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3,28

sur 753 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Un petit 5/10 me semble être une honnête moyenne pour ce bref roman sur fond de thriller psychologique. Bref, vite lu et vite oublié. Rien de transcendant dans cette histoire de femme aldutère enfermée dans les affres de la peur et du chantage.

La belle Hélène est une femme cinquantenaire, mariée, mère de deux enfants, elle ne souffre ni d'ennui ni de solitude (déjà la, le bât blesse) et se rue sans raison manifeste dans les bras d'un homme rencontré au hasard. L'intro c'est déjà plat il me semble.
Évidemment pour en faire un thriller, le conquérant tout nu comme un ver rendra son dernier souffle dans les bras de la belle Hélène pas si sainte qu'elle n'en a l'air. Bien sûr, elle oubliera dans la chambre d'hôtel son sac à mains.
D'une simplicité puérile à une suite d'évènements sans surprise, la spirale de la peur s'enclenche. Sur 185 pages, on oublie la culpabilité et la honte. On fait fi de toute rationalité et de tout bon sens, et nous voilà embarqué dans Spirales.

Le plus dérangeant est ici à mes yeux que ce roman ressemble à une pâle copie de l'éponyme nouvelle de Stefan Zweig « La peur ». Sauf qu'avec Tatiana de Rosnay, la mayonnaise ne prend pas, du moins pour peu qu'on se soit penché sur le roman de Zweig. Insipide, surfait, sans profondeur, du babillage uniforme sans réelle surprise. Je me montre large sur la cotation car le roman se lit sans déconvenue, l'écriture est simpliste mais accessible. Mais on est très, très loin d'un Zweig qui dissèque les sentiments tortueux avec finesse et psychologie...

Si vous voulez de la bonne, jetez-vous sur la peur de Zweig plutôt que sur Spirales.
A bon entendeur...
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« Spirales » de Tatiana de Rosnay, dresse le portrait psychologique de la respectable, serviable et distinguée Hélène Harbelin. Cinquante ans, une vie passée à se dévouer aux autres et une ligne de conduite irréprochable.

En se rendant chez une amie malade, elle fait la rencontre d'un inconnu, cède à une impulsion irrésistible, entre chez lui. Ils font l'amour, mais hélas, l'amant succombe à une crise cardiaque. Paniquée, Hélène s'enfuit en laissant derrière elle son sac à main.

S'ensuit une spirale de mensonges et de mauvais choix dans laquelle Hélène se laisse entraîner pour conserver les apparences sereines d'un milieu bourgeois, pour éviter que le vernis social ne s'écaille, pour tenter d'échapper à la réalité. Garder la tête haute, faire face quoiqu'il arrive : « Never complain, never explain »

Après un début prometteur, l'histoire et le rythme s'essoufflent, certains passages manquent de crédibilité pour s'y laisser entraîner aveuglément et me laissent perplexe.

C'est le portrait intéressant d'une bourgeoise prisonnière d'une vie lisse et sans saveur, qui aimerait qu'on s'intéresse un peu plus à elle, qui rêve d'un peu de piment dans son quotidien et qui voit sa vie basculer avec cet adultère éphémère.
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Je poursuis mon week-end à 1000 avec Spirales. Si d'habitude, j'aime les romans de Tatiana de Rosnay, je referme celui-ci avec un avis mitigé. L'intrigue est bien menée et le suspense est au rendez-vous pourtant je n'ai pas réussi à m'attacher à Hélène, riche bourgeoise assez caricaturale.

L'histoire tourne autour d'Hélène qui rencontre un inconnu dans la rue, le suit chez lui et couche avec lui. Seulement, il meurt pendant qu'ils font l'amour et elle prend la suite. Pour notre héroïne, le cauchemar ne fait que commencer.

Je trouve que la police est bien peu soupçonneuse... Et puis Hélène arrive un peu trop a mentir facilement.... Mais bon si l'histoire était différente, il n'y aurait plus cette intrigue.

C'est un roman qui se dévore, qui se lit d'un très, car il est plutôt court et plein de suspense mais pour autant il est bien en dessous des autres romans de l'auteur comme Elle s'appelait Sarah, Boomerang ou encore Rose.
Lien : http://missmolko1.blogspot.i..
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Après la lecture de Lambeaux de Charles Juliet, j'ai pensé avoir la main heureuse en choisissant Spirales de Tatiana de Rosnay. Hélas ! Si le début laisse entrevoir une intrigue de haute voltige, j'ai été très déçue par le contenu.
Force est de reconnaître que la trame de cette histoire avait pourtant tout pour séduire.

Tatiana de Rosnay nous entraine dans une Spirale infernale pour Hélène, une femme toujours séduisante malgré la cinquantaine qui frappe à sa porte. Elle a tout pour elle la belle Hélène. Une vie active au sein de différentes associations, un mari aimant doté d'une très bonne situation, des enfants et petits enfants qui la comble de bonheur et une belle-mère caractérielle dont elle se passerait bien, mais qui n'entache pas vraiment son bonheur. Si Hélène semble épanouie dans sa vie de femme mariée, elle ne comprend pas ce qui l'a conduit à s'abandonner dans les bras d'un parfait inconnu Serbe.

Une fois l'acte consommé, lorsque le corps de son amant de passage pèse de tout son poids sur elle, paniquée par l'évidence de son décès brutal dû très certainement à une crise cardiaque, un vent de panique souffle dans son esprit qui l'amène à prendre la fuite, oubliant son sac à main, ce qui va entrainer une suite d'évènements dont elle est loin de mesurer l'impact. A qui se confier ? Avouer son infidélité à son mari ? Impossible ! Oh ! Il l'a bien trompé quelques fois, mais voilà, Hélène est une femme respectable et va se taire.
Son forfait va l'entraîner dans une Spirale de situations malencontreuses dont elle ne sait comment se départir.

L'histoire en elle même n'est pas déplaisante, mais l'écriture demeure toutefois assez confuse. Une fin déplorable qui fait baisser la température de cette trame et procure au lecteur un goût amer d'incompréhension. Quel dommage !
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Pour Hélène petite bourgeoise tout est beau. Un jour qu'elle rend visite à une amie malade, elle se perd dans les ruelles d'un quartier pas très recommandable. Sur un coup de tête, elle suit un inconnu qui lui fera découvrir les frissons de l'amour. Malheureusement cela va se terminer par la mort de cet homme serbe .Pour Hélène, l'infidèle d'un jour, bien des tournants vont venir détruire sa vie bien tranquille . Petit roman facile à lire quand on le commence on ne sait plus s' arrêter .


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Spirales raconte la descente aux enfers de la respectable Hélène Harbelin. Cinquante ans, une existence réglée comme du papier à musique, dans l'ombre de Monsieur, un éditeur en vue de Saint Germain des Prés. Hélène est lisse, dévouée, irréprochable, efficace mais transparente, prisonnière d'un faisceau de relations sociales superficielles et du carcan des apparences.

Un jour, Hélène cède à une impulsion irrésistible et fait l'amour avec un inconnu. Pour la première fois peut-être, Hélène se sent « vivre ». Seulement, l'amant succombe à une crise cardiaque. Paniquée, Hélène s'enfuit.

Cette faute inavouée entraîne Hélène dans une spirale de mensonge et de culpabilité.

Cette intrigue de femme adultère engluée dans le mensonge et otage d'un odieux chantage m'a fait penser au film de Michel Fitoussi, Les Apparences, avec Karine Viard et Benjamin Biolay, que j'ai vu récemment, et surtout à l'extraordinaire nouvelle de Stefan Zweig intitulée La Peur.

Ce court roman se lit vite, d'une traite, (presque) en apnée, alors que l'étau se resserre inexorablement autour d'Hélène. Hélène parviendra-t-elle à s'extirper indemne de cette spirale infernale, et à sauver les apparences ? Pour le savoir il vous faudra le lire… en tout cas moi, j'ai bien aimé la chute.
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Hélène, femme BCBG, mène une vie paisible. Un jour, le regard d'un homme suffit pour lui faire perdre la tête. Une relation charnelle sans lendemain car l'homme meurt à ses côtés. Hélène paniquée, se sauve abandonnant cet homme sans tenter quoi que ce soit pour lui porter secours.
A partir de ce moment-là tout va basculer. Finit la vie bien rangée et bonjour les angoisses, l'adultère à avouer ou pas à Henri, la peur de voir la police venir l'arrêter. Mais ce n'est que le début du cauchemar...
Au long de cette histoire j'étais vraiment dans la peau d'Hélène, à ressentir ses angoisses, à chercher une solution pour oublier ce faux pas lourd de conséquences, et essayer de retrouver son équilibre psychologique.
En revanche, le fin mot de l'histoire m'a laissée un peu déçue, c'est flou, mais comme l'a écrit Tatiana de Rosnay, elle a préféré « une fin ouverte ». Donc laissons aller notre imagination !
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Une cinquantenaire succombe au charme d'un inconnu. Lors de leur unique rencontre, il succombe à une crise cardiaque. Elle s'enfuit, oubliant son sac à main près de son amant. L'angoisse commence… Ça sonne comme un thriller, mais le rythme trop rapide produit un hiatus de forme qui coupe le suspense.

Au départ, nous avons les ingrédients d'un bon thriller. Une bourgeoise tranquille s'encanaille en tombant dans les bras d'un inconnu qui lui avait fait de l'oeil dans la rue. Elle n'est pas volage, pourtant: elle se surprend elle-même à se lancer dans cette aventure. Mais la relation sera brève: lors de leur première rencontre, le coeur du monsieur lâche et voilà son corps entier qui devient raide. La bourgeoise panique et s'enfuit. Et l'angoisse monte lorsqu'elle réalise qu'elle a oublié son sac à main près du bellâtre. Cela conduira la police jusqu'à elle, mais les vrais ennuis ne viendront pas de là…

Cette lecture me laissera l'impression d'un petit coup furtif. En effet, j'ai trouvé le rythme de l'écriture beaucoup trop rapide. Chapitres courts, phrases courtes, le texte se lit facilement, mais il ne laisse pas s'installer le poids de l'angoisse de la bourgeoise. La forme n'est pas en harmonie avec le fond, dirais-je.

Le dénouement est quelque peu surprenant, sans être réellement original. Je lui accorderai tout de même le mérite de laisser une ouverture qui permet au lecteur de faire jouer son imagination pour deviner ce qui s'est réellement passé.

Dans sa critique, Ladybirdy fait remarquer que la trame de ce roman rappelle une nouvelle de Stefan Zweig, « La peur » (« Angst », reprise sous le titre « Angoisses » dans le double volume « Romans, nouvelles et récits » de la Pléiade). J'ajoute immédiatement cette nouvelle sur ma pile, certain qu'elle me procurera un plaisir de lecture plus intense.

Et pour ce qui est de Tatiana de Rosnay, je vous recommanderais plutôt « Le voisin », qui m'avait laissé un bien meilleur souvenir.
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Un court livre agréable à lire, une intrigue qui est bien menée, et un écriture agréable: tout pour passer un mon moment, même si il n'en reste pas grand chose des mois plus tard (mais c'est le lot de la grande majorité des livres avec moi comme lecteur).
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Un court roman qui déçoit par sa brièveté mais interroge sur la vie d'une bourgeoise dont l'histoire d'un jour entraînera une spirale interminable vers l'enfer. L'histoire se joue sur une construction astucieuse, le chantage, le suspense, la froideur d'un mari, la peur d'une femme rangée et bien élevée... un peu plat mais agréable à lire.
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