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Citations sur Divergente, tome 1 (529)

Ces quatre derniers jours, j'ai affronté quatre peurs. Dans la première simulation, j'étais attachée à un pieu et Peter mettait le feu sous mes pieds. Dans une autre, je me noyais de nouveau, cette fois au milieu de l'océan, tandis que la tempête faisait rage autour de moi. Dans la troisième, ma famille se vidait de son sang sous mes yeux. Et dans la dernière, quelqu'un me visait à bout portant et me forçait à tirer sur mes parents. Je sais ce que c'est que la peur, maintenant.
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- En œuvrant ensemble, ces cinq factions vivent en paix depuis de nombreuses années, chacune apportant sa contribution à un aspect de la société. Les Altruistes répondent à notre besoin en responsables politiques dévoués. Les Sincères nous fournissent des responsables juridiques honnêtes et dignes de confiance. Les Érudits nous donnent des enseignants et des chercheurs de haut niveau. Les Fraternels nous procurent des conseillers et des soignants compréhensifs. Et les Audacieux nous protègent des menaces de l'intérieur comme de l'extérieur. Mais la mission des factions ne s'arrête pas là. Nous nous apportons bien plus qu'on ne peut le résumer en paroles. Ce sont les factions qui nous fournissent à tous un sens, un but à nos vies.
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-Tu peux être une fille pendant quelques secondes?
Je fronce les sourcils.
-Je suis toujours une fille.
-Tu vois ce que je veux dire. Une pipelette qui aime bien les petits secrets, quoi.
-Tu vois ce que je veux dire. Une pipelette qui aime bien les petits secrets, quoi.
J'enroule une mèche autour de mon doigt.
-Booon...
Elle a un sourire si large que j'aperçois ses dents du fond.
-Will m'a embrassée.
-Quoi? m'écrié-je. Quand? Où? Comment ça s'est passé?
-Mais oui, tu peux être une fille!
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Quelquefois, la souffrance est nécessaire pour le bien du plus grand nombre.
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Il me fixe en silence. Puis il me touche le visage, se penche vers moi et sa bouche effleure mes lèvres. La rivière tonne et une gerbe d'écume me mouille les chevilles. Il sourit jusqu'aux oreilles, et presse sa bouche sur la mienne.
Je suis tendue, ne sachant pas trop comment faire. Du coup, quand il s'écarte, je suis sûre que je m'y suis mal prise. Mais, tenant mon visage fermement entre ses mains, il m'embrasse de nouveau, avec plus d'assurance. Je passe un bras dans son dos et ma mais remonte le long de sa nuque, jusqu'à ses cheveux.
Pendant quelques minutes, on s'embrasse, tout en bas du gouffre, main dans la main, je songe que si on avait tous les deux fait un autre choix, on aurait peut-être vécu la même chose dans un environnement plus paisible, vêtus de gris et non de noir.
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Il pose ses mains sur mes épaules et ses doigts effleurent mon bandage. Il s’écarte avec un froncement de sourcils.
— Tu t’es fait mal ?
— Non. C’est juste un nouveau tatouage. Il est cicatrisé, mais je… je voulais le garder couvert.
— Je peux voir ?
[...]
Il décolle le coin du pansement, pose les yeux sur le symbole Altruiste et sourit.
— J’ai le même, déclare-t-il en riant. Dans le dos.
— C’est vrai ? Je peux le voir ?
Il remet mon pansement en place et mon tee-shirt par-dessus mon épaule.
— Tu me demandes de me déshabiller ?
Je suis prise d’un rire nerveux.
— Juste… partiellement.
Il hoche la tête et son sourire se dissipe. En me fixant, il descend la fermeture Éclair de son sweat-shirt, l’enlève et le jette sur sa chaise de bureau. Je n’ai plus envie de rire. Je ne peux rien faire d’autre que le regarder.
Ses sourcils froncés se rejoignent sur son front. Il attrape le bas de son tee-shirt et, d’un geste rapide, le fait passer au-dessus de sa tête.
À part le motif des flammes des Audacieux sur son flanc droit, il n’y a rien sur sa poitrine. Ses yeux m’évitent.
— Qu’est-ce qu’il y a ? demandé-je.
Il a l’air… mal à l’aise.
— Je ne me montre pas souvent comme ça, me répond-il. Jamais, en fait.
— C’est un tort… dis-je à mi-voix. Tu es magnifique.
Je tourne lentement autour de lui. Il y a plus d’encre que de peau nue sur son dos. J’y retrouve les symboles de chaque faction : Audacieux en haut de sa colonne vertébrale, Altruiste juste en dessous et les trois autres plus bas, en plus petit. Pendant quelques secondes, j’observe les écailles qui représentent les Sincères, l’œil des Érudits, et l’arbre des Fraternels. Rien d’étonnant à ce qu’il se soit fait tatouer l’emblème des Audacieux, son refuge, et même celui des Altruistes, son lieu d’origine, comme moi. Mais pourquoi les trois autres ?
— Je crois qu’on a commis une erreur, déclare-t-il doucement. On s’est tous mis à dénigrer les valeurs des autres factions sous prétexte de mettre les nôtres en avant. Je n’ai pas envie de faire ça. Ce que je veux, c’est être courageux, et altruiste, et intelligent, et gentil, et sincère. (Il fait une pause.) Pour la gentillesse, je dois me battre en permanence.
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_Et puis qu'est-ce que ça peut te faire ? continué-je. Une minute tu joues à l'intructeur brutal et celle d'après au petit ami inquiet. Il faudrait savoir.
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Il m'a dit une fois que je devais être courageuse, et même si je n'ai pas bougé face aux couteaux qui volaient vers moi et si j'ai sauté d'un toit sans sourciller, je n'avais jamais pensé qu'il me faudrait du courage dans les petits moments de la vie.
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- Mais le but n'est pas de se débarrasser de toutes ses peurs. C'est une illusion. Le but est de les contrôler, d'apprendre à ne plus les subir. C'est ça qui est important.
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J'avance d'un pas et je le prends dans les bras. Tout son corps est contracté. Son cœur s'accélèrent. Puis, le bruit sourd du pistolet qui tombe par terre. Il me saisit par les épaules - trop fort ; ses doigts s'enfoncent dans ma chair pile à l'endroit de ma blessure. Je pousse un cri tandis qu'il me tire vers lui. Il a peut être décidé de me tuer autrement.
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