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EAN : 9782070378821
160 pages
Gallimard (13/11/1987)
3.64/5   29 notes
Résumé :
Un jour de printemps, Jacques Godard a l'idée de monter au sommet du Panthéon. La surprise émerveillée qu'il ressent devant la diversité inattendue de Paris lui fait négliger le vent aigre soufflant là-haut. Une pleurésie se déclare. Le neuvième jour, le concierge de son immeuble le trouve mort.
Pour l'état civil, c'est un mécanicien retraité des chemins de fer, veuf et sans enfant, à rayer des registres. Mais, si isolé, si solitaire qu'il soit; un homme n'es... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (8) Voir plus Ajouter une critique
Jules Romains choisit d'abord celui qu'il va suivre dans son retrait définitif de la communauté des vivants: Un cheminot à la retraite, Jacques Godard, veuf et sans enfants.
Et voilà que cette mort réveille les vifs de l'immeuble où vécut le mécanicien retraité. Les vivants, entraînés par le concierge qui découvrit le corps inerte à jamais. Il faut faire quelque chose: On se cotise, entre locataires, pour acheter une belle couronne de fleurs.
Le décédé a encore ses vieux parents, là-bas, dans le sud, dans un village perdu.... le père fera le voyage pour accompagner la dépouille du fils. Un voyage pénible entre diligence et train de nuit.
Jacques Godard visitera quelques rêves de ses voisins d'immeuble. Les souvenirs commencent à remuer, à revenir, à se muer.
Un cortège suivra le corbillard acheminant le corps de Jacques Godard en un long trajet vers l'église et le cimetière.
Il y a quelque chose de doux et définitif dans ces funérailles qui s'étendent par rues et boulevards... Cette marche des vivants, ralentie un instant par la rencontre avec des échauffourées entre grévistes et policiers.
.... Et puis l'église et le son de l'orgue, ample et majestueux pour l'adieu officiel.
Le vieux père s'en retournera mourir avec la mère, dans son village perdu. L'ordre des choses, en quelque sorte.
Avant la fin du livre, Jacques Godard se rappellera encore au souvenir d'un mécanicien à bord de sa locomotive, puis d'un jeune homme qui faisait partie d'un cortège déjà presque oublié. Jeune homme dont l'imagination et l'introspection vont s'exalter lors d'une propice promenade sur les boulevards extérieurs.
Le souffle de la mort imprègne le livre, bien évidemment. Mais cette mort ne peut que rester opaque et étanche pour les vivants dont elle remue l'être et la pensée. C'est la seule vérité qui se dégage d'un livre puissant et détaillé. Je m'en imprègne, elle me convient et me satisfait au moins provisoirement.
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Ce roman a souvent été défini comme "unanimiste" mais c'est surtout comme "pénétrant" qu'il devrait être qualifié.
Jacques Godard est mort d'un mauvais froid qui lui est tombé sur les poumons.
Jacques Godard était mécanicien, retraité des chemins de fer.
Depuis qu'il était veuf, il se sentait bien seul.
Et, il est mort seul, mal soigné, comme un chien.
Mais pourtant ...
D'abord ce roman paraît rythmé par les sons.
Puis, plus qu'il ne décrit, Jules Romains, en quelques mots, montre, comme on le ferait du bout du doigt, les paysages, les portraits.
Il ne s'embarrasse pas de longues tirades, de lourdes esquisses.
Il montre, tout simplement ce qu'avant l'on n'avait pas vraiment vu, ni regardé.
L'écriture magistrale de Jules Romains traverse les vies et pénètre les âmes.
Le romancier s'inquiète des petits détails, de la porte qui claque, de l'heure qu'il peut être.
Le philosophe, lui, s'empare des mots, des idées et des émotions et les liant de brillante manière en fait un concept philosophique limpide et probant.
A dire vrai, j'ignorais tout de "la théorie unanimiste" de Jules Romains.
Que celui qui n'a jamais été ignorant me coiffe le premier du bonnet d'âne !
Bref !
Elle exprime "la vie unanime et collective de l'âme des groupes humains et ne peint l'individu que pris dans ses rapports sociaux*".
Dit comme ça, c'est corsé !
Mais au fil du roman, tout s'éclaire.
Plus sur le deuil que sur la mort, plus sur l'absence que sur la solitude, ce roman est une fine analyse, une recherche ambitieuse et méditée de la portion d'humanité que chacun de nous porte en soi.
C'est un roman court mais puissant et essentiel ...

* source Wikipédia
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Après « Qu'est-ce qu'on mange ? » et « Où c'est qu'j'ai foutu ces putains de clefs ? », la question que l'être humain se pose le plus dans sa misérable existence, c'est bien : « C'est quoi, la mort ? »

Enfin, j'imagine que l'être humain se demande souvent ça. En tous cas, moi, oui.

C'est donc en toute logique que je me suis tournée vers ce livre, en me disant que si Jules Romains choisit d'en faire le sujet d'un de ses romans, c'est que je vais avoir une réponse.

Enfin, au moins un début.

L'ami Jules y sera-t-il parvenu ? Je tâcherai de répondre à cette question un peu plus bas.

Bon. Déjà, l'histoire.

Ça se passe au début du XXe siècle, vers 1908, par là. C'est l'histoire d'un mec qui s'appelle Jacques. Jacques habite à Ménilmontant. Jacques n'est plus tout jeune – environ soixante-cinq balais –, il n'a pas d'enfants, et il est veuf depuis cinq ans d'une femme de laquelle il était semble-t-il encore très attaché.
Il a encore ses parents, de très très vieux parents, des paysans qui habitent dans le Velay. Mais ses parents, Jacques ne les voit pas beaucoup.

Oui, sur le plan de la solitude, Jacques cumule un peu.

Le problème, c'est qu'un après-midi, alors qu'il s'ennuie, Jacques se dit qu'il n'est jamais monté sur la haute plate-forme du Panthéon. Donc il y va. Sauf qu'il a oublié de mettre une écharpe. Il prend froid et meurt dix jours plus tard. Seul, comme il a toujours vécu depuis la mort de sa femme.
Et là, paf, voisins, anciens collègues de travail, membres d'associations que Jacques côtoyait avant de mourir seul comme un chien et quelques anonymes, qui de son vivant le remarquaient à peine, se souviennent brusquement de lui. Comme par magie.

Oui, ça paraît être un livre super gai, le genre à être lu un dimanche soir pluvieux, quand il fait tout gris, avec la grosse voix de Jean Ferrat en fond sonore qui te chante « Nuit et brouillard » des larmes dans la voix.

(Non non, ce n'est pas du vécu...)

Eh bien, sur le papier, je trouve que c'est pas mal. C'est un livre dont le sujet parle à tout le monde. On a tous un voisin qu'on croise vaguement dans la cage d'escalier et qu'on salue machinalement. Et puis un jour, quand il meurt – ou qu'il est laissé pour compte dans une maison de retraite, donc décédé, en quelque sorte –, on s'aperçoit qu'en fait, on l'aimait bien. Et au fond, on est tout triste qu'il soit parti.

Bah là, c'est le cas. Jacques Godard, c'est ton oncle, ton père, ton voisin. Et Toi. Eh oui. On est tous un peu insignifiant, un peu inconnu. En somme, on est tous le Jacques Godard de quelqu'un.

(Même si j'espère quand même que tu ne mourras pas tout seul dans ton lit, et que l'amour que les autres te voueront ne sera pas qu'un amour posthume.)

Alors, Mort de quelqu'un, bien ou pas ?

Eh bien, mitigé.

Ce n'est pas un mauvais livre, m'enfin... Ça ne casse pas trois pattes à un canard, quoi.

L'écriture, bon. Je n'ai pas réussi à m'y plonger dedans, mais c'est possiblement dû au fait que pendant que je le lisais, mes voisins étaient en train de se disputer. J'ai cru comprendre qu'une jante de voiture éclatée sur un trottoir était en cause.

Par contre, le message est très intéressant. L'émotion pitoyable des braves cons qui ne commencent de se soucier d'un pauvre bonhomme qu'au moment où il est mort est très bien dépeinte.

Alors, l'ami Jules a-t-il réussi à répondre à l'un des questionnements les plus propices à l'insomnie ? Bonne question. Moi-même j'ignore la réponse.

Oui, le développement est bien. Oui, le sentiment étrange des voisins qui savent qu'un homme est mort en les murs de leur maison et qui continuent de dîner, travailler, rire, faire l'amour, en bref : vivre, est très bien retranscrit. Oui, les réflexions du père de Jacques sur la mort et donc le deuil de son fils sont intéressantes, et presque émouvantes.

Mais presque seulement. Je n'ai pas eu l'émotion que j'attendais. A certains moments, une petite larmichette commençait à pointer le bout de son nez, puis finalement elle disparaissait. Et pourtant, je puis assurer que je peux avoir la larme facile. Mais par moments, l'écriture est trop lourde, désagréable à lire, et donc je n'arrivais pas toujours à saisir ce que l'auteur voulait dire.

Je pense notamment au dernier chapitre du livre. Si j'ai bien compris, un an plus tard, un jeune homme ayant assisté aux funérailles de Godard se surprend à se souvenir de ce jour, alors qu'il ignorait tout du défunt – n'ayant fait qu'accompagner son père.
Le jeune homme est perdu, voudrait fuir le monde et courir « jusqu'à la courbe de l'horizon » (ce n'est pas moi qui le dit...). Et le voilà qui se met à penser à Godard, quand tout le monde l'a oublié.

De l'épilogue d'un livre ayant pour sujet la mort, le deuil, et la vie des vivants une fois qu'un gus a tiré sa révérence, je m'attendais à une apothéose en matière d'émotions, mais là, non. Au contraire, je regardais avec envie les dernières pages restantes et ne lisait plus qu'en diagonale, bien plus intéressée par le chat qui avait établi ses quartiers sur mes genoux que par le livre que j'avais entre les mains. Ce qui est bien dommage...
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Quel beau petit livre que voilà !! Une très grande sobriété dans le style où les images sont si judicieusement choisies que l'on comprend pourquoi il ne sert à rien de rédiger de longues phrases ou de longs paragraphes sur certains thèmes. Je suis admiratif des nombreuses formules de l'auteur qui décrit des sentiments et des situations ! De nombreuses images sont gravées à jamais dans ma mémoire : les descriptions concernant le mort dans son lit (inerte comme un mineur sous un éboulis) ; celles concernant la propagation d'une nouvelle dans un village ; celles à propos des gens dans la diligence, etc., etc.. La beauté des formules sur un sujet si simple m'a rappelé cette belle réflexion du philosophe Alquié à propos de la beauté en poésie. D'après lui, il existe deux genres de beauté ; une d'ornementation et de décoration ; mais une autre qui est révélation. Lorsqu'en effet une image poétique vous semble contenir une vérité, à tel point que la suppression du vers ou sa modification altéreraient selon vous la vérité décrite, alors la beauté se fait révélation. Elle entre en résonance avec votre vécu qu'elle éclaire alors même que vous n'aviez pas conscience de la portée ou de la signification de votre propre expérience. C'est exactement ce que j'ai ressenti lors de ma lecture : ce modeste ouvrage est un véritable véritable écrin qui contient des perles et des bijoux de phrases. Des images sobres mais si justes éclairent profondément nos expériences humaines que notre regard pragmatique a tendance à délaisser. Je recommande aux lecteurs cet ouvrage acheté par hasard !
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Romain Jules
Mort de quelqu'un
Je suis obligée de donner le 4ème de couverture car je ne pourrais pas exprimer avec mes mots ce que j'ai ressenti en lisant ce livre ; j'ai relu plusieurs fois plusieurs phrases, c'est tellement beau et imagé, c'est incroyable le don de certains auteurs de vous faire en quelques mots ressentir et voir tant de choses auxquelles on ne pensait pas
« Un jour de printemps, Jacques Godard a l'idée de monter au sommet du Panthéon. La surprise émerveillée qu'il ressent devant la diversité inattendue de paris lui fait négliger le vent aigre soufflant là-haut.
Une pleurésie se déclare. , le neuvième jour, le concierge de son immeuble le trouve mort.
Pour l'état civil, c'est un mécanicien retraité des chemins de fer, veuf et sans enfant, à rayer des registres.
Mais si solitaire qu'il soit, un homme n'est pas un numéro parmi d'autres sur une page bien remplie Jacques Godard a tenu une place sur terre, minuscule fragment de la mosaïque humaine, il crée des remous par sa chute dans le gouffre du néant : leur amplitude donne sa mesure.
Cependant que la nouvelle voyage jusqu'à son pays natal, le Velay, où vivent encore ses parents, le contrecoup de sa disparition se propage comme une onde du concierge à ses voisins, de la maison au quartier et à la ville.
Jules Romains illustre ainsi avec brio la théorie unanimiste dont il fut le fondateur et le principal représentant. Ce livre est comme un brillant solo préludant à la grande symphonie concertante que sera la série des Hommes de bonne volonté »
Petit livre mais magnifique, merveilleux.
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Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
Alors, entre les murs de la chambre, sans qu'une parole se dise, quelque chose d'essentiel passe de l'homme qui meurt à l'homme qui survit.
Si personne ne veille auprès du lit, tout sort de la chambre, s'enfuit, s'égare, et va mordre on ne sait quoi, comme un chien enragé ...
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[Le père Godard, paysan dans le Velay, vient de perdre son vieux fils, mort tout seul dans son appartement à Paris.]

Jadis, on craignait moins la mort ; et ceux qui survivaient aux défunts ne les pleuraient pas de la même façon. Bien sûr, on les regrettait ; on se désolait de ne plus les voir, de ne plus les toucher. Mais c’était un chagrin net, carré, calme. Ils n’avaient emporté dans la tombe que le moins possible. L’essentiel d’eux-mêmes, ne l’avait-on pas gardé ? On connaissait leurs plus infimes manies, les menues rides de leur visage, les dernières creusées ; on savait par cœur leurs idées et leurs paroles familières, avec le ton de la voix et la forme des gestes. Leur corps disparaissait ; et aussi cette habitude qu’avaient les idées, les gestes, la voix, d’accompagner fidèlement ce corps. Mais la famille les recueillait, comme on recueille des voisins chassés de leur logis par l’inondation.
Les fils, maintenant, mouraient là-bas, après une vie d’absence ; on les connaissait à peine ; la mémoire les évoquait toujours avec leur taille et leur costume d’enfants. Ce que l’âge avait fait d’eux, on l’ignorait presque. A quoi pensaient-ils, là-bas ? « Peut-être qu’il ne croyait plus en Dieu, mon Jacques ? Peut-être qu’il a fini comme un païen ? »
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[Le père Godard vient d’arriver à Paris. Il se retrouve devant l’immeuble où son fils Jacques est mort la veille, seul.]

Il traversa la chaussée, sans regarder à droite ni à gauche, traversa le trottoir, entra dans le vestibule, et devint plus triste. Il avait besoin de pleurer sans fin, de pousser des gémissements toujours pareils, de secouer la tête en sanglots réguliers, comme les animaux qui ont la patience de se plaindre. Mais il ne voulait plus penser à son fils. Il eût geint interminablement sans plus savoir la cause de sa douleur. Depuis qu’il avait franchi le seuil de la maison, il sentait que ce n’était pas la peine de réfléchir sur la mort de Jacques, de revoir ses yeux, d’évoquer ses différents visages, d’entendre sa voix, de souffrir la peine qu’il avait eue à mourir. Il n’avait qu’à pleurer, qu’à faire monter dans l’escalier tordu sa lamentation comme une flamme qui cherche l’air.
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Pour les yeux des hommes, l’existence de Godard se confinait dans deux étroites pièces, à Ménilmontant. Depuis cinq ans qu’il était retraité, il n’avait pas réussi à se créer une distraction régulière. Tout au plus s’amusait-il à encadrer de vieilles gravures, et à dorer quelques boiseries qu’il façonnait lui-même. Il pensait souvent à sa femme. Parfois, le soir, avant de se coucher il trouvait à la solitude un murmure hostile, qui lui refroidissait les épaules comme une bruine, et que la lampe ne suffisait pas à évaporer. Alors, il avait le regret de la morte, et il se promettait d’aller le lendemain jusqu'à sa tombe. Il tenait sa promesse : il prenait vers une heure du soir le tramway électrique dont le trolley avait des frissons singuliers. Il s’attendrissait, au soleil, dans le cimetière de banlieue, et, avant de rentrer buvait une demi-setier chez un débitant, toujours sur la même table, où une fente du marbre imitait la courbe de la Seine à travers Paris.

145 – [Le Livre de poche n° 2789, p. 10]
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[Dans la diligence qui le mène vers Paris, le père Godard vient de confier aux voyageurs qu’il part enterrer son fils, dont il a appris la mort quelques heures avant.]

Le vieux, soulagé, s’adossait contre la boiserie, et ne craignait plus d’allonger ses jambes.
Mais ce qu’il venait de dire lui parut alors très invraisemblable. Etait-il bien sûr de ce qu’il avait raconté ? N’avait-il pas tout simplement imaginé une histoire ? Ce n’est guère croyable que Jacques soit mort. Un évènement aussi grave n’est pas vrai comme ça, d’un coup. Le matin, avant la dépêche, Jacques vivait. Une dépêche ne suffit pas à changer le monde.
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Dans l'Allemagne exsangue et tumultueuse des années 1920, le Bauhaus est plus qu'une école d'art. C'est une promesse. Une communauté dont le but est de mettre en forme l'idée de l'Homme nouveau. En 1926, l'école s'installe à Dessau. Dans le grand bâtiment de verre et d'acier, Clara, Holger et Théo se rencontrent, créant une sorte de Jules et Jim. À Berlin, toute proche, le temps s'assombrit. Les convictions artistiques ou politiques ne sont pas les seuls facteurs qui décident du cours d'une vie. Ce sont aussi, entre rêves d'Amérique et désirs de Russie, d'autres raisons et déraisons. Lorsque l'école sera prise dans les vents contraires de l'Histoire, les étudiants feront leurs propres choix. À qui, à quoi rester fidèle, lorsqu'il faut continuer ?
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