tourne autour des affres de l'écolier
Louis Bastide, aperçu dans un chapitre du premier tome. Son père employé d'une fabrique de porcelaine est renvoyé pour faute. Louis s'efforcera par tous les moyens de trouver un autre emploi à son père vieillissant.
Enfin je signale la présence d'un chapitre humoristique, en intermède, intitulé "Carnet de voyage de Stephen Bartlett". Un journaliste pigiste anglais s'y exprime sur les particularités françaises et c'est souvent drôlissime !