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Citations sur Divergente, tome 1 (528)

Il appuie une main sur ma joue, froide et forte, et me soulève le menton pour que je le regarde. Il a une lueur féroce dans les yeux, presque prédatrice.
- ... ne les rate pas.
Je ris d'un rire mal assuré.
- Quatre, tu sais que tu peux être effrayant?
- Et s'il te plaît, ne m'appelle pas comme ça.
- Comment je dois t'appeler, alors?
- Ne m'appelle pas.
Il retire sa main.
- Pour l'instant.
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" - Comment tu as fait ? demandé-je
- Je ne sais pas. j'ai entendu ta voix."
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Bon, on va devoir s'accroupir. Prêt ?
Je lui prends la taille pour qu'il se baisse avec moi. Ses côtes se collent contre les miennes et les planches grincent les unes contre les autres tandis que le plafond descend en même temps que nous. Je me rends compte qu'on ne tiendra pas longtemps en maintenant autant d'espace entre nous et je me roule en boule pour lui tourner le dos, la colonne vertébrale plaquée à son torse. Il a une jambe repliée sous moi de sorte que je suis assise sur sa cheville, et son autre genou est replié juste à côté de ma tête. On n'est plus qu'un enchevêtrement de membres. Je sens son souffle saccadé contre mon oreille.
- Ah, lâche-t-il d'une voix rauque, c'est encore pire. C'est clair....
- Chut. Mets tes bras autour de moi.
Docilement, il les glisse autour de ma taille. Je souris au mur. Mais non, je ne savoure pas ce moment, pas du tout.
- La simulation mesure ton niveau de peur, chuchoté-je. Si tu arrives à ralentir ton rythme cardiaque, on passera à la simulation suivante. Essaie d'oublier qu'on est là.
Je ne fais que répéter ce qu'il nous a dit, mais ça l'aidera peut-être de l'entendre.
- Ah ouais ? Aussi simple que ça, hein ?
Je sens ses lèvres bouger contre mon oreille tandis qu'il parle et une sensation de chaleur m'envahit.
- Tu sais que la plupart des garçons se réjouiraient d'être enfermés avec une fille dans un endroit aussi restreint ?
Crétine. Je lève les yeux au ciel.
- Sauf les claustrophobes, Tris.
Il a vraiment l'air sur le point de craquer.
- D'accord, d'accord.
Je pose une main sur la sienne et je la guide jusqu'à mon coeur.
- Tu sens mon coeur qui bat ?
- Oui.
- Tu sens comme il est régulier ?
- Il est rapide.
- Ouais. Peut-être, mais ça n'a aucun rapport avec la boîte.
Il rit près de mon oreille, d'une voix mal assurée.
-Pourquoi ton coeur bat aussi vite, Tris ?
Je me maudis et je cherche une excuse qui n'ait rien à voir avec ses bras autour de moi.
-Ben, je te connais à peine...
Très insuffisant.
-Je te connais à peine et je me retrouve collée à toi dans une boîte.Qu'est-ce que tu crois ?
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- Ce n'est pas juste, proteste Peter. Si quelqu'un a sept peurs et un autre vingt, ce n'est pas sa faute !
Quatre le fixe pendant quelques secondes et éclate de rire.
- Oh, tu veux qu'on parle de justice ?
Le groupe s'écarte pour le laisser passer tandis qu'il vient se camper devant Peter, les bras croisés.
- Je comprends que ça t'inquiète, Peter, poursuit-il d'un ton glacial. L'incident d'hier soir a fait la preuve que tu n'étais qu'un misérable lâche.
Peter le regarde sans réagir. Quatre reprend d'une voix sourde :
- Comme ça, maintenant, tout le monde est au courant que tu as peur d'une Altruiste poids plume.
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"Il doit falloir du courage pour être honnête tout le temps."
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Tu peux être une fille pendant quelques secondes?
Je fronce les sourcils.
-Je suis toujours une fille.
-Tu vois ce que je veux dire. Une pipelette qui aime bien les petits secrets, quoi.
J'enroule une mèche autour de mon doigt.
-Booon...
Elle a un sourire si large que j'aperçois ses dents du fond.
-Will m'a embrassée.
-Quoi? m'écrié-je. Quand? Où? Comment ça s'est passé?
-Mais oui, tu peux être une fille!
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- Ce n'est pas entièrement vrai. Cette fille qui se tient sans broncher face à un lanceur de couteaux pour épargner un ami, qui frappe mon père avec une ceinture pour me défendre... ce n'est pas toi ?
À croire qu'il me connait mieux que je ne me connais moi-même. Se pourrait-il qu'il ressente quelque chose pour moi, malgré tout ce que je ne suis pas ? Peut-être... Je le regarde d'un air suspicieux.
- T'as pas les yeux dans ta poche, toi.
- J'aime bien observer les gens, répond-il.
- Toi non plus, tu ne sais pas mentir.
Il pose une main que le rocher, à côté de la mienne. Je la regarde. Il a de longs doigts fins, faits pour des gestes rapides et adroits. Pas des mains d'Audacieux, plutôt épaisses et solides, habituées à casser des choses.
- D'accord.
Il approche son visage du mien et son regard s'attarde sur mon menton, sur ma bouche, sur mon nez.
- C'est parce que tu me plais.

[...]

- Mais... Tobias... tu es plus vieux que moi...
Il me sourit.
- C'est vrai que ce fossé de deux ans est totalement insurmontable.
- Je n'essaie pas de me dévaloriser, rectifié-je. C'est juste que j'ai du mal à comprendre. Je suis plus jeune que toi, je ne suis pas jolie, je...
Il rit, d'un rire grave qui semble venir de très loin, et pose sa bouche sur ma tempe.
- Quoi, soyons honnêtes, insisté-je, le souffle court. Je ne suis pas moche, mais on ne peut pas dire que je sois jolie.
Il secoue la tête.
- Admettons. Tu n'es pas jolie. Et alors ?
Il m'embrasse sur la joue.
- Tu me plais comme tu es. Tu es super intelligente. Tu as du cran. Et même maintenant que tu sais pour Marcus...
Sa voix s'adoucit.
-... tu ne me regardes pas comme un chien battu.
- Parce que tu n'en es pas un.
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- C’est impossible de ne pas avoir de peurs, je te rappelle. Pas tant qu’on continue à accorder de la valeur à certaines choses. A sa propre vie.
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- Un jour, reprend-il, si tu veux toujours de moi, on pourra...
Il s'arrête pour s'éclaircir la voix.
- On pourra....
J'ébauche un petit sourire et je referme mes bras autour de lui sans le laisser finir, la joue sur sa poitrine. Je sens son coeur qui bat, aussi vite que le mien.
- Tu as peur de moi, Tobias ?
- Je suis terrifié, répond-il avec un sourire.
J'embrasse le creux à la base de son cou.
-Peut-être que tu ne vas plus être dans mon paysage des peurs, chuchoté-je.
Il penche la tête et m'embrasse lentement.
- Alors on pourra t'appeler Six.
- Quatre et Six.
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Je me retourne et Caleb est là, devant moi, arborant des lunettes et un tee-shirt bleu. Même s'il a changé, et qu'on m'interdit désormais de l'aimer, je me précipite sur lui et jette les bras autour de son cou.
- Tu t'es fait tatouer, lâche-t-il d'une voix étouffée.
- Tu portes des lunettes, répliqué-je.
Je me recule en plissant les yeux.
- Ta vision est parfaite, Caleb. A quoi ça rime?
- Heu...
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